Critiques pour l'événement Moi, moi et François B.
Malgré la distribution le texte est bien fade. Après 20mn qui soulèvent l'intérêt in tombe sans la facilité (les allusions graveleuses, est-ce bien nécessaire ?) Puis la pièce tourne en rond pour se terminer en flop.
Parler de théâtre de l'absurde est faire injure aux maîtres du genre.
Je précise que je l'ai vue en captation sur la chaine comédie et que quand on prétend aimer le théâtre comme le dit leur pub on évite de mettre une page de pub au milieu du spectacle.
Parler de théâtre de l'absurde est faire injure aux maîtres du genre.
Je précise que je l'ai vue en captation sur la chaine comédie et que quand on prétend aimer le théâtre comme le dit leur pub on évite de mettre une page de pub au milieu du spectacle.
Avec moi, moi, et François B. on se trouve entrainé dans une aventure au delà du réel. Où est la vérité, où est la fiction ? Où est le rêve, où est la déraison ? La question est Là.
Une histoire surréaliste et farfelue qui vous aspire dans le cerveau de l’auteur. François Berléand est comme un poisson dans l’eau dans cette improbable comédie. Fidèle de Castro depuis toujours j’ai retrouvé son humour lymphatique et décapant. Constance Dollé apporte une touche féminine et Inès Valarcher est un incroyable robot contorsionniste. Clément Gayet est l’auteur à la ville comme à la scène. Enfin la mise en scène de Stéphane Hillel orchestre cette incontournable pièce.
Une histoire surréaliste et farfelue qui vous aspire dans le cerveau de l’auteur. François Berléand est comme un poisson dans l’eau dans cette improbable comédie. Fidèle de Castro depuis toujours j’ai retrouvé son humour lymphatique et décapant. Constance Dollé apporte une touche féminine et Inès Valarcher est un incroyable robot contorsionniste. Clément Gayet est l’auteur à la ville comme à la scène. Enfin la mise en scène de Stéphane Hillel orchestre cette incontournable pièce.
Une magnifique découverte !
Une pièce originale, surréaliste et drôle, qui ne cherche pas la facilité : il faut se creuser les méninges pour suivre l’intrigue. La pièce enchaine les rebondissements inattendus. Quand on croit avoir tout compris, il faut repartir à zéro... La pièce parvient à créer une logique parfaite dans un monde absurde.
Les comédiens sont tous excellents, François Berléand bien sûr, mais aussi Sébastien Castro, qui est excellent dans le rôle de l’auteur inculte. Mention spéciale à Inès Valarcher, qui n’a cessé de nous épater avec ses talents de contorsionniste ! Une bouffée d’air frais dans la production théâtrale actuelle. Nous avons adoré !
Une pièce originale, surréaliste et drôle, qui ne cherche pas la facilité : il faut se creuser les méninges pour suivre l’intrigue. La pièce enchaine les rebondissements inattendus. Quand on croit avoir tout compris, il faut repartir à zéro... La pièce parvient à créer une logique parfaite dans un monde absurde.
Les comédiens sont tous excellents, François Berléand bien sûr, mais aussi Sébastien Castro, qui est excellent dans le rôle de l’auteur inculte. Mention spéciale à Inès Valarcher, qui n’a cessé de nous épater avec ses talents de contorsionniste ! Une bouffée d’air frais dans la production théâtrale actuelle. Nous avons adoré !
Dé-ce-vant !
Marre de ces pièces avec têtes d'affiche qui sont mal écrites et fades !! On ricane deux fois, on sourit 5 fois et pchitt.
Marre de ces pièces avec têtes d'affiche qui sont mal écrites et fades !! On ricane deux fois, on sourit 5 fois et pchitt.
D'une part sur le jeu des comédiens, il n'y a rien à dire, ils sont bons et ils tiennent à bout de bras la pièce.
C'est une pièce "à tiroir", on veut se laisser prendre au jeu. Seulement au bout d'un moment ça en devient un peu répétitif et lassant.
Le décor ainsi que le rythme de la pièce sont quelque peu sinistres.
