Critiques pour l'événement Marco Polo et l'Hirondelle du Khan
C'est un appel au voyage !! avec une mise en scène originale.
Les chants, les costumes et l'atmosphère ambiantes nous embarque totalement dans cette Mongolie antique.
Marco Polo et l'hirondelle.... c'est l’histoire d'un trio où se concentre Amour,Trahison, Ambition et Pouvoir. Ce fut une belle découverte !
Les chants, les costumes et l'atmosphère ambiantes nous embarque totalement dans cette Mongolie antique.
Marco Polo et l'hirondelle.... c'est l’histoire d'un trio où se concentre Amour,Trahison, Ambition et Pouvoir. Ce fut une belle découverte !
Quel voyage magnifique !!!
Kublai Khan, le roi mongol accueille le jeune Marco Polo, fils d’un marchand vénitien. Marco est jeune, impressionné par ce redoutable conquérant mais il est aussi sous le charme de l’hirondelle du Khan, la quatrième femme du Khan et sa préférée. Elle aussi, est tombée amoureuse du jeune aventurier. Le Khan est omniscient, il ‘sait’… Comment vont-ils s’en sortir ?
Dans le prolongement des Cavaliers d’après Joseph Kessel, Eric Bouvron a poursuivi son voyage oriental. Il a écrit et mis en scène avec brio cette rencontre entre le petit fils de Gengis Khan et Marco Polo.
Dès le début, nous sommes transportés dans une ambiance orientale, quelque part dans la steppe et nous suivons avec intérêt la rencontre de ces deux hommes. Superbe ambiance notamment grâce à l’univers sonore créé par Didier Simione assisté par deux excellentes musiciennes mongoles : Ganchimeg Sandag au shanz (banjo à 3 cordes) et Bouzhigmaa Santaro au morin khuur (vièle mongole) et accompagné par le chant magnifique de la mezzo-soprano Cécilia Meltzer. Ils sont omniprésents et intégrés dans la scénographie.
Le décor est simple, les changements de scène sont chorégraphiés avec une fluidité remarquable. Les costumes juste comme il faut. Tout est réuni pour nous faire voyager.
Et évidement les trois comédiens sont fantastiques. Laurent Maurel est un khan charismatique, imprévisible et impitoyable, je suis sous le charme. Kamel Isker campe un Marco Polo fougueux à souhait et Jade Phan-Gia est une hirondelle superbe et ensorcelante.
Je recommande cette sortie pour se changer les idées car le conte proposé par Eric Bouvron permet un dépaysement bienvenu.
Kublai Khan, le roi mongol accueille le jeune Marco Polo, fils d’un marchand vénitien. Marco est jeune, impressionné par ce redoutable conquérant mais il est aussi sous le charme de l’hirondelle du Khan, la quatrième femme du Khan et sa préférée. Elle aussi, est tombée amoureuse du jeune aventurier. Le Khan est omniscient, il ‘sait’… Comment vont-ils s’en sortir ?
Dans le prolongement des Cavaliers d’après Joseph Kessel, Eric Bouvron a poursuivi son voyage oriental. Il a écrit et mis en scène avec brio cette rencontre entre le petit fils de Gengis Khan et Marco Polo.
Dès le début, nous sommes transportés dans une ambiance orientale, quelque part dans la steppe et nous suivons avec intérêt la rencontre de ces deux hommes. Superbe ambiance notamment grâce à l’univers sonore créé par Didier Simione assisté par deux excellentes musiciennes mongoles : Ganchimeg Sandag au shanz (banjo à 3 cordes) et Bouzhigmaa Santaro au morin khuur (vièle mongole) et accompagné par le chant magnifique de la mezzo-soprano Cécilia Meltzer. Ils sont omniprésents et intégrés dans la scénographie.
Le décor est simple, les changements de scène sont chorégraphiés avec une fluidité remarquable. Les costumes juste comme il faut. Tout est réuni pour nous faire voyager.
Et évidement les trois comédiens sont fantastiques. Laurent Maurel est un khan charismatique, imprévisible et impitoyable, je suis sous le charme. Kamel Isker campe un Marco Polo fougueux à souhait et Jade Phan-Gia est une hirondelle superbe et ensorcelante.
Je recommande cette sortie pour se changer les idées car le conte proposé par Eric Bouvron permet un dépaysement bienvenu.
