Critiques pour l'événement La Vraie Vie
3 janv. 2018
7,5/10
83
Pierre est bien nerveux, il vide la bibliothèque, déplace bibelots, photos, plantes. Que lui arrive-t-il ? la plus simple des choses, il a rencontré par hasard son idole, son maître à penser, son ancien prof de philo !

Il l’a invité à diner chez lui, et se rend compte que l’univers qui lui convient tout à fait, ainsi qu’à Florence sa femme, pourrait déplaire à Maxime Machin, c’est le nom du professeur.

Florence revient au logis. Elle est bouleversée par une rencontre sur le parking, deux enfants voulaient lui « vendre » le dernier né de la famille... Elle est psychothérapeute et devait se rendre à Lisbonne pour un colloque.

Comme un ennui ne vient jamais seul, Alice la mère de Pierre, débarque chez son fils, avec sa valise, muette comme une carpe. Pierre tente de joindre son père, mais il n’a aucune explication plausible.

Enfin, voilà l’invité tant attendu et redouté ! il ne vient pas seul, la très jeune femme qui l’accompagne, Soledad, est enceinte jusqu’aux dents !

La soirée ne se déroule pas du tout comme prévu, bien entendu. Alice semble sous le charme de Maxime, qu’elle ne cesse d’appeler Alexandre... Pierre se rend compte que Maxime et Soledad n’ont accepté l’invitation que sur un malentendu. Florence réagit comme une professionnelle, apaisant les uns et les autres.

C’est une pièce drôle, cynique et intéressante. Que ne fait-on pas par admiration aveugle, qui sans le savoir, nous pourrit bien la vie. C’est la dure vérité qui va éclater au nez de Pierre, qui en sortira grandi et adulte.

La distribution est parfaite, Guillaume de Tonquédec égal à lui-même, naturel et drôle, Léa Drucker, sait faire rire avec son ton de psycho pendant l’entretien téléphonique du début, Hélène Alexandridis, toujours parfaite, sait tout dire en ne remuant pas un cil ! Bernard Murat, cynique soixantuitard qui ne se prive pas de tacler son ancien élève, et Alka Balbir émouvante.

Fabrice Roger-Lacan, auteur prolifique (théâtre et cinéma) dont j’avais aimé « La porte à côté » dans ce théâtre, ses personnages sont toujours perdus, malgré une carapace indestructible.
13 oct. 2017
5/10
107
C'est long comme lacune !

En fin de spectacle, j'ai réveillé mes voisins qui s'étaient endormis peu après que le duo L. Drucker/G. Tonquédec ait été rejoint sur scène par les 3 autres acteurs.
Ils avaient profité du meilleur moment !

Moi, je n'ai pas eu cette chance...

Un texte sans intérêt, certains acteurs qui surjouent rendent cette pièce fade.
12 oct. 2017
6/10
116
Un texte plutôt vide pour les grands comédiens.

C'est un peu du gâchis.
19 sept. 2017
5,5/10
113
S’il ne fallait qu’une seule raison de voir la pièce, ce serait la performance d’Anne Benoit dont le rôle est presque muet et que j’ai regardée avec fascination pendant toute la pièce.

La vraie vie s’annonce comme un vaudeville contemporain écrit par Fabrice Roger-Lacan et mis en scène par Bernard Murat où contretemps et quiproquos sont les révélateurs des névroses en quête d’une vérité qui se paye leur tête. Je n’ai pas vraiment ressenti ça en assistant à la représentation. Un vaudeville, des quiproquos, des contretemps, j’attends du rythme, une pièce qui pétille, des rebondissements qui partent dans tous les sens.

J’ai vu une pièce plutôt amusante, qui vaut plus par le jeu des acteurs que par la force de son texte.
Guillaume de Tonquédec fait le job, il fait du Guillaume de Tonquédec en s’amusant, ça se sent, ça lui va bien. Le jeu de Léa Drucker, tout en finesse et en retenue, va parfaitement avec son personnage.

Surtout, surtout, j’ai apprécié le jeu d’Anne Benoit (que j’avais vue sur cette même scène dans Couple il y a quelques mois). Son rôle est presque muet, son jeu fait de gestes, de mines m’a impressionné, il y a eu des moments où j’ai cessé de suivre l’action pour la voir tellement elle était lumineuse. Bref je l’ai trouvée magique, je pourrais retourner voir la pièce pour ne plus regarder qu’elle.

Une pièce intéressante, à voir, vous l’avez compris, pour le jeu d’Anne Benoit.
16 sept. 2017
4/10
77
C'est chic, c'est creux... On ne s'ennuie pas vraiment, quoique...

La construction est classique mais la représentation ne décolle jamais. C'est écrit et joué pour le public CSP + âgé du théâtre parisien. Guillaume de Tonquédec joue toujours (avec talent) le même personnage de bourgeois "arrivé"; Léa Drucker réussi, à force de talent, à nous faire croire à son personnage assez vide. Alka Balbir est "beaucoup trop".

Ces éternelles histoires de familles, plus ou moins bien écrites, bien jouées, bien montées, vont vraiment finir par nous lasser !
15 sept. 2017
5/10
75
Tiède...

On sort une fois de plus du théâtre en étant déçu. Ce n'était pas une mauvaise soirée, loin de là. Les comédiens arrivent à faire vivre des personnages sans relief dans une histoire qui ne raconte rien.

Bon... c'est propre. Est-ce suffisant ? Non. Est-ce trop fréquent ? Oui.

Je vais éviter les grandes salles, le mainstream est en train de ronger le théâtre.