Critiques pour l'événement Le Fils
5 mars 2019
9/10
39
Effectivement le rythme est lent mais la pièce est très belle et l'interpétation superbe.
24 nov. 2018
2/10
65
Allez, 2/10 pour les décors astucieux et pour Stéphane Freiss qui s'en sort comme il peut. Le reste n'est qu'un gros loukoum indigeste et larmoyant (mon dieu, cette musique !) qui m'a donné envie de quitter la salle dès la première demi-heure.

Les comédiens font ce qu'ils peuvent pour jouer un texte écrit avec les pieds, difficile donc de les blâmer pour leur piètre performance. Mention spéciale pour les deux épouses jamais vraiment crédibles, toujours un peu niaises, et pour le pauvre Rod Paradot - que j'avais tant apprécié dans La Tête Haute - qui se contente ici d'agiter frénétiquement les mains et les jambes en bégayant continuellement pour bien nous montrer comme il souffre.

Bref, c'est affligeant, et on touche finalement le fond avec la scène à l'hôpital, juste digne d'un mauvais sitcom français. Le dénouement est évidemment complètement attendu, et je suis ressorti avec le sentiment d'un énorme gâchis. Un bon sujet ne fait pas une bonne pièce, j'en ai eu la preuve ce soir.
22 nov. 2018
9/10
54
Une pièce bouleversante, une interprétation frémissante de Rod Paradot et Stéphane Freiss, en particulier.
14 nov. 2018
8/10
75
Après la mère, le père voici le fils qui complète magnifiquement cette trilogie de Florian Zeller. C’est une comédie d’une rare intensité dramatique qui provoque de très fortes émotions. Stéphane Freiss est excellent dans le rôle d’un père impuissant à trouver la bonne façon de communiquer avec son fils en voie de perdition. Le jeune Rob Paradot est bouleversant dans l’incarnation d’un adolescent en mal de vivre. Anne Consigny la mère et Elodie Navarre la belle-mère sont d'une grande justesse. Les lumières, la musique et la créativité du décor mobile ponctue astucieusement et intelligemment chaque scène.

Cette pièce orchestrée par Ladislas Chollat va devenir un incontournable !
11 nov. 2018
6/10
75
Plutôt déçue par cette pièce qui ne creuse pas assez le sujet à mon goût et accumule les clichés.

Elle m'a semblé également trop longue et je n'ai pas été émue par le jeu de Rod Paradot.
En revanche j'ai beaucoup apprécié l'interprétation de Stéphane Freiss.
Cela reste toutefois nettement mieux que l'autre pièce de Zeller que j'ai vue ("l'envers du décor") qui était affligeante selon moi.

Décidément ce n'est vraiment pas mon auteur préféré.
31 mai 2018
8,5/10
225
La première pièce de Florian Zeller "l'autre" a été créée en 2004 suivie d'onze autres soit à peu près une par an. Cet auteur qui est joué avec succès un peu partout dans le monde a donné ses deux derniers rôles au grand Robert Hirsch disparu le 16 novembre dernier. Respectivement "le père" et "avant de s'envoler".
Après "la mère", "le père", "le fils" boucle une trilogie familiale.

Depuis le divorce de ses parents, deux ans plus tôt,
Nicolas vit chez sa mère. Son père est remarié avec une jeune femme dont il a un enfant de quelques mois : Sacha.
Nicolas va mal, il ne se sent pas bien et il est en décrochage scolaire.
Il ne sait pas (ou il ne veut pas) exprimer les raisons de son mal être.
Sa mère étant dépassée par son attitude, il part vivre chez son père qui espère réussir à le recadrer et lui faire reprendre goût à la vie et à ses études.
Mais très vite Nicolas se sent de trop dans ce nouvel environnement, l'attitude de sa belle mère est parfois un peu hostile, et les tentatives de son père souvent maladroites...