Difficile de décrire ce que j'ai pu ressentir durant la pièce. Jamais je n'avais vu une mise en scène pareille et je regrette de ne pas avoir vu les Cavaliers d'après vos commentaires.
J'ai été partagée entre divers sentiments : de l'étonnement, de l'éblouissement devant la musique, l'ambiance orientale de cette pièce et le jeu de l'hirondelle, de l'"ennui" à certains moments où j'ai un peu décroché.
Si vous voulez plonger dans le monde mongol allez la voir sans hésiter.
J'ai été partagée entre divers sentiments : de l'étonnement, de l'éblouissement devant la musique, l'ambiance orientale de cette pièce et le jeu de l'hirondelle, de l'"ennui" à certains moments où j'ai un peu décroché.
Si vous voulez plonger dans le monde mongol allez la voir sans hésiter.
Spectacle troublant et merveilleux, à la lueur majestueuse d’un orient de splendeurs, de violences et de délices. Tout à la beauté d’un exotisme poussé jusqu’à l’illusion onirique et fantastique parfois lente et souvent secouée de soubresauts bondissants.
Spectacle envoutant où musiques, narrations et jeux s’entremêlent pour nous envelopper tout le long.
Récit de voyage, histoire d’amitié mêlée d’inimitié, long cri d’amour passionnel, péripéties fabuleuses de la vie d’un dictateur autant cruel et craint que sensible et amoureux, ce spectacle raconte ce qu'aurait pu être les 16 années de jeunesse que Marco Polo, fils de marchand vénitien, a passé auprès de l’empereur mongol Kubilai Khan, conquérant sauvage et puissant, devenu maître de l’empire de Chine.
Écrite et mise en scène par Éric Bouvron, cette aventure musicale et poétique autant que romanesque et épique crée avant tout une ambiance propice à une invitation vers un ailleurs merveilleux. Celui du conte ou du rêve éveillé dans lequel il convient de se laisser prendre pour le savourer tout à fait.
Une expression dramatique épurée égrène les séquences de ce périple mouvementé et initiatique de Marco Polo, de ses confrontations avec l’empereur Khan et de ses élans et ébats amoureux avec la quatrième épouse, l’Hirondelle de Khan.
Laurent Maurel joue l’empereur avec une puissance et une sensibilité remarquables. Jade Phan-Gia joue l’Hirondelle de Khan avec une présence éthérée charmante et charmeuse. Kamel Isker (ce soir-là) joue un Marco Polo à la jeunesse fougueuse, peut-être un peu trop en force par moments.
Ils sont tous les trois convaincants.
Quatre musiciens jouent en direct, quatre virtuoses.
Trois musiciennes évoluent parmi les comédiens, à la manière de bonzes errantes, dansant parfois des sortes de pantomimes à la gestuelle codifiée faisant penser à des rituels festifs.
Cécilia Meltzer, impressionnante mezzo-soprano, œuvrant d’une voix claire et veloutée, se déplace comme une déesse, glissant ici et là dans l’histoire. Ganchimeg Sandag, chante d’une voix blanche et crue des mélopées tenues, s’accompagnant d’un shanz (sorte de banjo à 3 cordes). Bouzhigmaa Santaro joue du morin khuur (sorte de vièle à 2 cordes).
Un autre musicien, Didier Simione, installé sur le côté cour derrière un ensemble synthétiseur/hang, accompagne le jeu des musiciennes et des comédiens.
Une surprenante histoire d’amour et de passions que cet étrange et merveilleux récit de voyage en musique, au pays de l’orient. Une échappée belle dans l’imaginaire d’un conte venu d’ailleurs.
Spectacle envoutant où musiques, narrations et jeux s’entremêlent pour nous envelopper tout le long.
Récit de voyage, histoire d’amitié mêlée d’inimitié, long cri d’amour passionnel, péripéties fabuleuses de la vie d’un dictateur autant cruel et craint que sensible et amoureux, ce spectacle raconte ce qu'aurait pu être les 16 années de jeunesse que Marco Polo, fils de marchand vénitien, a passé auprès de l’empereur mongol Kubilai Khan, conquérant sauvage et puissant, devenu maître de l’empire de Chine.
Écrite et mise en scène par Éric Bouvron, cette aventure musicale et poétique autant que romanesque et épique crée avant tout une ambiance propice à une invitation vers un ailleurs merveilleux. Celui du conte ou du rêve éveillé dans lequel il convient de se laisser prendre pour le savourer tout à fait.