Pour résumer, absolument pas mémorable.
C'est une pièce "à tiroir", on veut se laisser prendre au jeu. Seulement au bout d'un moment ça en devient un peu répétitif et lassant.
Le décor ainsi que le rythme de la pièce sont quelque peu sinistres.
Pour résumer, absolument pas mémorable.
Le thème de la "mise en abime" est classique mais toujours captivant, même si le moins que l'on puisse dire est que l'auteur (le vrai) ne se prend pas trop la tête et traite plutôt le sujet comme un divertissement. Ici, s'ajoute la curieuse impression que le personnage principal passe une bonne partie de son temps à critiquer le texte qu'il est en train de jouer à son insu, et qui, de fait, n'est pas vraiment top .
Autre sentiment, celui d'assister, à travers les personnages, à une querelle entre "anciens", représentés par François Berléand, critiquant la superficialité des pensées, et l'absence de culture des "jeunes", représentés par Sébastien Castro.
C'est au moins un bon exercice d'auto dérision, même si on pouvait attendre un peu plus de profondeur de ce côté là.
Autre sentiment, celui d'assister, à travers les personnages, à une querelle entre "anciens", représentés par François Berléand, critiquant la superficialité des pensées, et l'absence de culture des "jeunes", représentés par Sébastien Castro.
C'est au moins un bon exercice d'auto dérision, même si on pouvait attendre un peu plus de profondeur de ce côté là.
Une excellent surprise et un régal que cette pièce.
Pour ma part, je suis complètement entrée dans l'univers barré proposé par ce spectacle, à la fois ode au théâtre et délicieuse satire de ses codes. Bien sûr le thème de l'écriture a déjà été maintes fois abordé sur les planches, mais rarement, en tous cas pour moi, avec cette fraîcheur.
Le décor ? Un bijou de curiosité. La mise en scène ? Décalée, pour coller à l'atmosphère générale de cet ovni théâtral.
Ici, on enchaîne les mises en abîme, au risque de perdre le spectateur (quelques secondes seulement, je vous rassure). Le texte est drôle, original, et défendu avec brio par une distribution étincelante.
On retrouve avec bonheur Sébastien Castro, et on découvre dans la foulée un François Berléand cocasse, plein d'une belle auto-dérision, nécessaire à la thématique de la pièce.
On sort du Théâtre Montparnasse le sourire aux lèvres et la tête qui gamberge encore agréablement...
Pour ma part, je suis complètement entrée dans l'univers barré proposé par ce spectacle, à la fois ode au théâtre et délicieuse satire de ses codes. Bien sûr le thème de l'écriture a déjà été maintes fois abordé sur les planches, mais rarement, en tous cas pour moi, avec cette fraîcheur.
Le décor ? Un bijou de curiosité. La mise en scène ? Décalée, pour coller à l'atmosphère générale de cet ovni théâtral.
Ici, on enchaîne les mises en abîme, au risque de perdre le spectateur (quelques secondes seulement, je vous rassure). Le texte est drôle, original, et défendu avec brio par une distribution étincelante.
On retrouve avec bonheur Sébastien Castro, et on découvre dans la foulée un François Berléand cocasse, plein d'une belle auto-dérision, nécessaire à la thématique de la pièce.
On sort du Théâtre Montparnasse le sourire aux lèvres et la tête qui gamberge encore agréablement...
On passe un bon moment.
L'idée est originale, connue (plus au cinéma) mais rarement exploitée au théâtre. Le spectateur se perd quelque fois mais ce n'est jamais pour très longtemps, et toujours pour mieux se retrouver.
La pièce aurait pu être encore plus approfondie et le troisième acte plus précis et concis, pour amener un plus grand effet de chute mais le dynamisme des comédiens empêche de s'ennuyer.
L'histoire est plus ou moins prévisible mais ce n'est pas gênant, puisqu'il est très agréable de voir ces acteurs coincés dans la pièce (sous tous les sens du terme).
La mise en abîme est superbe. Cela va très bien à Berléand.