Florian Zeller utilise les mêmes structures narratives que dans ses autres textes : scènes courtes, scènes imaginées par les personnages, et sur le plan scénographique des panneaux coulissants.
Si par le passé j'ai très diversement apprécié son théâtre, je me suis laissé totalement embarquer par le fils, pour son sujet, pour la façon dont il est traité et par les comédiens dirigés par Ladislas Chollat.
Anne Consigny et Yvan Attal en parents perdus et impuissants devant le désarroi de leur enfant.
Elodie Navarre en belle mère qui ne veut pas se laisser envahir. Enfin Jean-Philippe Puymartin et Raphaël Magnabosco en médecin et infirmier.
Ils sont remarquables de justesse.
Et puis il y a Rod Paradot que nous avons découvert dans le film d'Emmanuelle Bercot "La tête haute".
C'est son premier rôle au théâtre et en ado paumé, à fleur de peau, souvent au bord des larmes, il est bouleversant.
Dommage que les musiques utilisées soient trop envahissantes et surlignent un peu lourdement certaines scènes.
En dehors de cette réserve, c'est un spectacle à ne pas manquer.
Le fils est nommé 6 fois aux Molières 2018 :
Spectacle théâtre privé
Florian Zeller auteur
Rod Paradot révélation masculine
Ladislas Chollat metteur en scène théâtre privé
Yvan Attal comédien théâtre privé
Elodie Navarre second rôle théâtre privé

Dernière minute : spectacle annulé, Yvan Attal trop fatigué pour continuer, et comme je suis vilaine, serait-ce un caprice de star à cause des Molières...

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Vendredi 1 juin 2018
26 mai 2018
9/10
185
Après la mère, le père voici le fils qui complète magnifiquement cette trilogie de Florian Zeller.

C’est une comédie d’une rare intensité dramatique qui provoque de très fortes émotions. Ivan Attal est excellent dans le rôle d’un père impuissant à trouver la bonne façon de communiquer avec son fils en voie de perdition. Le jeune Rob Paradot est bouleversant dans l’incarnation d’un adolescent en mal de vivre. Anne Consigny la mère et Elodie Navarre la belle-mère sont d'une grande justesse. Les lumières, la musique et la créativité du décor mobile ponctue astucieusement et intelligemment chaque scène.
Cette pièce orchestrée par Ladislas Chollat va devenir un incontournable !
22 avr. 2018
8,5/10
214
Larmoyant, c'est vrai la pièce m'a tiré des larmes. Yvan Attal a un peu du mal à démarrer, mais est très bon au meilleur des tensions.
Rod Paradot est authentique et touchant. Le texte fait bien ressortir le mur auquel on se heurte face à quelqu'un de dépressif.
Pas gaies les pièces de Florian Zeller, mais elles donnent à réfléchir sur le quotidien et la famille.
24 mars 2018
9/10
218
J’aurais pu leur en vouloir ! Venue initialement le mardi, pas de représentation Yvan Attal étant malade. Dommage pour le couple de province qui nous accompagnait et la chambre d’hôtel réservée pour rien.

Nous reportons pour le jeudi : compliqué d’atteindre le théâtre en plein mouvements sociaux... Eh bien, rien de rien je ne regrette rien : j’ai beaucoup apprécié cette pièce. Bouleversant ! Remarquable jeu des acteurs, des confirmés au comédien débutant Rod Paradot (dont on notera les similitudes d’avec son rôle dans La tête haute) le jeu est juste. On aimerait pouvoir aider ce jeune Nicolas dont le mal-être transpire et dont les parents passent d’espoir à désespoir et vice-versa. La fragilité de la mère, qui n’a pas fait le deuil de son mari parti pour une autre et de leur vie de famille, l’impuissance du père coincé entre les difficultés de son fils, la mise en péril de son nouveau foyer et tout ce que cette situation lui renvoie de douloureux de sa propre histoire de fils. Quel parent d’ado ne se sera pas reconnu dans ces dialogues et ces impuissances à comprendre ce qui n’est pas formulé car pas formulable ? Vous l’aurez compris, il ne faut pas y aller pour un moment de franche rigolade, mais ça tombe bien j’ai horreur de rigoler au théâtre car trop souvent à l’aide de grosses ficelles convenues d’avance.