Une expression dramatique épurée égrène les séquences de ce périple mouvementé et initiatique de Marco Polo, de ses confrontations avec l’empereur Khan et de ses élans et ébats amoureux avec la quatrième épouse, l’Hirondelle de Khan.
Laurent Maurel joue l’empereur avec une puissance et une sensibilité remarquables. Jade Phan-Gia joue l’Hirondelle de Khan avec une présence éthérée charmante et charmeuse. Kamel Isker (ce soir-là) joue un Marco Polo à la jeunesse fougueuse, peut-être un peu trop en force par moments.
Ils sont tous les trois convaincants.
Quatre musiciens jouent en direct, quatre virtuoses.
Trois musiciennes évoluent parmi les comédiens, à la manière de bonzes errantes, dansant parfois des sortes de pantomimes à la gestuelle codifiée faisant penser à des rituels festifs.
Cécilia Meltzer, impressionnante mezzo-soprano, œuvrant d’une voix claire et veloutée, se déplace comme une déesse, glissant ici et là dans l’histoire. Ganchimeg Sandag, chante d’une voix blanche et crue des mélopées tenues, s’accompagnant d’un shanz (sorte de banjo à 3 cordes). Bouzhigmaa Santaro joue du morin khuur (sorte de vièle à 2 cordes).
Un autre musicien, Didier Simione, installé sur le côté cour derrière un ensemble synthétiseur/hang, accompagne le jeu des musiciennes et des comédiens.
Une surprenante histoire d’amour et de passions que cet étrange et merveilleux récit de voyage en musique, au pays de l’orient. Une échappée belle dans l’imaginaire d’un conte venu d’ailleurs.
Magique et envoûtant. J'ai été embarquée dans ce conte, portée par la musique et par le chant lyrique.
Eric Bouvron nous embarque au cœur des steppes de la Mongolie, à la rencontre de 2 fortes personnalités avec des visions diamétralement opposées du monde : la conquête ou l'union des peuples !
Ces 2 hommes aiment la même femme : Marco Polo est jeune, enflammé ; Kublai Khan est souffrant, cruel, manipulateur mais suffisamment sensible pour sentir ce qui se trame et orgueilleux pour se venger.
Une belle invitation au voyage, je recommande !
Eric Bouvron nous embarque au cœur des steppes de la Mongolie, à la rencontre de 2 fortes personnalités avec des visions diamétralement opposées du monde : la conquête ou l'union des peuples !
Ces 2 hommes aiment la même femme : Marco Polo est jeune, enflammé ; Kublai Khan est souffrant, cruel, manipulateur mais suffisamment sensible pour sentir ce qui se trame et orgueilleux pour se venger.
Une belle invitation au voyage, je recommande !
Magnifique, magique, envoûtant. Les mots revenaient en boucle unanimement dans les commentaires qui s'échangeaient dans le public ce soir de première ... parisienne, car le spectacle avait été joué avec succès cet été au festival d'Avignon.
Eric Bouvron nous embarque dans un Orient fabuleux, sur les traces de personnages historiques qui donnent leur nom au titre de la pièce Marco Polo et l’Hirondelle du Khan. Il aurait été trop long d'ajouter et Kublai Khan, petit‑fils de Ghengis Khan. Pourtant c'est à leur jeu pervers et de manipulation que nous assistons, fascinés.
Car c’est à un voyage dans le temps et dans un univers inhabituel auquel il faut se préparer.
Marco est jeune. 20 ans. Curieux. Ambitieux. Assoiffé d’aventure. Il sait très bien que son charme et sa fausse naïveté sont des armes dans la cour du Khan. Le souverain mongol a 60 ans. Souffrant des douleurs liées à l’âge, il suit son ambition d’unificateur. Il voit en Marco Polo un pion nécessaire à ses projets d'expansion. Il est patient, possessif, manipulateur et néanmoins une grande sensibilité se cache sous sa peau de conquérant.
Il voit tout, et la passion que sa quatrième et précieuse épouse va témoigner au jeune homme ne lui échappera pas.
Eric Bouvron est capable de restituer l'atmosphère singulière de la Mongolie du XVI° siècle avec un décor minimaliste.... mais des costumes somptueux, et surtout une musique enveloppante. Avec une direction d'acteurs sans faille.
Ce n'est pas une surprise : il nous avait déjà convaincu avec les Cavaliers, Molière du théâtre privé 2016, (créé dans ce même théâtre La Bruyère) qui partent demain en tournée aux États Unis puis au Maroc.