L'idée est originale, connue (plus au cinéma) mais rarement exploitée au théâtre. Le spectateur se perd quelque fois mais ce n'est jamais pour très longtemps, et toujours pour mieux se retrouver.
La pièce aurait pu être encore plus approfondie et le troisième acte plus précis et concis, pour amener un plus grand effet de chute mais le dynamisme des comédiens empêche de s'ennuyer.
L'histoire est plus ou moins prévisible mais ce n'est pas gênant, puisqu'il est très agréable de voir ces acteurs coincés dans la pièce (sous tous les sens du terme).
La mise en abîme est superbe. Cela va très bien à Berléand.
J'y suis allé et j'ai entraîné deux amis pour aller voir cette pièce et surtout pour Sébastien Castro.
Nous avons trouvé Sébastien Castro magistral, même si nous n'avons reçu aucun postillon du premier rang alors que nous avions cru un moment que Constance Dollé allait tomber de scène sur le premier rang du haut de ses talons.
Comme ils le disent dans la pièce François B n'est qu'un acteur de la pièce et Sébastien Castro mérite le déplacement.
Des rires surtout grâce au jeu de Sébastien Castro (j'insiste !!) des citations de Francois B qui donnent de l'intérêt et Constance Dollé très sympa.
Un joli théatre, très agréable.
Nous avons trouvé Sébastien Castro magistral, même si nous n'avons reçu aucun postillon du premier rang alors que nous avions cru un moment que Constance Dollé allait tomber de scène sur le premier rang du haut de ses talons.
Comme ils le disent dans la pièce François B n'est qu'un acteur de la pièce et Sébastien Castro mérite le déplacement.
Des rires surtout grâce au jeu de Sébastien Castro (j'insiste !!) des citations de Francois B qui donnent de l'intérêt et Constance Dollé très sympa.
Un joli théatre, très agréable.
Ah bien sûr, un spectacle avec François Berléand sur François Berléand, même romancé, cela ne pouvait que nous faire penser à une sorte de show mégalomaniaque tendance schizophrène écrit pour des fans conquis, ravis de voir leur comédien préféré ! Il ne manquerait plus que Sébastien Castro à ses côtés et nous aurions là notre duo de vedettes des planches parisiennes ! Oui ? C’est bien ça ?... Et bien non !
C’est une pièce intelligemment ficelée écrite par Clément Gayet, alambiquée juste ce qu’il faut pour nous embrouiller et nous obliger à chercher pour comprendre jusqu’à ce que nous nous laissions prendre et emporter par l’abattage comique de l’argument, des jeux et des répliques.
Ça foisonne d’humour caustique et de dérision poussée au cocasse. Les situations nous embarquent progressivement dans un absurde étonnant et particulièrement bien nourri de combinaisons où tout est possible et rien n’est probable.
Le jeu déroutant entre les comédiens et leurs personnages entretient un doute permanent pour repérer qui parle effectivement, comment fonctionne le dédoublement. À l’instar de SIX PERSONNAGES EN QUÊTE D’AUTEUR de Pirandello, la pièce installe le théâtre dans le théâtre. Dispositif qui est ici renforcé par la célébrité des comédiens qui jouent le rôle des comédiens jouant leurs personnages, redoublant le comique de situation d'une savoureuse efficacité.
La mise en scène de Stéphane Hillel centre notre attention sur les personnages, leurs jeux perturbants et perturbés, laissant toute la saveur des répliques et des situations se répandre avec fluidité pour déclencher le rire et la surprise.
Les décors d’Édouard Laug soulignent le décalage et l’ambiguïté de l’intrigue par un réalisme remarquable.
Les comédiens Constance Dollé, Inès Valarcher, François Berléand, Sébastien Castro et Clément Gayet excellent dans leurs rôles qu’ils rendent crédibles et troublants au gré des rebondissements de la pièce. Ils sont justes, charmants et habiles de drôlerie.
Voilà du théâtre de plaisir avec un texte intéressant et très bien joué. Un spectacle surprenant où nous rions beaucoup. À voir assurément !
