Critiques pour l'événement La veuve rusée
Mariage à l'italienne !
Auteur vénitien emblématique du XVIIIe siècle, créateur de la comédie italienne, Goldoni, avec la "Vedova scaltra" nous offre la première pièce écrite qui garde des éléments de la Commedia del Arte.
Quatre hommes épris de la même femme, jeune veuve fort séduisante, se disputent ses faveurs.
L'anglais généreux, le fougueux espagnol, le galant français et l'italien passionné.
Chacun d'eux est plein de belles paroles, mais qu'en est il vraiment de leur sincérité ?
Afin de tester leurs ardeurs, la belle, aidée de sa suivante, va leur tendre un piège dans lequel tous tomberont ......sauf un !
Goldoni s'amuse et nous ravit en brossant avec malice les travers de ses contemporains, quelque soit leur classe sociale ou leur nationalité.
Et visiblement les comédiens - quel casting de rêve ! - se régalent tout autant.
Qui de mieux qu'une belle italienne pour incarner le rôle de cette jeune femme qui se bat pour sa liberté ?
Caterina Murino, avec sa présence et son délicieux accent, donne corps et voix à cette héroïne d'un féminisme en avance pour son temps.
Aidée de sa suivante, la délicieuse et malicieuse Sarah Biasini, elle manipule tous ces hommes avec bonheur et succès.
Les quatre prétendants ne sont pas en reste. Vincent Deniard, Vincent Desagnat, Thierry Harcourt et Pierre Rochefort prêtent leur immense talent à ces jeunes fougueux dont ils n'hésitent pas à forcer le trait et c'est tant mieux.
Et puis il y a Arlequin, Arlecchino, personnage emblématique de la Commedia del Arte.
L'amoureux de Colombine, le serviteur de tous.....et surtout de lui même.
Tom Leeb est incroyable dans le rôle !
Jouant de son corps et de ses mimiques, il réjouit les spectateurs et nul doute qu'il marquera les esprits.
Il nous a vraiment fait rire à chacune de ses nombreuses apparitions.
C'est un talentueux italien, Giancarlo Marinelli, qui est aux manettes de ce formidable ballet vénitien.
Sous sa houlette, les comédiens virevoltent sans temps mort dans le sublime décor de la Sérénissime, vêtus des superbes costumes créés par l'atelier vénitien de Stefano Nicolao.
Quand la surprise et l'amour se rencontrent, quand l'Italie et la France offrent leur meilleur !
Auteur vénitien emblématique du XVIIIe siècle, créateur de la comédie italienne, Goldoni, avec la "Vedova scaltra" nous offre la première pièce écrite qui garde des éléments de la Commedia del Arte.
Quatre hommes épris de la même femme, jeune veuve fort séduisante, se disputent ses faveurs.
L'anglais généreux, le fougueux espagnol, le galant français et l'italien passionné.
Chacun d'eux est plein de belles paroles, mais qu'en est il vraiment de leur sincérité ?
Afin de tester leurs ardeurs, la belle, aidée de sa suivante, va leur tendre un piège dans lequel tous tomberont ......sauf un !
Goldoni s'amuse et nous ravit en brossant avec malice les travers de ses contemporains, quelque soit leur classe sociale ou leur nationalité.
Et visiblement les comédiens - quel casting de rêve ! - se régalent tout autant.
Qui de mieux qu'une belle italienne pour incarner le rôle de cette jeune femme qui se bat pour sa liberté ?
Caterina Murino, avec sa présence et son délicieux accent, donne corps et voix à cette héroïne d'un féminisme en avance pour son temps.
Aidée de sa suivante, la délicieuse et malicieuse Sarah Biasini, elle manipule tous ces hommes avec bonheur et succès.
Les quatre prétendants ne sont pas en reste. Vincent Deniard, Vincent Desagnat, Thierry Harcourt et Pierre Rochefort prêtent leur immense talent à ces jeunes fougueux dont ils n'hésitent pas à forcer le trait et c'est tant mieux.
