Critiques pour l'événement Les gros patinent bien
Tout simplement genial,
Vous ressortez de là avec la "banane" !
Vous ressortez de là avec la "banane" !
Une pièce déjantée, drôle et tellement originale…
Quel jeu d’acteurs.!!! Ils doivent être épuisés à la fin du spectacle. Nous avons beaucoup aimé.
Des cartons… des cartons… pour les décors, les textes….
La salle était complète, les gens debout pour applaudir à la fin…
A voir absolument !!!
Quel jeu d’acteurs.!!! Ils doivent être épuisés à la fin du spectacle. Nous avons beaucoup aimé.
Des cartons… des cartons… pour les décors, les textes….
La salle était complète, les gens debout pour applaudir à la fin…
A voir absolument !!!
un veritable CARTON lol
Samedi 10 mai 2025
« Les gros patinent bien » sur la scène du théâtre Michel Portal dans le cadre de la programmation des Absurdités protéiformes de la Scène nationale du Sud-Aquitain, dans une mise en scène de Pierre Guillois, est une récréation de haute voltige clownesque sous couvert de cartons d’emballage recyclés qui s’envolent dans notre imaginaire.
Pierre Guillois avec sa tête d’ange aux cheveux hirsutes me fait penser à Sammy, le meilleur ami de Scoubidou, un personnage lunaire, et fort de son amitié de longue date avec Olivier Martin-Salvan, ils ont développé une nouvelle forme de théâtre où le texte s’illustre sur un défilé de cartons aux multiples fonctions sous nos yeux remplis de larmes de rires.
Ces deux là sont complètement fous, timbrés, pas une seule seconde ils n’hésitent par le truchement de leurs délires, matérialisés par l’abondance de messages, à nous faire entrer dans leur monde extraordinaire d’inventivité pour suivre le voyage d’un serial killer à la recherche de sa sirène tout en portant une dévotion à sa boisson favorite, sa drogue : le coca cola.
Sur le plateau, rideau ouvert, nous découvrons un lot de cartons de différentes tailles, de différents volumes avec sur l’un d’entre eux, à l’avant scène, inscrit un message curieux : « Début du spectacle dans 64 ans » pour ensuite passer à 65, 67 et même 70 ans. Une inscription modifiée par un échalas à l’œil fripon revêtu d’un boxer noir pour seul vêtement qui laisse présager le pire.
Apparaît ensuite, échappé d’une boîte surprise, assis sur un carton, un homme à l’allure très chic, en costumes trois pièces, baragouinant une espèce d’anglais aux onomatopées savoureuses dont on se demande bien à quel pays elles font référence, tant ce langage est incompréhensible.
Il est là pour nous conter par le menu son voyage depuis un fjord en Islande jusqu’à son arrivée à Pampelune en Espagne, avec un détour dans le pays basque, Bayonne oblige !
Un voyage qui dans un premier temps le conduira à traverser la mer pour arriver en Ecosse, un voyage au cours duquel il aura fait la connaissance d’une sirène qui hantera par la suite ses nuits et ses jours, en la cherchant dans toutes les étapes qui jalonneront son périple au risque de sa vie…et de celles des autres…puisqu’il apparaîtra comme un serial killer sans vergogne dont la tête sera mise à prix.
Un voyage qui déclenche les rires en cascade, dans lequel Pierre Guillois multiplie les pitreries savamment étudiées, un « décodeur mobile » sous-titrant en temps réel le langage d’Olivier Martin-Salvan que l’on nommera « L’homme statique », sans quoi il nous serait impossible de comprendre son épopée.
Comment ne pas rire aux éclats quand le décodeur mobile prend les allures d’une sirène aux yeux de biche, ou encore quand il se prend pour une mouette, une mouche, tout en nous jouant un air de biniou.
Pierre Guillois, dans sa mise en scène au cordeau, a la faculté de se glisser dans tous les personnages, les animaux, quelles que soient leurs tailles, qui peuplent le récit dans une aisance déconcertante. On croit à toutes ses visions : il est ce qu’il interprète sans aucune méchanceté, il vit intensément les paroles de l’homme statique pour nous en restituer la quintessence.
Un travail d’une complexité dont on ne mesure pas l’étendue. Se rappeler un texte, c’est déjà éprouvant, mais se rappeler pendant une heure et demie l’ordre de passage des cartons éparpillés un peu partout sur le plateau est un travail de mémoire gigantesque (même s’il est aidé par de précieuses mains en coulisse) surtout au rythme où il sous-titre le récit de l’homme statique, imperturbable, qui ne s’arrête jamais de parler.
Quand à Olivier Martin-Salvan, le pince-sans-rire incarné, il explose, par sa bonhommie, de justesse dans son interprétation d’un texte sans queue ni tête. Un vrai travail d’orfèvre.
Le rythme étant naturellement soutenu, la fatigue pointant le bout de son nez, ils arrivent encore, dans un enthousiasme débordant de générosité, à augmenter notre capacité à rire en se prenant à partie au détour d’une altercation bien orchestrée dans une interaction avec le public friand de leurs déboires.