Marco Polo est dans la même veine. C'est encore une épopée, mais cette fois c'est Eric qui en a écrit la trame et les dialogues. Il n'est qu'un homme, c'est juste un homme dira au début Marco Polo qui cherche sans doute à se rassurer. Le Khan s'inquiète de son coté à propos du risque à introduire dans son cercle intime un jeune homme aventurier : Celui qu'on ne connaît pas on le craint.
La pièce déroule deux joutes, l'une politique, avec des visions opposées du monde, conquérir ou unir, et une autre, qui se place au niveau des sentiments puisque, c'était fatal, Marco Polo est séduit par l'hirondelle. Le discours religieux s'entend en filigrane. Existe-t-il un paradis et où est Dieu ?
On remarquera le nom de Damien Ricour au générique, collaborateur essentiel du spectacle, trop tôt disparu et auquel Eric Bouvron rendra hommage aux saluts.
La musique est essentielle. Un musicien, deux musiciennes-chanteuses mongoles, et une chanteuse lyrique, sont présents sur la scène, à l'instar d'un coryphée antique. Leurs interventions alimentent le mystère comme un feu toujours maintenu dans l'imaginaire du spectateur.
Les intonations du morin khuur (vièle mongole à tête de cheval) sont envoutantes. La puissance de Cecilia Meltzer est intense. L'émotion passe par de nombreux registres. La perversité des relations est mise en relief. On est subjugué.
Eric Bouvron nous embarque dans un Orient fabuleux, sur les traces de personnages historiques qui donnent leur nom au titre de la pièce Marco Polo et l’Hirondelle du Khan. Il aurait été trop long d'ajouter et Kublai Khan, petit‑fils de Ghengis Khan. Pourtant c'est à leur jeu pervers et de manipulation que nous assistons, fascinés.
Car c’est à un voyage dans le temps et dans un univers inhabituel auquel il faut se préparer.
Marco est jeune. 20 ans. Curieux. Ambitieux. Assoiffé d’aventure. Il sait très bien que son charme et sa fausse naïveté sont des armes dans la cour du Khan. Le souverain mongol a 60 ans. Souffrant des douleurs liées à l’âge, il suit son ambition d’unificateur. Il voit en Marco Polo un pion nécessaire à ses projets d'expansion. Il est patient, possessif, manipulateur et néanmoins une grande sensibilité se cache sous sa peau de conquérant.
Il voit tout, et la passion que sa quatrième et précieuse épouse va témoigner au jeune homme ne lui échappera pas.
Eric Bouvron est capable de restituer l'atmosphère singulière de la Mongolie du XVI° siècle avec un décor minimaliste.... mais des costumes somptueux, et surtout une musique enveloppante. Avec une direction d'acteurs sans faille.
Ce n'est pas une surprise : il nous avait déjà convaincu avec les Cavaliers, Molière du théâtre privé 2016, (créé dans ce même théâtre La Bruyère) qui partent demain en tournée aux États Unis puis au Maroc.
Marco Polo est dans la même veine. C'est encore une épopée, mais cette fois c'est Eric qui en a écrit la trame et les dialogues. Il n'est qu'un homme, c'est juste un homme dira au début Marco Polo qui cherche sans doute à se rassurer. Le Khan s'inquiète de son coté à propos du risque à introduire dans son cercle intime un jeune homme aventurier : Celui qu'on ne connaît pas on le craint.
La pièce déroule deux joutes, l'une politique, avec des visions opposées du monde, conquérir ou unir, et une autre, qui se place au niveau des sentiments puisque, c'était fatal, Marco Polo est séduit par l'hirondelle. Le discours religieux s'entend en filigrane. Existe-t-il un paradis et où est Dieu ?
On remarquera le nom de Damien Ricour au générique, collaborateur essentiel du spectacle, trop tôt disparu et auquel Eric Bouvron rendra hommage aux saluts.
La musique est essentielle. Un musicien, deux musiciennes-chanteuses mongoles, et une chanteuse lyrique, sont présents sur la scène, à l'instar d'un coryphée antique. Leurs interventions alimentent le mystère comme un feu toujours maintenu dans l'imaginaire du spectateur.
Les intonations du morin khuur (vièle mongole à tête de cheval) sont envoutantes. La puissance de Cecilia Meltzer est intense. L'émotion passe par de nombreux registres. La perversité des relations est mise en relief. On est subjugué.
