Critiques pour l'événement Le Songe d'une nuit d'été
11 avr. 2015
7,5/10
251
Entendre des ados dire à la sortie, "Shakespeare c'est trop génial" est la meilleure critique de ce spectacle pour le grand ado de 55 ans que je suis. J'ai également adoré.

Toute la place à été laissée aux comédiens qui ont pu se lâcher dans une liberté visible sur le plateau.
3 mars 2015
7/10
247
Une belle adaptation de la Comédie Française.

Un soupçon de folie dans les costumes et dans la mise en scène très originale pour un classique !
7 nov. 2014
7,5/10
146
Le songe d’une nuit d’été joué par la Comédie Française, on s’attend à du grandiose… Et on n’est pas déçus !

En effet, dès le début ça surprend de par la présence des comédiens parmi les spectateurs : sentiment perturbant et très amusant surtout venant de cette institution. Muriel Mayette a su choisir les comédiens appropriés pour leur rôle, chacun est totalement dans son ‘emploi’ : exemple de Christian Hecq toujours aussi drôle et clownesque dans son personnage de roi des fées, même si ici il représenterait davantage le ‘roi des singeries’.

Les décors modernes et très épurés mettent en abîme les comédiens talentueux jouant tous avec brio –c’est d’ailleurs ce qu'il y a de plus épatant dans ce spectacle- et également permettent de laisser libre cours à l’imagination des spectateurs, à prendre comme quelque chose de trop conceptuel, ou comme un cadeau de la metteuse en scène qui ne nous impose pas un cadre.

Une grande touche d’humour est aussi représentée avec les costumes des personnages tout aussi fantastiques et délirants que ceux qui les portent! Cette comédie réjouissante très bien desservie plait aussi bien aux petits qu’aux grands (enfants), chaque comédien s’amuse dans son rôle et donc le public aussi !

Le seul bémol, l’humour de la pièce s’essouffle un peu vers la fin surtout avec l’apparition du comique décalé « anti-héros »...
9 sept. 2014
4/10
44
Encore une déception au Français et une mise en scène sans créativité, très plate où les comédiens ont visiblement du mal à comprendre ce qu'on attend d'eux.

Les jeux de Christian Hecq, Adeline d'Hermy, Michel Vuillermoz (entre autres) sont parfaits mais je ne comprends toujours pas ce que Laurent Laffitte vient faire au Français... Et les costumes... bon, heu.. non ce n'est pas ça.

Le Songe devrait être monté avec gaité, légèreté, joie.... j'aurais aimé sentir des bulles pétiller... mais non.
Dommage.
19 févr. 2014
5,5/10
327
On commence à se demander pourquoi Muriel Mayette continue à s'essayer à la mise en scène : à nouveau, elle signe un spectacle sans grande invention et surtout manquant cruellement de poésie : quel comble pour le Songe d'une nuit d'été, débordant de fantaisie et de merveilleux !
Là, on est déçu : un décor entièrement blanc qui reflète son manque d'idée, et des fées ressemblant davantage à des singes, on finit par se demander la vision qu'elle peut avoir de la pièce. Heureusement, la troupe est là, et le jeu est à la hauteur de ce qu'on attend au Français.
A nouveau, elle sauve un spectacle qui allait droit à la catastrophe : le songe est mauvais, mais son jeu est bon...
11 févr. 2014
7/10
107
Après Un Conte d’hiver monté au Studio-Théâtre en 2004, l’administratrice générale du Français récidive dix ans après avec Le Songe d’une nuit d’été. Muriel Mayette voit dans cette comédie shakespearienne féerique « une dimension physique » omniprésente. Prenant le parti d’inscrire ce Songe dans la chair la plus sensuelle, la metteur en scène dirige sa troupe avec un sens du détail exceptionnel et nous prouve encore une fois que la saveur de cette institution repose sur son esprit d’équipe. Carburant à fond les manettes sur l’humour, Muriel Mayette donne à voir une version intense, loufoque et endiablée de cette pièce. La scénographie ultra minimaliste de Didier Monfajon se révèle beaucoup moins séduisante, ne parvenant pas à évoquer de façon suffisamment concrète cet univers enchanteur. L’administratrice aurait pu laisser libre cours à sa fantaisie d’une façon bien plus démonstrative et poétique, vu les moyens de la maison de Molière. On déplorera aussi le choix discutable de symboliser ces êtres irréels et magiques par des faunes préhistoriques bien loin de nous faire rêver… Bilan mitigé donc mais globalement positif.