C’est une pièce intelligemment ficelée écrite par Clément Gayet, alambiquée juste ce qu’il faut pour nous embrouiller et nous obliger à chercher pour comprendre jusqu’à ce que nous nous laissions prendre et emporter par l’abattage comique de l’argument, des jeux et des répliques.
Ça foisonne d’humour caustique et de dérision poussée au cocasse. Les situations nous embarquent progressivement dans un absurde étonnant et particulièrement bien nourri de combinaisons où tout est possible et rien n’est probable.
Le jeu déroutant entre les comédiens et leurs personnages entretient un doute permanent pour repérer qui parle effectivement, comment fonctionne le dédoublement. À l’instar de SIX PERSONNAGES EN QUÊTE D’AUTEUR de Pirandello, la pièce installe le théâtre dans le théâtre. Dispositif qui est ici renforcé par la célébrité des comédiens qui jouent le rôle des comédiens jouant leurs personnages, redoublant le comique de situation d'une savoureuse efficacité.
La mise en scène de Stéphane Hillel centre notre attention sur les personnages, leurs jeux perturbants et perturbés, laissant toute la saveur des répliques et des situations se répandre avec fluidité pour déclencher le rire et la surprise.
Les décors d’Édouard Laug soulignent le décalage et l’ambiguïté de l’intrigue par un réalisme remarquable.
Les comédiens Constance Dollé, Inès Valarcher, François Berléand, Sébastien Castro et Clément Gayet excellent dans leurs rôles qu’ils rendent crédibles et troublants au gré des rebondissements de la pièce. Ils sont justes, charmants et habiles de drôlerie.
Voilà du théâtre de plaisir avec un texte intéressant et très bien joué. Un spectacle surprenant où nous rions beaucoup. À voir assurément !
Moi, moi et François B est une pièce absurde et pas dans le bon sens du terme.
Le scénario de la pièce aurait pu être intéressant mais tourne en rond et finit par être invraisemblable. Un peu trop de nombrilisme (peut-être le fait que les acteurs incarnent leur propre rôle), de plus l'arrivée de l'auteur Clément Gayet en rajoute une couche.
La pièce est lente et les comédiens peinent à la dynamiser. La mise en scène est plutôt sympa.
Décevante malgré un bon casting !
Le scénario de la pièce aurait pu être intéressant mais tourne en rond et finit par être invraisemblable. Un peu trop de nombrilisme (peut-être le fait que les acteurs incarnent leur propre rôle), de plus l'arrivée de l'auteur Clément Gayet en rajoute une couche.
La pièce est lente et les comédiens peinent à la dynamiser. La mise en scène est plutôt sympa.
Décevante malgré un bon casting !
C'est une pièce un peu particulière avec une histoire plutôt originale mais si on se laisse faire, on peut rire assez facilement car les deux comédiens principaux sont très bons. L'histoire est absurde à souhait et ne cherche pas la facilité ce qui perd un peu le spectateur.
Le décor est plutot terne et fade et le personnage secondaire de Cézanne ne m'a pas convaincue.
J'ai bien aimé les intonations du comédien qui joue l'auteur Vincent : Sébastien Castro, qui contraste par sa nonchalance avec la boule de nerf qui est interprétée par François Berléand.
Le décor est plutot terne et fade et le personnage secondaire de Cézanne ne m'a pas convaincue.
J'ai bien aimé les intonations du comédien qui joue l'auteur Vincent : Sébastien Castro, qui contraste par sa nonchalance avec la boule de nerf qui est interprétée par François Berléand.
"Trop de promo tue la promo", c'est un peu ce que je me suis dit en sortant du théâtre.
On a vu et entendu François Berléand sur toutes les antennes. Journalistes, animateurs, comédiens nous ont dit à quel point cette pièce les avait séduits. Une idée originale, un jeu d'acteurs remarquable, une mise en scène rythmée...
On se fait donc intéresser, on idéalise, on a envie d'y aller... et - mais là je parle pour moi - j'ai été déçue.
Certes, la situation de départ est originale : François Berléand, le comédien, a été "aspiré" dans ce qui semble être un univers parallèle, par un auteur qui n'a trouvé que ce moyen pour le rencontrer. Car la pièce qu'il lui avait adressée il y a de cela six mois, n'avait pas retenu son attention.