Venise, Marco Polo s’embarque pour un grand voyage et parvient à la cour du Khan, celui-ci, est le petit-fils de Gengis, cruel, ambitieux pour son pays, c’est un conquérant qui n’a aucun scrupule, son point faible est la douce et gracieuse épouse son « hirondelle. Elle est belle et succombe au charme du vénitien.
Les deux amants prennent des précautions, mais rien n’échappe à l’œil du Khan... Marco apprendra la politique, apprendra à manier le sabre, il éprouvera ses premiers émois amoureux et aussi la peur et la terreur.
Kamel Isker est un convaincant Marco Polo, difficile de résister à la gracieuse Jade Phan-Gia, parfaite et douce hirondelle, Laurent Maurel est un séduisant et dangereux Kublai Khan.
Musique, chant et danse s’interposent dans le récit, le Chœur mongole de Ganchimeg Sandag et Bouzhigmaa Santaro, nous font découvrir les sons et instruments tels le banjo à 3 cordes ou la vièle à tête de cheval, Cécilia Meltzer apporte le son occidental et une présence « angélique », sans oublier Didier Simione créateur de la bande son qui apporte un univers particulier à la pièce. De forts beaux costumes aussi nous invitent à feuilleter ce livre d’images.
Après le succès des « Cavaliers » d’après le roman de Joseph Kessel, nous repartons en voyage avec Marco Polo dans une mise en scène poétique d’Eric Bouvron.
Les deux amants prennent des précautions, mais rien n’échappe à l’œil du Khan... Marco apprendra la politique, apprendra à manier le sabre, il éprouvera ses premiers émois amoureux et aussi la peur et la terreur.
Kamel Isker est un convaincant Marco Polo, difficile de résister à la gracieuse Jade Phan-Gia, parfaite et douce hirondelle, Laurent Maurel est un séduisant et dangereux Kublai Khan.
Musique, chant et danse s’interposent dans le récit, le Chœur mongole de Ganchimeg Sandag et Bouzhigmaa Santaro, nous font découvrir les sons et instruments tels le banjo à 3 cordes ou la vièle à tête de cheval, Cécilia Meltzer apporte le son occidental et une présence « angélique », sans oublier Didier Simione créateur de la bande son qui apporte un univers particulier à la pièce. De forts beaux costumes aussi nous invitent à feuilleter ce livre d’images.
Après le succès des « Cavaliers » d’après le roman de Joseph Kessel, nous repartons en voyage avec Marco Polo dans une mise en scène poétique d’Eric Bouvron.
On ne change pas une équipe qui gagne !
Après nous avoir ravis les saisons passées en adaptant le roman de Joseph Kessel « Les Cavaliers » (le molière fut ô combien mérité), Eric Bouvron nous propose un nouvel immense et intense dépaysement.
Voyage, voyage !
Dépaysement géographique : nous voici transportés en Mongolie et en Chine.
Dépaysement historico-temporel : nous allons rencontrer, certes Marco Polo, comme le titre de la pièce l'indique, mais peut-être surtout Kublai Khan, le tout puissant monarque, petit-fils du Gengis tout aussi Khan.
Mais avant cette rencontre entre ces deux figures légendaires, nous allons écouter pour notre plus grand plaisir quatre talentueux musiciens.
Tout d'abord, Didier Simione, aux loops et autres samples numériques, plonge la salle dans une sorte d'hypnotique ambiance musicale.
Puis, deux musiciennes originaires de Mongolie le rejoignent : Ganchimeg Sandag et Bouzhigmaa Santaro nous immergent dans la culture de leur pays. Embarquement immédiat pour Oulan Bator !
Elles nous proposent notamment un merveilleux chant diphonique, dans lequel la voix est en même temps doublée de suaves harmoniques. Une technique très difficile à acquérir et maîtriser !
Elles jouent également du morin khuur, la vièle à tête de cheval et du shanz, sorte de guitare à trois cordes.
Les trois seront rejoints par Cécilia Meltzer très talentueuse mezzo-soprano, qui vient mêler son chant occidental à la musique orientale.
Nous voici donc d'ores et déjà dans le mélange des cultures.
Ce mélange est en effet l'un des plus puissants ressorts de la pièce.
Une rencontre de deux hommes.
Le puissant comédien Laurent Maurel est le Khan qui reçoit le jeune Marco, voyageur vénitien interprété hier par l'épatant Kamel Isker, que j'avais tant adoré dans le Scapin mis en scène par Jean-Philippe Daguerre.