A noter également, l’agencement du décor qui fait que l’on sait toujours où l’on est.
18 mars 2018
6/10
217
Est-ce le divorce de ses parents qui en est la cause ou l’effet déclencheur, toujours est-il que Nicolas (Rod Paradot), cet adolescent de 17 ans semble avoir du mal à vivre. Face à ce changement, sa mère (Anne Consigny) semble dépassée. Nicolas décide alors de vivre chez son père (Yvan Attal), de nouveau en couple (avec Elodie Navarre) et père d’un nouveau-né.

Ce livre de F. Zeller mis en scène, porte sur les relations père – fils, la séparation et également sur le mal de vivre chez l’adolescent. Toutefois, cette adaptation manque cruellement de rythme, est-ce voulu ou subi…
L’ennui guette mais heureusement qu’il est toujours devancé par la performance de Yvan Attal. Il nous le fait oublier, tant il apparait naturel dans ce rôle du père, démuni qui essaie tant bien que mal de sortir son fils de ce cercle vicieux.

La pièce nous fait réfléchir sur ce problème de société et également sur les réactions de l’entourage, comment ont-ils appréhendé ce mal de vivre de leur adolescent, ont-ils pris conscience de l’ampleur de sa détresse, ont il voulut la voir ? Ne l’ont-ils pas minimisé ?
Mais peut-on en vouloir à ces parents qui face à cette situation, ont fait ce qui leur semblait juste ?
9 mars 2018
4/10
73
Je veux croire que le public enthousiaste a vu son jugement altéré par ce sujet tellement difficile. Car à quoi assiste-t-on sinon à un texte poussif et une accumulation de rendez-vous manqués et de moments qui se devraient paroxystiques et qui tombent pourtant à plat.

C’est d’autant plus long et répétitif que l’on comprend rapidement le problème du fils, à côté duquel les parents passent sans rien discerner (comme c’est souvent le cas dans la vie vraie). Je crois que les acteurs font de leur mieux pour amener cette pièce au bout... Déception et ennui donc.

Par contre, très bon point pour le décor et la mise en scène, fluide, discrète, aidée d’une belle lumière, ainsi que pour l'excellent épilogue auquel on ne s’attend pas (vu tout ce qui a précédé)...
24 févr. 2018
5/10
72
Très franchement, le jeu des acteurs, quoique très cinématographique, est irréprochable.
Rod Paradot ne sait pas quoi faire de son corps sur scène mais il parvient malgré tout à émouvoir et rendre son personnage crédible.
La mise en scène est de grande qualité.

Et pourtant, on s’ennuie : La faute à la pièce sûrement.
« Dis moi Nicolas qu’est ce qui se passe Nicolas qu’est ce qui ne va pas Nicolas. Parle moi Nicolas »
Le sujet est pesant et s’il y a des moments de grande intensité, l’ensemble est quand même assez indigeste.
16 févr. 2018
8/10
61
La pièce de Florian Zeller offre aux comédiennes et aux comédiens des répliques saillantes et poignantes qu’ils servent avec brio.

LE FILS est à voir surtout pour le père, exceptionnel Yvan Attal.
16 févr. 2018
6/10
74
Les verbes « pouvoir » et « devoir » au conditionnel passé (première forme, le conditionnel passé. Les amateurs de précisions grammaticales se régalent...), ces verbes-là sont redoutables.
J'aurais pu... J'aurais dû....

Voici les deux formes verbales qui vont finir par hanter Pierre, le père de Nicolas.

C'est ce père qui est en effet au centre de ce Fils, le dernier volet de la trilogie de Florian Zeller, après la Mère et le Père.
C'est ce papa qui occupe toute la place, beaucoup plus que le fils.

C'est à lui que nous allons vraiment nous intéresser.
C'est en tout cas ce que moi j'ai ressenti. (Alors évidemment, vous pourrez toujours m'objecter que ce père a forcément été lui aussi un jour un fils, et que ce père, c'est le fils du titre... Bref...)