En fait, on découvre au fil de la pièce que, contrairement aux apparences, ce n'est pas l'auteur qui a conduit le comédien entre ces quatre murs hors du monde mais peut-être bien le comédien lui-même. Je n'en dirai pas plus.
En tout cas, originalité n'est pas forcément synonyme de réussite. J'ai trouvé le démarrage de la pièce très lent, mais François Berléand est parfait. Sébastien Castro, qui joue face à lui, est à niveau et les échanges nous font souvent rire. Peut-être parce que justement certains mots ne viennent pas de l'auteur mais sont ceux que quelqu'un d'autre a choisi de mettre dans sa bouche... Mais qui ? Pourquoi ? Autant on a la réponse au "qui", autant on ne saura jamais "pourquoi".
J'aime bien les pièces absurdes mais là on est bien loin de Ionesco. On sort donc de celle-ci un peu perplexe, on s'attendait à mieux après tant d'éloges. Et puis on se rend compte très vite qu'on n'en gardera pas grand chose.
On a vu et entendu François Berléand sur toutes les antennes. Journalistes, animateurs, comédiens nous ont dit à quel point cette pièce les avait séduits. Une idée originale, un jeu d'acteurs remarquable, une mise en scène rythmée...
On se fait donc intéresser, on idéalise, on a envie d'y aller... et - mais là je parle pour moi - j'ai été déçue.
Certes, la situation de départ est originale : François Berléand, le comédien, a été "aspiré" dans ce qui semble être un univers parallèle, par un auteur qui n'a trouvé que ce moyen pour le rencontrer. Car la pièce qu'il lui avait adressée il y a de cela six mois, n'avait pas retenu son attention.
En fait, on découvre au fil de la pièce que, contrairement aux apparences, ce n'est pas l'auteur qui a conduit le comédien entre ces quatre murs hors du monde mais peut-être bien le comédien lui-même. Je n'en dirai pas plus.
En tout cas, originalité n'est pas forcément synonyme de réussite. J'ai trouvé le démarrage de la pièce très lent, mais François Berléand est parfait. Sébastien Castro, qui joue face à lui, est à niveau et les échanges nous font souvent rire. Peut-être parce que justement certains mots ne viennent pas de l'auteur mais sont ceux que quelqu'un d'autre a choisi de mettre dans sa bouche... Mais qui ? Pourquoi ? Autant on a la réponse au "qui", autant on ne saura jamais "pourquoi".
J'aime bien les pièces absurdes mais là on est bien loin de Ionesco. On sort donc de celle-ci un peu perplexe, on s'attendait à mieux après tant d'éloges. Et puis on se rend compte très vite qu'on n'en gardera pas grand chose.
Une très bonne idée de l'auteur pour cette pièce originale. Elle manque de subtilité et aurait, à mon goût, mérité d'être travaillée un peu plus.
Les textes sont d'une banalité affigeante, heureusement qu'il y a F. Berléand et S. Castro pour leur donner du "corps" et nous faire rire.
Les textes sont d'une banalité affigeante, heureusement qu'il y a F. Berléand et S. Castro pour leur donner du "corps" et nous faire rire.
Un face-à-face surprenant entre François Berléand et un auteur qui souhaite lui proposer une pièce.
Les premières minutes plongent le spectateur dans un univers absurde, qui peu à peu évolue vers une série de mises en abyme successives. François Berléand dans son propre rôle (ou presque), un auteur un peu "décalé" voire complètement à l'ouest, une acrobate nommée "Cézanne" attifée comme un clown... Il s'en est passé des choses dans la tête de l'auteur Clément Gayet lorsqu'il a écrit cette histoire ! Certaines de ses références sont d'ailleurs parfaitement assumées, puisqu'elles sont citées de manière plus ou moins subtile dans les dialogues. L'oeuvre de Charlie Kaufman, scénariste des films Dans la Peau de John Malkovich et Adaptation, apparaît comme une source d'inspiration majeure de "Moi, moi et
François B". Quelques traits d'humour bien sentis et de bonnes idées de mise en scène permettent heureusement de se détacher de cette référence un peu écrasante.