Choc culturel, donc, mais choc physique également.
Maurel est grand, puissant, charpenté, Isker à la voix de baryton-basse un peu cassée est quant à lui plus petit, plus fin, plus délié.
Le contraste est très intéressant. Les deux sont impeccables, chacun dans leur beau rôle.
On s'en doute, l'affrontement sera inéluctable et sera déclenché par une autre rencontre, celle de Marco avec le sexe opposé, en l'occurrence avec la favorite de Kublai, la fameuse hirondelle du titre !
Non, on ne tombe pas impunément amoureux de l'épouse préférée du Khan.
Il y aura donc un prix à payer !
Cette épouse est interprétée de bien belle et bien sensuelle façon par la très jolie Jade Phan-Gia, qui nous enchante.
Il serait évidemment illusoire de s'attendre à un texte aussi puissant que celui de Joseph Kessel.
Non, ici, il faut surtout se laisser porter, se laisser aller et se laisser envoûter par la magie orientale, les senteurs (la fumée de scène est délicieusement parfumée), par les splendides costumes et les instruments traditionnels.
Nous sommes presque des spectateurs ethnographes, qui découvrons une histoire vieille de plusieurs siècles et pourtant tellement intemporelle.
Le décor et la mise en scène de Eric Bouvron sont épurés, et se suffisent à eux-mêmes.
Les comédiens et les musiciens sont suffisamment talentueux, ils n'ont pas besoin d'effets superfétatoires.
Voici donc au théâtre La Bruyère un vrai dépaysement, un billet aller-retour trop rapide pour les lointaines steppes, une plongée dans la Mongolie du XIIIème siècle.
Une histoire d'amour profonde.
Et comme le dit ce proverbe mongol :
« Nul ne connaît la profondeur de ce qui est dans le cœur de l'homme. »
Après nous avoir ravis les saisons passées en adaptant le roman de Joseph Kessel « Les Cavaliers » (le molière fut ô combien mérité), Eric Bouvron nous propose un nouvel immense et intense dépaysement.
Voyage, voyage !
Dépaysement géographique : nous voici transportés en Mongolie et en Chine.
Dépaysement historico-temporel : nous allons rencontrer, certes Marco Polo, comme le titre de la pièce l'indique, mais peut-être surtout Kublai Khan, le tout puissant monarque, petit-fils du Gengis tout aussi Khan.
Mais avant cette rencontre entre ces deux figures légendaires, nous allons écouter pour notre plus grand plaisir quatre talentueux musiciens.
Tout d'abord, Didier Simione, aux loops et autres samples numériques, plonge la salle dans une sorte d'hypnotique ambiance musicale.
Puis, deux musiciennes originaires de Mongolie le rejoignent : Ganchimeg Sandag et Bouzhigmaa Santaro nous immergent dans la culture de leur pays. Embarquement immédiat pour Oulan Bator !
Elles nous proposent notamment un merveilleux chant diphonique, dans lequel la voix est en même temps doublée de suaves harmoniques. Une technique très difficile à acquérir et maîtriser !
Elles jouent également du morin khuur, la vièle à tête de cheval et du shanz, sorte de guitare à trois cordes.
Les trois seront rejoints par Cécilia Meltzer très talentueuse mezzo-soprano, qui vient mêler son chant occidental à la musique orientale.
Nous voici donc d'ores et déjà dans le mélange des cultures.
Ce mélange est en effet l'un des plus puissants ressorts de la pièce.
Une rencontre de deux hommes.
Le puissant comédien Laurent Maurel est le Khan qui reçoit le jeune Marco, voyageur vénitien interprété hier par l'épatant Kamel Isker, que j'avais tant adoré dans le Scapin mis en scène par Jean-Philippe Daguerre.
Choc culturel, donc, mais choc physique également.
Maurel est grand, puissant, charpenté, Isker à la voix de baryton-basse un peu cassée est quant à lui plus petit, plus fin, plus délié.
Le contraste est très intéressant. Les deux sont impeccables, chacun dans leur beau rôle.
On s'en doute, l'affrontement sera inéluctable et sera déclenché par une autre rencontre, celle de Marco avec le sexe opposé, en l'occurrence avec la favorite de Kublai, la fameuse hirondelle du titre !
Non, on ne tombe pas impunément amoureux de l'épouse préférée du Khan.
Il y aura donc un prix à payer !
