Critiques pour l'événement En Garde à Vue
Le film était un chef d'œuvre.
La pièce semble plus ou moins ratée. Francis LOMBRAIL ne joue pas juste, surjoue, Vladimir YORDANOFF sombre dans le rôle du commissaire imbibé seul MONTALEMBERT sort de ce naufrage théâtrale.
Un décor minimaliste mais étant donné que l'on se trouve dans un huis-clos cela ne gêne pas énormément.
La pièce semble plus ou moins ratée. Francis LOMBRAIL ne joue pas juste, surjoue, Vladimir YORDANOFF sombre dans le rôle du commissaire imbibé seul MONTALEMBERT sort de ce naufrage théâtrale.
Un décor minimaliste mais étant donné que l'on se trouve dans un huis-clos cela ne gêne pas énormément.
Reprendre sur scène un film culte n’est pas une mince affaire et pourtant si on efface de ses souvenirs les montres du cinéma français qu’étaient Michel Serrault et Lino Ventura, l’adaptation de Francis Lombrail est plutôt réussie. Le décor est un peu trop froid et ne nous fait pas oublier celui d’Éric Moulard. Thibault de Montalembert nous fait bien ressentir toute la détresse psychologique de son personnage dans la pure tradition d’un polar de la série noire. On regrettera le manque de rythme dans ce huis clos à suspens. Ça reste tout de même une très bonne pièce.
En conclusion je paraphraserai le Docteur Knock en disant que dans tout innocent il y a un coupable qui s’ignore !
En conclusion je paraphraserai le Docteur Knock en disant que dans tout innocent il y a un coupable qui s’ignore !
Les grands noms se bousculent aux portes du théâtre Hébertot. Après 12 hommes en colère (un véritable triomphe toujours à l’affiche !) et Misery, voici venir En garde à vue. Je vous passerai les références au film, ne l’ayant pas vu (oui, je sais c’est une honte).
Sur scène, rien que du beau monde : Wladimir Yordanoff, Thibault de Montalembert, Marianne Basler et Francis Lombrail.
Dès le début, la musique annonce la couleur : l’atmosphère va être angoissante et lourde. Elle l’est effectivement … même si l’humour (régulièrement très grinçant) vient alléger un peu l’ensemble. Dès le début, pourtant, un élément apparaît peu plaisant à l’œil : le décor. Sorte d’iceberg blanc échappé de l’Atlantique Nord, il ne m’est pas apparu très approprié pour cette pièce. Trop moderne, trop froid, trop décalé.
L’intrigue, adaptée du roman Brainwash, fait la part belle au suspense. Elle dissèque l’esprit humain. Cet aspect est très intéressant. Le spectateur se prend au jeu, se demandant si finalement dans cette histoire Monsieur Bergerot n’est qu’un honnête et honorable notable injustement accusé ou bien s’il est un monstre de la pire espèce. Très belles interprétations des comédiens. A noter notamment celle de Thibaut de Montalembert, aussi glaçante que captivante.
Tout est donc merveilleux ? Non, car à quelques reprises, mon esprit est parti en vadrouille, ne parvenant pas à me passionner totalement pour cette intrigue. Quelques moments ont suscité chez moi une petite lassitude. Est-ce le rythme très (trop ?) lent, la froideur de l’ambiance ou du jeu, je ne saurais dire …
En quittant le théâtre, j’ai l’impression de ne pas avoir perdu mon temps, mais je ne ressens pas un enthousiasme débordant non plus.
Sur scène, rien que du beau monde : Wladimir Yordanoff, Thibault de Montalembert, Marianne Basler et Francis Lombrail.
Dès le début, la musique annonce la couleur : l’atmosphère va être angoissante et lourde. Elle l’est effectivement … même si l’humour (régulièrement très grinçant) vient alléger un peu l’ensemble. Dès le début, pourtant, un élément apparaît peu plaisant à l’œil : le décor. Sorte d’iceberg blanc échappé de l’Atlantique Nord, il ne m’est pas apparu très approprié pour cette pièce. Trop moderne, trop froid, trop décalé.
L’intrigue, adaptée du roman Brainwash, fait la part belle au suspense. Elle dissèque l’esprit humain. Cet aspect est très intéressant. Le spectateur se prend au jeu, se demandant si finalement dans cette histoire Monsieur Bergerot n’est qu’un honnête et honorable notable injustement accusé ou bien s’il est un monstre de la pire espèce. Très belles interprétations des comédiens. A noter notamment celle de Thibaut de Montalembert, aussi glaçante que captivante.
Tout est donc merveilleux ? Non, car à quelques reprises, mon esprit est parti en vadrouille, ne parvenant pas à me passionner totalement pour cette intrigue. Quelques moments ont suscité chez moi une petite lassitude. Est-ce le rythme très (trop ?) lent, la froideur de l’ambiance ou du jeu, je ne saurais dire …
En quittant le théâtre, j’ai l’impression de ne pas avoir perdu mon temps, mais je ne ressens pas un enthousiasme débordant non plus.
