Critiques pour l'événement La Récompense
Quel auteur ne rêve pas un jour d’un prix couronnant sa carrière ?
Martin, illustre médiéviste, a enfin reçu le Grand Prix International d’Histoire, il devrait déborder de joie, Lucas son frère le lui fait remarquer... Martin lui avoue sa peur, son angoisse, en effet, il a constaté que tous les précédents lauréats étaient morts après avoir reçu le prix. Il est convaincu de vivre ses derniers jours...
Martin devrait être heureux, il a pour compagne la ravissante et écolo Fabienne. Mais voilà tout s’écroule, Martin a eu une aventure avec Véronique sa belle-sœur, qui ne sait pas trop ce qu’elle veut, a épousé Lucas apparemment par dépit, et souhaite avant de divorcer lui avouer son aventure avec Martin. C’est sans compter sur l’attirance que Fabienne et Lucas ont l’un envers l’autre... et aussi sur la couardise de Martin qui ne veut pas s’attirer d’ennuis avec son frère !
Voilà en gros l’histoire, les comédiens sont sympathiques, on sourit, Daniel Russo porte la pièce, l’idée de départ est intéressante, mais le texte part vite vers le trio habituel mari-femme-amant. Par contre bravo pour les décors !
La scène dans le cabinet de Lucas avec Fabienne et son pendule est drôle, mais la référence à Ravaillac est un peu longue...
Dans la même veine, j’ai repensé au roman de Gaston Leroux « le Fauteuil hanté » ainsi qu’au livre de Nathalie Rheims « le fantôme du fauteuil 32 ». Dommage que l’auteur n’ait pas eu l’idée de poursuivre le même chemin.
Martin, illustre médiéviste, a enfin reçu le Grand Prix International d’Histoire, il devrait déborder de joie, Lucas son frère le lui fait remarquer... Martin lui avoue sa peur, son angoisse, en effet, il a constaté que tous les précédents lauréats étaient morts après avoir reçu le prix. Il est convaincu de vivre ses derniers jours...
Martin devrait être heureux, il a pour compagne la ravissante et écolo Fabienne. Mais voilà tout s’écroule, Martin a eu une aventure avec Véronique sa belle-sœur, qui ne sait pas trop ce qu’elle veut, a épousé Lucas apparemment par dépit, et souhaite avant de divorcer lui avouer son aventure avec Martin. C’est sans compter sur l’attirance que Fabienne et Lucas ont l’un envers l’autre... et aussi sur la couardise de Martin qui ne veut pas s’attirer d’ennuis avec son frère !
Voilà en gros l’histoire, les comédiens sont sympathiques, on sourit, Daniel Russo porte la pièce, l’idée de départ est intéressante, mais le texte part vite vers le trio habituel mari-femme-amant. Par contre bravo pour les décors !
La scène dans le cabinet de Lucas avec Fabienne et son pendule est drôle, mais la référence à Ravaillac est un peu longue...
Dans la même veine, j’ai repensé au roman de Gaston Leroux « le Fauteuil hanté » ainsi qu’au livre de Nathalie Rheims « le fantôme du fauteuil 32 ». Dommage que l’auteur n’ait pas eu l’idée de poursuivre le même chemin.
Après toutes les mauvaises critiques sur cette pièce, j'y suis allée avec des à priori. Des longueurs certes, des scènes à la fin qui pourraient être supprimées mais on passe un bon moment dans ce magnifique théâtre.
J'ai beaucoup aimé le discours sur l'histoire de Ravaillac.
C'est toujours un réel plaisir de voir Daniel Russo et Lionel Abelanski sur scène.
J'ai beaucoup aimé le discours sur l'histoire de Ravaillac.
C'est toujours un réel plaisir de voir Daniel Russo et Lionel Abelanski sur scène.
Penser à éviter aussi Edouard VII des théâtres parisiens (en + du Palais Royal et Théâtre de Paris)...
Un univers qui chancelle, un entourage qu’on ne comprend plus, une vraie raison d’angoisser, mais la vie est généreuse, à la fin elle vous récompense, en tout cas c’est la leçon que j’ai tirée en assistant à cette représentation de La Récompense au théâtre Edouard VII.