En résumé, une pièce vraiment drôle qui propose un univers décalé et ne joue pas la facilité. Le seul reproche que l'on pourrait lui faire est d'être par moments trop consciente de ses effets. La frontière est ténue entre "faire l'original" et être réellement original.
Les premières minutes plongent le spectateur dans un univers absurde, qui peu à peu évolue vers une série de mises en abyme successives. François Berléand dans son propre rôle (ou presque), un auteur un peu "décalé" voire complètement à l'ouest, une acrobate nommée "Cézanne" attifée comme un clown... Il s'en est passé des choses dans la tête de l'auteur Clément Gayet lorsqu'il a écrit cette histoire ! Certaines de ses références sont d'ailleurs parfaitement assumées, puisqu'elles sont citées de manière plus ou moins subtile dans les dialogues. L'oeuvre de Charlie Kaufman, scénariste des films Dans la Peau de John Malkovich et Adaptation, apparaît comme une source d'inspiration majeure de "Moi, moi et
François B". Quelques traits d'humour bien sentis et de bonnes idées de mise en scène permettent heureusement de se détacher de cette référence un peu écrasante.
En résumé, une pièce vraiment drôle qui propose un univers décalé et ne joue pas la facilité. Le seul reproche que l'on pourrait lui faire est d'être par moments trop consciente de ses effets. La frontière est ténue entre "faire l'original" et être réellement original.
L'effervescence est palpable au 31 rue de la Gaîté en ce mardi 13 Septembre. On y joue la première de "Moi moi et François B.", cet OVNI de la rentrée. Nous sommes nombreux à nous tasser devant les petites portes battantes du théâtre, et ce dernier affiche déjà un remplissage non négligeable pour une première. Il faut dire qu'ils ont su nous la vendre cette pièce dont on ne connaît toujours pas le sujet.
Le rideau se lève et la couleur est déjà là: "Merde, je connais plus mon texte", c'est par cette phrase que François Berléand nous fait rentrer dans l'univers décalé de Clément Gayet (l'auteur), et nous annonce un voyage en absurdie (comme l'écrirait un certain Belge), dont on ne ressortira certainement pas indemne.
La pièce est très bien écrite, les dialogues croustillants, et la performance de ces deux grands maîtres de la comédie que sont Sébastien Castro et François Berléand époustouflante.
Le personnage de Cézanne (campé par Ines Valarcher), qui nous semble tout droit sorti d'un conte de notre enfance, vient par son ingénuité donner énergie, fraîcheur et drôlerie à cette conversation "originale" entre l'auteur et le comédien.
De l'humour d'une finesse rare, des comédiens d'une précision d'orfèvre et un univers qui fait écho aux Pinter, Ionesco et autre Beckett, il n'en fallait pas plus pour créer un engouement autour de ce qui ressemble déjà au succès de la rentrée. Courez y !
Le rideau se lève et la couleur est déjà là: "Merde, je connais plus mon texte", c'est par cette phrase que François Berléand nous fait rentrer dans l'univers décalé de Clément Gayet (l'auteur), et nous annonce un voyage en absurdie (comme l'écrirait un certain Belge), dont on ne ressortira certainement pas indemne.
La pièce est très bien écrite, les dialogues croustillants, et la performance de ces deux grands maîtres de la comédie que sont Sébastien Castro et François Berléand époustouflante.
Le personnage de Cézanne (campé par Ines Valarcher), qui nous semble tout droit sorti d'un conte de notre enfance, vient par son ingénuité donner énergie, fraîcheur et drôlerie à cette conversation "originale" entre l'auteur et le comédien.
De l'humour d'une finesse rare, des comédiens d'une précision d'orfèvre et un univers qui fait écho aux Pinter, Ionesco et autre Beckett, il n'en fallait pas plus pour créer un engouement autour de ce qui ressemble déjà au succès de la rentrée. Courez y !
Les avis de la rédaction