Il est toujours un peu risqué d'aller voir une pièce qui a été montée après un film.
Dans "La machine de Turing", le pari était réussi, même si le fait de connaître l'issue de l'histoire a enlevé un peu de son intérêt pour moi, alors qu'une amie qui m’accompagnait ce soir-là et qui n'avait pas vu le film, était enchantée. C'est peu dire en revanche - et d'autres l'ont dit - que la "Garde à vue" du Hébertot n'est pas à la hauteur du film de Miller. Je n'ai rien à redire du jeu de MM. Yordanoff et Lombrail; Mme Basler ne m'a pas convaincu du tout.
Tout comme le décor, que je trouvais pauvre. Mais comme beaucoup, je suppose, j'y suis surtout allé pour voir Montalambert que je connaissais bien sûr pour l'avoir vu dans "Dix pour cent". Lui, plus la qualité du texte, sauvent ce spectacle d'un naufrage complet; mais je reste sur une déception.
Dans "La machine de Turing", le pari était réussi, même si le fait de connaître l'issue de l'histoire a enlevé un peu de son intérêt pour moi, alors qu'une amie qui m’accompagnait ce soir-là et qui n'avait pas vu le film, était enchantée. C'est peu dire en revanche - et d'autres l'ont dit - que la "Garde à vue" du Hébertot n'est pas à la hauteur du film de Miller. Je n'ai rien à redire du jeu de MM. Yordanoff et Lombrail; Mme Basler ne m'a pas convaincu du tout.
Tout comme le décor, que je trouvais pauvre. Mais comme beaucoup, je suppose, j'y suis surtout allé pour voir Montalambert que je connaissais bien sûr pour l'avoir vu dans "Dix pour cent". Lui, plus la qualité du texte, sauvent ce spectacle d'un naufrage complet; mais je reste sur une déception.
A cause de ce qu’avait produit Claude Miller en 1981, la barre était haute, incontestablement, et, malheureusement, la pièce mise en scène par Charles Tordjman est très largement passée en dessous.
S’il n’y avait eu Thibault de Montalembert, dont la voix et le jeu nous ont parus remarquables ainsi que celui de Marianne Basler, touchante en épouse castratrice, l’interprétation générale aurait été proche du naufrage. Francis Lombrail frise le grotesque en ancien para militaire reconvertit dans la Police et adepte du passage à tabac et Wladimir Yordanoff est trop peu audible et convaincant dans son rôle de Commissaire de Police.
Mais que dire de la mise en scène ? : Nous l’avons trouvée inexistante, insipide, sans rythme, incapable de faire décoller ce drame humain, frisant même le ridicule avec la parodie de suicide de « Madame » avant le noir final. Bien que peu en rapport avec le lieu suggéré, finalement, le décor, dont l’épure est originale, souligne parfaitement la platitude de la mise en scène ! Non, en vérité, si Th. De Montalembert (et soyons justes un peu Marianne Basler), ne nous avait pas captivé par son talent, nous aurions de nous-mêmes levé la mesure de garde à vue prise à notre encontre par l’idée que nous nous faisions d’aller voir ces comédiens dans cette magnifique et terrifiante histoire.
S’il n’y avait eu Thibault de Montalembert, dont la voix et le jeu nous ont parus remarquables ainsi que celui de Marianne Basler, touchante en épouse castratrice, l’interprétation générale aurait été proche du naufrage. Francis Lombrail frise le grotesque en ancien para militaire reconvertit dans la Police et adepte du passage à tabac et Wladimir Yordanoff est trop peu audible et convaincant dans son rôle de Commissaire de Police.
Mais que dire de la mise en scène ? : Nous l’avons trouvée inexistante, insipide, sans rythme, incapable de faire décoller ce drame humain, frisant même le ridicule avec la parodie de suicide de « Madame » avant le noir final. Bien que peu en rapport avec le lieu suggéré, finalement, le décor, dont l’épure est originale, souligne parfaitement la platitude de la mise en scène ! Non, en vérité, si Th. De Montalembert (et soyons justes un peu Marianne Basler), ne nous avait pas captivé par son talent, nous aurions de nous-mêmes levé la mesure de garde à vue prise à notre encontre par l’idée que nous nous faisions d’aller voir ces comédiens dans cette magnifique et terrifiante histoire.
De la tension, de l'ironie macabre, du dédain pathétique... Un matamore imbécile, un coupable idéal, une épouse désenchantée, un commissaire dans le doute.
Un jeu d'acteur au millimètre pour une pièce - et un sujet - des plus difficiles.
Un jeu d'acteur au millimètre pour une pièce - et un sujet - des plus difficiles.
C'est plutôt sympa, on se laisse prendre au jeu. Le théâtre est charmant, la mise en scène sobre et sympathique. Mais les dialogues restent peu originaux et parfois grossiers.
Un bon moment, si vous passez par là, sans plus.
Un bon moment, si vous passez par là, sans plus.
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