Cette épouse est interprétée de bien belle et bien sensuelle façon par la très jolie Jade Phan-Gia, qui nous enchante.
Il serait évidemment illusoire de s'attendre à un texte aussi puissant que celui de Joseph Kessel.
Non, ici, il faut surtout se laisser porter, se laisser aller et se laisser envoûter par la magie orientale, les senteurs (la fumée de scène est délicieusement parfumée), par les splendides costumes et les instruments traditionnels.
Nous sommes presque des spectateurs ethnographes, qui découvrons une histoire vieille de plusieurs siècles et pourtant tellement intemporelle.
Le décor et la mise en scène de Eric Bouvron sont épurés, et se suffisent à eux-mêmes.
Les comédiens et les musiciens sont suffisamment talentueux, ils n'ont pas besoin d'effets superfétatoires.
Voici donc au théâtre La Bruyère un vrai dépaysement, un billet aller-retour trop rapide pour les lointaines steppes, une plongée dans la Mongolie du XIIIème siècle.
Une histoire d'amour profonde.
Et comme le dit ce proverbe mongol :
« Nul ne connaît la profondeur de ce qui est dans le cœur de l'homme. »
Autant les Cavaliers m'avaient enthousiasmée, mais là, pas de propos, pas d'histoire.
Malgré la belle ambiance campée par la musique, le chant, la mise en lumière et la mise en scène ; le jeu trop exacerbé du comédien jouant Kublai Khan, n'arrange pas la maigreur de l'intrigue...
Malgré la belle ambiance campée par la musique, le chant, la mise en lumière et la mise en scène ; le jeu trop exacerbé du comédien jouant Kublai Khan, n'arrange pas la maigreur de l'intrigue...
Sans avoir été totalement envoutée par cette invitation au voyage, j'ai aimé le rytme, les costumes ainsi que l'ensemble musical de la pièce.
Le bémol, je l'aurais plutôt placé sur quelques longueurs.
L'ambiance est intemporelle, tout le charme de l'Orient.
Le bémol, je l'aurais plutôt placé sur quelques longueurs.
L'ambiance est intemporelle, tout le charme de l'Orient.
NB : Chronique écrite en juillet 2016 lors de la création dans le Festival Off
LE NOUVEAU VOYAGE D'ERIC BOUVRON
Il y a deux ans Eric BOUVRON nous emportait dans les steppes afghanes, sur les pistes de Joseph KESSEL avec LES CAVALIERS. Cette fois-ci nous partons un peu plus loin en orient pour une nouvelle aventure sur les pas de Marco Polo. Alors que son empire est en pleine expansion le souverain mongol Kublai Khan accueille le marchand vénitien. Ce sera pense-t-il un atout pour ses futures conquêtes territoriales. Mais plus que la magnificence et la richesse du khan c'est la beauté de sa quatrième épouse qui va subjuguer l'italien. Entre les trois protagonistes de cette lutte pour l'amour un jeu de manipulation et de pouvoir se met en place, guidé par le désir commun de deux hommes pour une femme. Quel sera le prix à payer ?
CRÉATION ORIGINALE
Il ne s'agit plus d'une adaptation mais d'une création. Pour écrire cette histoire d'hommes et de femme charismatiques Eric BOUVRON s'est plongé dans les livres et documentaires sur cette époque. On sait peu de choses de la vie intime de ces deux personnages qui ont partagé 16 ans de leur vie. Il a fallu imaginer cette rencontre entre deux générations, deux cultures.
MARCO POLO ET L'HIRONDELLE DU KAHN nous plonge avec réussite dans l'atmosphère magique de l'Orient, sans toutefois avoir le souffle épique de sa précédente création. Le son est à nouveau un élément déterminant de ce voyage. Trois musiciennes / chanteuses présentes sur scène planent sur la pièce comme des esprits, créant cette ambiance orientale hors du temps avec leur musique ensorcelante et la voix angélique de Cécile MELTZER. La scénographie est légère : un décor nu hormis une petite scène en pente au centre du plateau, qu'une fourrure transforme en lit.