Et puis il y a Arlequin, Arlecchino, personnage emblématique de la Commedia del Arte.
L'amoureux de Colombine, le serviteur de tous.....et surtout de lui même.
Tom Leeb est incroyable dans le rôle !
Jouant de son corps et de ses mimiques, il réjouit les spectateurs et nul doute qu'il marquera les esprits.
Il nous a vraiment fait rire à chacune de ses nombreuses apparitions.
C'est un talentueux italien, Giancarlo Marinelli, qui est aux manettes de ce formidable ballet vénitien.
Sous sa houlette, les comédiens virevoltent sans temps mort dans le sublime décor de la Sérénissime, vêtus des superbes costumes créés par l'atelier vénitien de Stefano Nicolao.
Quand la surprise et l'amour se rencontrent, quand l'Italie et la France offrent leur meilleur !
Comedia dell’Arte de Goldoni pour une farce légère !
Rosaura est une jeune veuve qui vit à Venise. Sa beauté et son statut attirent les hommes. Sous la pression de son oncle chez qui elle est hébergée, elle doit se remarier. Elle rencontre quatre hommes, un italien, un anglais, un français et un espagnol. Elle va faire son choix. Cela permet à Goldoni de dérouler les stéréotypes nationalistes. Chaque prétendant la courtise par des cadeaux et en viendront à se battre en duel. Finalement, Rosaura mettra en place un stratagème pour faire son choix et démasquer les prétendants peu fidèles.
L’histoire n’est pas d’une grande profondeur. Goldoni a cet intérêt pour son inspiration de la comedia dell’arte. C’est exagéré, simpliste mais on rit, on s’amuse.
J’aime Goldoni pour son environnement, son exagération, sa description de la société.
La pièce est bien montée. Costumes de qualité et multipliés. Le décor est total sur scène avec projections de vue de Venise en fond.
Le jeu est amusant tourné vers la grande comédie. On frise à plusieurs reprises le surjeu mais on ne tombe pas dedans. Tout reste une question d’appréciation par le spectateur. Hormis cet équilibre parfois instable, l’interprétation est bonne. J’ai un bémol sur la scène des duels qui est assez peu crédible.
Personnellement, j’ai aimé l’histoire, je me suis amusée. Cependant, je trouve que le décor total est trop sophistiqué, trop clinquant au risque de basculer vers le kitch. Ce ne sont que des appréciations personnelles.
Cette pièce a une histoire sympathique mais la mise en scène a des excès qui m’ont gêné.
Rosaura est une jeune veuve qui vit à Venise. Sa beauté et son statut attirent les hommes. Sous la pression de son oncle chez qui elle est hébergée, elle doit se remarier. Elle rencontre quatre hommes, un italien, un anglais, un français et un espagnol. Elle va faire son choix. Cela permet à Goldoni de dérouler les stéréotypes nationalistes. Chaque prétendant la courtise par des cadeaux et en viendront à se battre en duel. Finalement, Rosaura mettra en place un stratagème pour faire son choix et démasquer les prétendants peu fidèles.
L’histoire n’est pas d’une grande profondeur. Goldoni a cet intérêt pour son inspiration de la comedia dell’arte. C’est exagéré, simpliste mais on rit, on s’amuse.
J’aime Goldoni pour son environnement, son exagération, sa description de la société.
La pièce est bien montée. Costumes de qualité et multipliés. Le décor est total sur scène avec projections de vue de Venise en fond.
Le jeu est amusant tourné vers la grande comédie. On frise à plusieurs reprises le surjeu mais on ne tombe pas dedans. Tout reste une question d’appréciation par le spectateur. Hormis cet équilibre parfois instable, l’interprétation est bonne. J’ai un bémol sur la scène des duels qui est assez peu crédible.
Personnellement, j’ai aimé l’histoire, je me suis amusée. Cependant, je trouve que le décor total est trop sophistiqué, trop clinquant au risque de basculer vers le kitch. Ce ne sont que des appréciations personnelles.
Cette pièce a une histoire sympathique mais la mise en scène a des excès qui m’ont gêné.
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