Mais rassurez-vous ils arriveront à bon port…sans faute d’orthographe…
C’est dans une ovation débout délirante que l’on a pris congé de ces deux artistes à la virtuosité réjouissante qui ont largement mérité leur Molière du meilleur spectacle public 2022.
Pierre Guillois avec sa tête d’ange aux cheveux hirsutes me fait penser à Sammy, le meilleur ami de Scoubidou, un personnage lunaire, et fort de son amitié de longue date avec Olivier Martin-Salvan, ils ont développé une nouvelle forme de théâtre où le texte s’illustre sur un défilé de cartons aux multiples fonctions sous nos yeux remplis de larmes de rires.
Ces deux là sont complètement fous, timbrés, pas une seule seconde ils n’hésitent par le truchement de leurs délires, matérialisés par l’abondance de messages, à nous faire entrer dans leur monde extraordinaire d’inventivité pour suivre le voyage d’un serial killer à la recherche de sa sirène tout en portant une dévotion à sa boisson favorite, sa drogue : le coca cola.
Sur le plateau, rideau ouvert, nous découvrons un lot de cartons de différentes tailles, de différents volumes avec sur l’un d’entre eux, à l’avant scène, inscrit un message curieux : « Début du spectacle dans 64 ans » pour ensuite passer à 65, 67 et même 70 ans. Une inscription modifiée par un échalas à l’œil fripon revêtu d’un boxer noir pour seul vêtement qui laisse présager le pire.
Apparaît ensuite, échappé d’une boîte surprise, assis sur un carton, un homme à l’allure très chic, en costumes trois pièces, baragouinant une espèce d’anglais aux onomatopées savoureuses dont on se demande bien à quel pays elles font référence, tant ce langage est incompréhensible.
Il est là pour nous conter par le menu son voyage depuis un fjord en Islande jusqu’à son arrivée à Pampelune en Espagne, avec un détour dans le pays basque, Bayonne oblige !
Un voyage qui dans un premier temps le conduira à traverser la mer pour arriver en Ecosse, un voyage au cours duquel il aura fait la connaissance d’une sirène qui hantera par la suite ses nuits et ses jours, en la cherchant dans toutes les étapes qui jalonneront son périple au risque de sa vie…et de celles des autres…puisqu’il apparaîtra comme un serial killer sans vergogne dont la tête sera mise à prix.
Un voyage qui déclenche les rires en cascade, dans lequel Pierre Guillois multiplie les pitreries savamment étudiées, un « décodeur mobile » sous-titrant en temps réel le langage d’Olivier Martin-Salvan que l’on nommera « L’homme statique », sans quoi il nous serait impossible de comprendre son épopée.
Comment ne pas rire aux éclats quand le décodeur mobile prend les allures d’une sirène aux yeux de biche, ou encore quand il se prend pour une mouette, une mouche, tout en nous jouant un air de biniou.
Pierre Guillois, dans sa mise en scène au cordeau, a la faculté de se glisser dans tous les personnages, les animaux, quelles que soient leurs tailles, qui peuplent le récit dans une aisance déconcertante. On croit à toutes ses visions : il est ce qu’il interprète sans aucune méchanceté, il vit intensément les paroles de l’homme statique pour nous en restituer la quintessence.
Un travail d’une complexité dont on ne mesure pas l’étendue. Se rappeler un texte, c’est déjà éprouvant, mais se rappeler pendant une heure et demie l’ordre de passage des cartons éparpillés un peu partout sur le plateau est un travail de mémoire gigantesque (même s’il est aidé par de précieuses mains en coulisse) surtout au rythme où il sous-titre le récit de l’homme statique, imperturbable, qui ne s’arrête jamais de parler.
Quand à Olivier Martin-Salvan, le pince-sans-rire incarné, il explose, par sa bonhommie, de justesse dans son interprétation d’un texte sans queue ni tête. Un vrai travail d’orfèvre.
Le rythme étant naturellement soutenu, la fatigue pointant le bout de son nez, ils arrivent encore, dans un enthousiasme débordant de générosité, à augmenter notre capacité à rire en se prenant à partie au détour d’une altercation bien orchestrée dans une interaction avec le public friand de leurs déboires.
Mais rassurez-vous ils arriveront à bon port…sans faute d’orthographe…
C’est dans une ovation débout délirante que l’on a pris congé de ces deux artistes à la virtuosité réjouissante qui ont largement mérité leur Molière du meilleur spectacle public 2022.
Une pièce très amusante : barré comme on aime, tout est étrange mais hilarant. Ces cartons au coeur de la mise en scène sont très drôles, et il vaut mieux ne pas trop en dire pour ne pas tout dévoiler.
Petit point négatif : on aurait aimé un peu plus de surprises, on voit assez vite où on va au bout de la moitié du spectacle.
Petit point négatif : on aurait aimé un peu plus de surprises, on voit assez vite où on va au bout de la moitié du spectacle.