Les trois comédiens sont à l'unisson. Laurent MAUREL est l'imposant et redoutable Kublai Khan, petit-fils du grand Gengis Khan. Sa carrure, sa gestuelle, sa voix tonitruante, il est ce chef de guerre impitoyable qu'on imagine, affaibli par une maladie, mais redoutable adversaire sur le terrain de l'amour comme de la politique. Kamel ISKER interprète un Marco Polo charmeur, armé de la fougue de sa jeunesse et de son insouciance d'aventurier pour contrer le puissant souverain. Fou amoureux de la belle épouse de son hôte il ne sera pas à la hauteur du courage de cette dernière. C'est Jade PHAN-GIA qui donne sa grâce à la femme désirée. A la fois tendre et forte, magnifique danseuse au charme irradiant, elle laisse éclater la finesse de son jeu dans une magnifique scène ou explose la passion de l'hirondelle pour le khan, son unique amour.
NB : Changement de distribution pour la reprise au Théâtre La Bruyère. Les commentaires ci-dessus se réfèrent à la distribution de juillet 2016 lors du Festival Off au Théâtre Actuel
Bref : Reprenant ce qui a fait le succès des CAVALIERS, Eric BOUVRON nous emmène dans un nouveau voyage envoûtant. La distribution parfaite nous plonge avec réussite dans l'intimité du Khan, souverain de l'orient, sur les traces de l'aventurier Marco Polo, dans leur rivalité pour une troublante hirondelle. Une belle aventure.
LE NOUVEAU VOYAGE D'ERIC BOUVRON
Il y a deux ans Eric BOUVRON nous emportait dans les steppes afghanes, sur les pistes de Joseph KESSEL avec LES CAVALIERS. Cette fois-ci nous partons un peu plus loin en orient pour une nouvelle aventure sur les pas de Marco Polo. Alors que son empire est en pleine expansion le souverain mongol Kublai Khan accueille le marchand vénitien. Ce sera pense-t-il un atout pour ses futures conquêtes territoriales. Mais plus que la magnificence et la richesse du khan c'est la beauté de sa quatrième épouse qui va subjuguer l'italien. Entre les trois protagonistes de cette lutte pour l'amour un jeu de manipulation et de pouvoir se met en place, guidé par le désir commun de deux hommes pour une femme. Quel sera le prix à payer ?
CRÉATION ORIGINALE
Il ne s'agit plus d'une adaptation mais d'une création. Pour écrire cette histoire d'hommes et de femme charismatiques Eric BOUVRON s'est plongé dans les livres et documentaires sur cette époque. On sait peu de choses de la vie intime de ces deux personnages qui ont partagé 16 ans de leur vie. Il a fallu imaginer cette rencontre entre deux générations, deux cultures.
MARCO POLO ET L'HIRONDELLE DU KAHN nous plonge avec réussite dans l'atmosphère magique de l'Orient, sans toutefois avoir le souffle épique de sa précédente création. Le son est à nouveau un élément déterminant de ce voyage. Trois musiciennes / chanteuses présentes sur scène planent sur la pièce comme des esprits, créant cette ambiance orientale hors du temps avec leur musique ensorcelante et la voix angélique de Cécile MELTZER. La scénographie est légère : un décor nu hormis une petite scène en pente au centre du plateau, qu'une fourrure transforme en lit.
Les trois comédiens sont à l'unisson. Laurent MAUREL est l'imposant et redoutable Kublai Khan, petit-fils du grand Gengis Khan. Sa carrure, sa gestuelle, sa voix tonitruante, il est ce chef de guerre impitoyable qu'on imagine, affaibli par une maladie, mais redoutable adversaire sur le terrain de l'amour comme de la politique. Kamel ISKER interprète un Marco Polo charmeur, armé de la fougue de sa jeunesse et de son insouciance d'aventurier pour contrer le puissant souverain. Fou amoureux de la belle épouse de son hôte il ne sera pas à la hauteur du courage de cette dernière. C'est Jade PHAN-GIA qui donne sa grâce à la femme désirée. A la fois tendre et forte, magnifique danseuse au charme irradiant, elle laisse éclater la finesse de son jeu dans une magnifique scène ou explose la passion de l'hirondelle pour le khan, son unique amour.
NB : Changement de distribution pour la reprise au Théâtre La Bruyère. Les commentaires ci-dessus se réfèrent à la distribution de juillet 2016 lors du Festival Off au Théâtre Actuel
Bref : Reprenant ce qui a fait le succès des CAVALIERS, Eric BOUVRON nous emmène dans un nouveau voyage envoûtant. La distribution parfaite nous plonge avec réussite dans l'intimité du Khan, souverain de l'orient, sur les traces de l'aventurier Marco Polo, dans leur rivalité pour une troublante hirondelle. Une belle aventure.
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