Critiques pour l'événement Michel Ange et les fesses de Dieu
24 févr. 2018
7/10
54
Agréablement surprise !
La pièce a certes quelques longueurs mais nous transporte totalement. L’histoire « n’avance » pas autant qu’on le voudrait mais qu’importe.
Je voudrais citer Jean Paul Comard qui le talent immense de rendre le personnage de l’assistant de Michelangelo drôle, émouvant, profondément humain.
Bravo à l’auteur et aux 3 interprètes !
12 févr. 2018
4/10
93
Mais que Diable allaient-ils faire dans cette chapelle?!?
Bien sûr que l'on peut raconter la petite histoire dans la grande, mais alors il faut choisir son camp ...
C'est OU une parodie, OU une belle pièce historique ... Mais pas les deux ...
Oui, Michel Ange était grincheux, et le pape Jules II colérique et despotique ... salut Mais nulle trace de leur grandeur ni de leur démesure dans cette épopée ! Plutôt deux sales caractères qui s'affrontent sans classe et avec beaucoup de cris, sur une scène qui évoque la plupart du temps une taverne plutôt qu'une chapelle!
Et non! Les libertés que prend le récit ne sont en rien nécessaires à la dramaturgie, bien au contraire !
Le sujet est beaucoup trop prestigieux pour être interprété de cette manière ! Même avec un habit de velours!
24 janv. 2018
7/10
60
Quelle rencontre ! Michel-Ange le génie artistique et Jules II pape-guerrier. Ils ont un même objectif, la soif de l’absolu, de la perfection.

Michel-Ange ne se veut que sculpteur, mais un pape paye bien, et le voila peintre, “barbouilleur”, il écrit parfois des poèmes. En attendant, il se demande comment peindre ce plafond… il le trouve très bien décoré de petites étoiles.

Mattéo, son valet, s’occupe de lui, de ses couleurs, de son sale caractère, de ses emportements, de sa paranoÏa. Il lui trouve des modèles, mais Michel-Ange est un esthète et il ne veut que du beau ! Pauvre Mattéo ! il supporte le peintre et le prélat. Parfois peureux, mais fidèle à son maître, il affrontera Jules II pour qu’il ne renvoie pas MIchel-Ange.

Jules II guerroie, il est tout puissant, il manie plus souvent l’épée que la Bible. Il pense surtout à sa renommée… Michel-Ange peindra, mais seul, il ne supporte pas d’être aidé, de toutes façons, il n’imagine même pas que l’on puisse le surpasser.

Sur fond de tragi-comédie, l’interprétation est remarquable. Jean-Paul Bordes, assure la mise en scène, et interprète un Michel-Ange que l’on a envie de piler comme ses pigments, tant il est suffisant, mais c’est un génie… François Siener a une présence scénique indéniable, il campe un pape plus proche de la politique que des cieux. Quant à Jean-Paul Comart, il présente une palette d’expression et de sentiments, couard, râleur, mais combien touchant dans sa supplique au Pape.
20 janv. 2018
5,5/10
63
N'importe quoi !!!!