Quelle inventivité, quelle énergie et quelle drôlerie !
A voir absolument car un tel spectacle est unique
A voir absolument car un tel spectacle est unique
Les aléas ont voulu que je tarde beaucoup pour voir la pièce et je le regrette.
Hyper original, drôle, barré !
Bigre avait été si drôle dans le style Buster Keaton.
Là on est dans l'humour anglais (approximatif).
Les gags se multiplient dans une énergie folle. L'originalité de ce voyage assis est géniale.
C'est très créatif avec un enchaînement des situations drôles.
On voyage et on rit avec les cartons.
S'il en reste quelques uns qui ne l'ont pas vu, à voir absolument !!
Hyper original, drôle, barré !
Bigre avait été si drôle dans le style Buster Keaton.
Là on est dans l'humour anglais (approximatif).
Les gags se multiplient dans une énergie folle. L'originalité de ce voyage assis est géniale.
C'est très créatif avec un enchaînement des situations drôles.
On voyage et on rit avec les cartons.
S'il en reste quelques uns qui ne l'ont pas vu, à voir absolument !!
Excellent spectacle, original, drôle.
Bravo !!!!!
Bravo !!!!!
Un duo qui cartonne !
Un numéro inclassable - disons le complètement barré - où la fantaisie et l'imaginaire débridé des deux lascars produisent une réaction en chaîne à raison d'un gag toutes les 20 secondes ....pendant toute la durée du spectacle.
Inouï !
Ils jouent sur le contraste de leurs physiques, qui n'est pas sans rappeler celui d'un autre couple célèbre.
Avec pour tout accessoire une langue incompréhensible et beaucoup, vraiment beaucoup de cartons ! Des petits, des grands, des pliés, des avec des dessins, des avec des messages ....
Et ils réussissent à nous raconter une histoire invraisemblable qui nous régale !
Chapeau bas (à cartons !) Messieurs. Toute la salle est emballée (idem) !
Vous nous faites un bien fou ...et vous faites un carton !!
Ils déménagent au théâtre Tristan Bernard à la rentrée, ont été récompensés du Molière 2022 du spectacle de théâtre public ....
Si avec tout ça vous n'y galopez pas !
Un numéro inclassable - disons le complètement barré - où la fantaisie et l'imaginaire débridé des deux lascars produisent une réaction en chaîne à raison d'un gag toutes les 20 secondes ....pendant toute la durée du spectacle.
Inouï !
Ils jouent sur le contraste de leurs physiques, qui n'est pas sans rappeler celui d'un autre couple célèbre.
Avec pour tout accessoire une langue incompréhensible et beaucoup, vraiment beaucoup de cartons ! Des petits, des grands, des pliés, des avec des dessins, des avec des messages ....
Et ils réussissent à nous raconter une histoire invraisemblable qui nous régale !
Chapeau bas (à cartons !) Messieurs. Toute la salle est emballée (idem) !
Vous nous faites un bien fou ...et vous faites un carton !!
Ils déménagent au théâtre Tristan Bernard à la rentrée, ont été récompensés du Molière 2022 du spectacle de théâtre public ....
Si avec tout ça vous n'y galopez pas !
C’est l’histoire d’un amour impossible entre un Américain à l’anglais plus qu’incertain et une sirène pêchée par accident. C’est sa fuite à travers l’écosse, l’Angleterre, la France et l’Espagne, road trip improbable où les paysages de cartons défilent à toute allure derrière lui. On suit ses aventures plus rocambolesques les uns que les autres sans savoir où tout ça va bien pouvoir le mener. Mais c’est inénarrable tellement c’est orignal. Il y a tellement d’idées de textes, de jeux de mots, de mise en scène farfelue qu’on a du mal à les suivre. L’imagination d’Oliver Martin-Salvan et Pierre Guillois n’a pas de limite et chaque moment est une pépite. On se demande chaque fois qu’un tableau commence où ils vont nous embarquer et ce qu’ils vont bien pouvoir inventer.
Ce spectacle inclassable est hilarant et terriblement inventif
Un spectacle éco-responsable où tout est en carton et où les rares messages sérieux sont sur cette thématique (les tomates en hiver, les éoliennes…)
Ces deux clowns modernes nous proposent une interprétation précise à la fois verbale et visuel. Les expressions du visage, le travail du corps et les mimiques rendent certains moments hilarants (je n’ai jamais vu une marmotte aussi drôle !!)
C’est drôle et léger : un moment de théâtre savoureux à s’offrir
Ce spectacle inclassable est hilarant et terriblement inventif
Un spectacle éco-responsable où tout est en carton et où les rares messages sérieux sont sur cette thématique (les tomates en hiver, les éoliennes…)
Ces deux clowns modernes nous proposent une interprétation précise à la fois verbale et visuel. Les expressions du visage, le travail du corps et les mimiques rendent certains moments hilarants (je n’ai jamais vu une marmotte aussi drôle !!)
C’est drôle et léger : un moment de théâtre savoureux à s’offrir
Dans le même genre