Difficile en tout cas pour ce chef d'une nouvelle famille de récupérer cet ado de dix-sept ans né d'une première union, et de lui trouver une place dans le nouveau couple.

Oui, c'est dur, la relation père-fils.
Oui, c'est difficile. Oui, c'est compliqué.
Cette relation va nous être déroulée pendant deux "bonnes" heures.

Le père donc.

Yvan Attal est magistral ! Heureusement !
Il parvient vraiment à nous captiver. Le comédien est excellent dans ce rôle que j'ai trouvé pourtant assez convenu, et qu'on voit souvent ici et là.
Sa partition est très large, et il utilise au mieux toute sa palette pour composer ce type qui veut bien faire, qui croit bien faire, et qui passe par des moments de doute, de colère, de désarroi, de tendresse, de brutalité. Oui, Yvan Attal est formidable ! J'ai totalement cru à son personnage.

Elodie Navarre, dans le rôle de sa nouvelle épouse, m'a également convaincu. Le duo fonctionne très bien.

La mise en scène est très cinématographique, trop peut-être, en tout cas trop pour moi, avec des petits plans-séquences systématiques, du début à la fin, au bout desquelles j'avais envie de crier « And.... Cut ! », avec fondu au noir systématique.

Une nouvelle fois, il me faut mentionner le travail épatant de Jean-Daniel Vuillermoz qui signe la création des costumes.
En imaginant une garde-robe très ciblée, très particulière pour chaque épouse du père, (l 'ancienne et la nouvelle, j'entends...), en différenciant subtilement leurs vêtements respectifs, le costumier déjà moliérisé nous en apprend pratiquement beaucoup plus sur ces deux femmes que ce qui est écrit et dit à leur sujet.
Je vous conseille vraiment si vous allez au Théâtre des Champs-Elysées de porter un regard attentif sur l'ensemble des costumes de chaque comédienne. Du grand art. Vraiment.

Un dernier mot.
Dans la pièce, il est question de deux lycées.

J'ose espérer, M. Zeller, que leurs proviseurs respectifs (c'est l'intitulé administratif exact du « directeur » d'un lycée) qui laissent un ado mineur sécher tous les cours pendant deux mois dans l'un et trois mois dans l'autre sans jamais, mais alors jamais prévenir la famille (si si, c'est ce qui se passe pendant la pièce...), j'ose espérer que ces deux éminents proviseurs-là seront convoqués séance tenante à la Direction des Services de l'Education Nationale de l'Académie de Paris pour y recevoir un sacré savon.
J'ai trouvé ces situations totalement invraisemblables. Je me demande également et pendant que j'y suis si les services médicaux psychiatriques qu'on nous présente ne sont pas eux aussi caricaturés...

Ce fils est sans doute à voir, mais pour son père.
Pour Yvan Attal.
14 févr. 2018
5,5/10
51
Il y a des auteurs comme Florian Zeller à côté duquel on passe. J’en entends parler, je sais à quoi il ressemble, qu’il a énormément de succès dans le théâtre privé français, qu’il est joué dans le monde entier. (le flyer cite The Guardian : « (Le Père est) la pièce la plus acclamée de la décennie ») (Comment ça ? On compte les applaudissements, les rappels ?) J’ai pourtant vu une pièce courte « The girl on the sofa » qu’il avait écrite et qui avait été présentée lors des Mises en capsules au Ciné Théâtre 13 il y a quelques années (avec Nicolas Vaude, Chloé Lambert et Marine Delterme), mais je dois avouer que ça ne m’a pas franchement marqué. Cette longue introduction pour dire que j’étais curieux de voir cette pièce interprétée notamment par Yvan Attal que j’apprécie beaucoup en tant que comédien et réalisateur (en tout cas ses deux premiers films). FONDU AU NOIR / MUSIQUE

