Critiques pour l'événement Les Règles du savoir-vivre dans la société moderne
Ce texte acide de Jean-Luc Lagarce est parfaitement servi par son interprète.
Catherine Hiegel, va chercher les spectateurs et sait prendre de la distance avec le texte pour en jouer.
C'est magistralement bien servi mais il faut suivre car le texte est assez indigeste.
Une erreur d'inattention peut être fatale.
Mais quelle inventivité dans l'interprétation et dans la mise en scène avec ces trois tables, ce vase avec ces fleurs immaculées.
Mise en scène très épurée.
Ici, on recherche la mise en lumière d'un texte et d'un auteur. Depuis Me too, on s'aperçoit et c'est fort heureux, que le rôle de la femme dans la société a bien évolué et que celui qui lui était dévolu, à l'époque, au moment des fiançailles puis du mariage n'est plus qu'un lointain souvenir. Ce décalage d'ailleurs, prête à rire à plusieurs reprises dans le spectacle, tant l'actrice sait le mettre en exergue.
Reste l'introduction, le meilleur moment du spectacle selon moi, avec la naissance, le sexe de l'enfant et ses conséquences, en particulier si il s'agit de jumeaux !
C'est cinglant et c'est sans doute ce qui m'a séduit d'emblée.
Très bon spectacle mais il faut rester bien attentif sinon il est difficile d'adhérer à la suite.
Catherine Hiegel, va chercher les spectateurs et sait prendre de la distance avec le texte pour en jouer.
C'est magistralement bien servi mais il faut suivre car le texte est assez indigeste.
Une erreur d'inattention peut être fatale.
Mais quelle inventivité dans l'interprétation et dans la mise en scène avec ces trois tables, ce vase avec ces fleurs immaculées.
Mise en scène très épurée.
Ici, on recherche la mise en lumière d'un texte et d'un auteur. Depuis Me too, on s'aperçoit et c'est fort heureux, que le rôle de la femme dans la société a bien évolué et que celui qui lui était dévolu, à l'époque, au moment des fiançailles puis du mariage n'est plus qu'un lointain souvenir. Ce décalage d'ailleurs, prête à rire à plusieurs reprises dans le spectacle, tant l'actrice sait le mettre en exergue.
Reste l'introduction, le meilleur moment du spectacle selon moi, avec la naissance, le sexe de l'enfant et ses conséquences, en particulier si il s'agit de jumeaux !
C'est cinglant et c'est sans doute ce qui m'a séduit d'emblée.
Très bon spectacle mais il faut rester bien attentif sinon il est difficile d'adhérer à la suite.
Bleu pour les garçons, rose pour les filles ....et blanc pour le reste !
Salle pleine.
Scène vide.
Catherine Hiegel entre, vêtue d'un costume tenant à la fois du Pierrot et de la religieuse.
Et rentre tout de suite dans le vif du sujet : la naissance et la mort.
Le ton est donné ....humour noir garanti !
Puis le rideau s'ouvre, dévoilant trois grande table, presque vides .....
Au départ, un ouvrage sur les bonnes manières dans la société moderne - il faut le dire vite ! - écrit par la baronne Staffe à la fin du 19e siècle.
Jean Luc Lagarce s'en inspire, non s'en empare, enfin disons le, détourne carrément les bons préceptes de la dame.
Est il besoin de préciser que Catherine Hiegel exulte dans ce rôle qu'on croirait écrit pour elle, tant elle se régale, et nous réjouit par la même occasion.
Semblant piocher dans un gros registre - digne d'un bureau d'état civil - une quantité astronomique de règles, elle bougonne, raille et donne des leçons. Ponctuées ça et là d'un petit sourire énigmatique.
Rien, absolument rien au cours de notre passage sur terre ne doit être laissé au hasard....pas même la mort !
La mise en scène formidable de Marcial Di Fonzo Bo distille juste ce qu'il faut pour souligner le propos.
Quelques fleurs - blanches bien entendu - trois tables qui roulent, un gros livre ....et un très bel éclairage.
Un talent comme on en voit peu.
Un petit bijou d'humour noir qu'il ne faut surtout pas rater !
Salle pleine.
Scène vide.
Catherine Hiegel entre, vêtue d'un costume tenant à la fois du Pierrot et de la religieuse.
Et rentre tout de suite dans le vif du sujet : la naissance et la mort.
Le ton est donné ....humour noir garanti !
Puis le rideau s'ouvre, dévoilant trois grande table, presque vides .....
Au départ, un ouvrage sur les bonnes manières dans la société moderne - il faut le dire vite ! - écrit par la baronne Staffe à la fin du 19e siècle.
Jean Luc Lagarce s'en inspire, non s'en empare, enfin disons le, détourne carrément les bons préceptes de la dame.
Est il besoin de préciser que Catherine Hiegel exulte dans ce rôle qu'on croirait écrit pour elle, tant elle se régale, et nous réjouit par la même occasion.
Semblant piocher dans un gros registre - digne d'un bureau d'état civil - une quantité astronomique de règles, elle bougonne, raille et donne des leçons. Ponctuées ça et là d'un petit sourire énigmatique.
Rien, absolument rien au cours de notre passage sur terre ne doit être laissé au hasard....pas même la mort !
La mise en scène formidable de Marcial Di Fonzo Bo distille juste ce qu'il faut pour souligner le propos.
Quelques fleurs - blanches bien entendu - trois tables qui roulent, un gros livre ....et un très bel éclairage.
Un talent comme on en voit peu.
Un petit bijou d'humour noir qu'il ne faut surtout pas rater !
L'écriture de Lagarce est toujours un plaisir. Les mots fusent et tourbillonnent. On apprend les bonnes manières d'une société bien rangée.
Catherine Hiegel magnifie le texte. Son interprétation est magistrale. On rit, on s'amuse. Elle met en relief le texte de Lagarce.
Cette pièce est un moment envoûtant par l'interprétation et son texte.
Une très belle soirée.
Catherine Hiegel magnifie le texte. Son interprétation est magistrale. On rit, on s'amuse. Elle met en relief le texte de Lagarce.
Cette pièce est un moment envoûtant par l'interprétation et son texte.
Une très belle soirée.
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