Martin (Daniel Russo) va recevoir le Grand Prix des Historiens, tous les lauréats précédents sont morts dans l’année de la réception du prix, alors forcément il a peur d’être le suivant. Avec Fabienne (Alysson Paradis), sa nouvelle compagne écofanatique, il vient assister à l’anniversaire surprise annuel de Véronique (Anne Jacquemin), la femme de son frère Lucas (Lionel Abelansky), pédiatre. Mais Lucas et Véronique se séparent, mais Martin et Véronique ont eu une aventure 5 ans auparavant, mais Véronique, mais Fabienne etc… bref un vaudeville classique, qui respecte les codes du genre, bien troussé par Gerald Sibleyras. Je l’ai trouvé un peu moins pétillant que Un Petit Jeu Sans Conséquences, et manquant d’un zeste de causticité.
Bernard Murat en a fait une belle mise en scène, le jeu de Daniel Russo et de Lionel Abelansky est bien contrôlé, à aucun moment ils ne tombent dans le travers d’en faire trop que j’ai pu voir parfois sur la même scène.
La pièce se déroule essentiellement derrière la maison de Lucas, au mur couvert de lierre, on est dans l’herbe comme on serait dans une arrière cuisine, c’est là que se passent les vraies choses, pendant que se déroulent l’anniversaire de la femme, le mariage de la fille. Hors des contraintes de la représentation, chacun se détend, se confie, les masques peuvent tomber. On est le soir, le matin, dans la journée. On sera plus tard dans une bibliothèque. La lumière et les couleurs sont vives, crues, elles apportent à la pièce le tranchant qui manque un peu au texte.
Une mise en scène efficace pour une pièce efficace, bien jouée, qui permet de passer un bon moment sans se remettre en cause, d’applaudir des comédiens de talent au sommet de leur forme… jusqu’à la récompense finale.
Martin (Daniel Russo) va recevoir le Grand Prix des Historiens, tous les lauréats précédents sont morts dans l’année de la réception du prix, alors forcément il a peur d’être le suivant. Avec Fabienne (Alysson Paradis), sa nouvelle compagne écofanatique, il vient assister à l’anniversaire surprise annuel de Véronique (Anne Jacquemin), la femme de son frère Lucas (Lionel Abelansky), pédiatre. Mais Lucas et Véronique se séparent, mais Martin et Véronique ont eu une aventure 5 ans auparavant, mais Véronique, mais Fabienne etc… bref un vaudeville classique, qui respecte les codes du genre, bien troussé par Gerald Sibleyras. Je l’ai trouvé un peu moins pétillant que Un Petit Jeu Sans Conséquences, et manquant d’un zeste de causticité.
Bernard Murat en a fait une belle mise en scène, le jeu de Daniel Russo et de Lionel Abelansky est bien contrôlé, à aucun moment ils ne tombent dans le travers d’en faire trop que j’ai pu voir parfois sur la même scène.
La pièce se déroule essentiellement derrière la maison de Lucas, au mur couvert de lierre, on est dans l’herbe comme on serait dans une arrière cuisine, c’est là que se passent les vraies choses, pendant que se déroulent l’anniversaire de la femme, le mariage de la fille. Hors des contraintes de la représentation, chacun se détend, se confie, les masques peuvent tomber. On est le soir, le matin, dans la journée. On sera plus tard dans une bibliothèque. La lumière et les couleurs sont vives, crues, elles apportent à la pièce le tranchant qui manque un peu au texte.
Une mise en scène efficace pour une pièce efficace, bien jouée, qui permet de passer un bon moment sans se remettre en cause, d’applaudir des comédiens de talent au sommet de leur forme… jusqu’à la récompense finale.
Décevant.
C'est dommage que dans un lieu comme le théâtre Edouard VII on programme des pièces sans grand éclat.
C'est une petite comédie comme on en a vu des centaines, quelques bons passages de Russeau mais c'est tout.
Ce n'est pas que les comédiens soient mauvais mais ils ne sont pas servis par le texte et cela manque de rythme.
C'est dommage que dans un lieu comme le théâtre Edouard VII on programme des pièces sans grand éclat.
C'est une petite comédie comme on en a vu des centaines, quelques bons passages de Russeau mais c'est tout.
Ce n'est pas que les comédiens soient mauvais mais ils ne sont pas servis par le texte et cela manque de rythme.
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