Et ne laissons pas le mystère planer plus longtemps, après avoir vu « Le fils », je ne comprends pas bien l’enthousiasme autour de cet auteur, alors que d’autres auteurs francophones moins connus auraient largement leur place ici ou là. Peut-être devrais-je découvrir ses autres pièces ? FONDU AU NOIR / MUSIQUE

Une des seules réussites de la pièce est de ne pas dévoiler le pourquoi du mal être du fameux fils. On reste dans la même position que celle des parents qui ne comprennent pas, qui sont face à un mur. Et cette impuissance est bien retranscrite. Même si on aurait envie que ça aille un peu plus vite. Le rythme s’étire, on se met à penser : « Mais tu vas la cracher ta Valda ! » (allez savoir d’où m’est venue cette expression) En outre, on devine assez rapidement (mince, je vais divulgâcher) qu’un certain objet transmis de père en fils aura un rôle prépondérant dans la destinée funeste (ou pas) du fils et ce n’est qu’un exemple. FONDU AU NOIR / MUSIQUE

Parlons maintenant des acteurs. Rod Paradot, que je n’ai jamais vu au cinéma, a hérité du rôle casse-gueule de l’adolescent en plein mal-être : « Alors tu vas te ronger les ongles, tu vas bouger frénétiquement ta jambe quand t’es assis et tu traceras au feutre rouge sur ton bras des fausses marques de scarification » et c’est à peu près tout. Il a également une scène, entre rêve et réalité, où on met de la musique à pleins tubes avec effets stroboscopiques à gogo (tubes à gogo… je ne suis pas un « Millennial », la preuve) où le fils fait tomber les étagères et les livres avec (qui resteront par terre pendant une bonne partie de la pièce sans que ça gêne qui que ce soit) en ayant un regard de psychopathe adressé à sa belle-mère (interprétée par Élodie Navarre). Mais pourquoi ? N’y avait-il pas un autre moyen pour signifier l’éventuel antagonisme entre ces deux personnages, alors qu’on ne reverra aucune autre scène du même acabit. Yvan Attal fait du Yvan Attal, le rôle parait écrit pour lui. Et j’apprécie ça (je précise). Il interprète assez bien cet archétype du mâle qui travaille et laisse la femme s’occuper du dernier né, qui reste persuadé qu’il soutient tout le monde et qui ne veut pas voir en face la gravité du problème (dans la pièce, le fils sèche pendant trois mois le lycée… euh… dans les collèges et les lycées… si on est absent un certain nombre de fois, les parents ne reçoivent des courriels d’alerte les prévenant des absences des élèves ?) FONDU AU NOIR / MUSIQUE

En résumé, j’ai trouvé l’écriture de la pièce assez plate et trop languissante (comme ma critique…), qui malheureusement ne met pas assez en valeur des acteurs (que j’apprécie par ailleurs) parfois en sur-jeu. FONDU AU NOIR / MUSIQUE
10 févr. 2018
5/10
64
L'émotion ne passe pas. Et pourtant ce thème de l'adolescence fragile où parents, grands parents se trouvent à un moment de leur vie confrontés méritait un autre casting. Un rythme plus soutenu.

Rod Paradot est parfait (vu dans "La Fête Haute" d'Emmanuelle Bercot).
Yvan Attal récite et tape du pied pour donner plus de force à son propos. Hélas il ne nous émeut pas.

Dommage.
6 févr. 2018
9,5/10
86
Quand l'amour ne suffit pas à sauver un enfant, la culpabilité nous dévaste, elle lamine tout sur son passage!
Et ce qui est incroyable, mais tellement vrai, c'est que quoi que nous ayons fait, quoi que nous ayons dit, nous sommes coupables! Toujours !
Et pourtant, nous essayons ... à notre manière maladroite, avec les mauvais mots qui cachent de bonnes intentions.
Chaque échec est une blessure profonde, chaque espoir est une victoire fragile!
Par la justesse du jeu d'Yvan Attal, et l'incroyable maturité du texte de Florian Zeller, quand les lumières se rallument, elles éclairent nos visages, pauvres parents secoués jusqu'au fond de nos coeurs !

Magistral!