Les « D.I.V.A » sont divines comme les « Divalala » sauf qu’au lieu d’un trio c’est un quintette de chanteuses lyriques qui sont à l’Opéra ce que les autres sont à la variété.

Elles sont accompagnées en live par un remarquable quartet à cordes pour revisiter avec humour les grands airs d’Opéra. Il y a du Gauthier dans les costumes de Michel Dussara et les incoyable coiffures sont à la manière des meveilleuses du XVIIIe siècle. Les mélomanes resteront sur leur faim, pour les autres c’est une approche des grands airs de l’opéra avant d’aller affronter quatre heures durant des œuvres intégrales. Plaisante et loufoque mise en scène de Manon Savary la digne fille de son père. Les cantatrices Flore Philis et Marie Menand mènent à la baguette ce spectacle rythmé, chic et déjanté.

Jolie surprise que ce spectacle mis en scène par la fille de Jérôme Savary. Chacune a sa personnalité et son costume.

Le choix de ces derniers est bien fait. J'ai beaucoup aimé celle qui porte la tenue rose et qui a l'air si ingénue. Idem pour celle dont la tenue gotique, est parfaite pour interpréter un extrait de Carmen de Bizet. On reconnait souvent les airs qu'elles interprètent mais n'étant pas moi-même férue d'opéra, j'en ai découvert de nombreux que je ne connaissais pas. Très bon spectacle. Je pense que le bouche à oreilles a fait son chemin car le spectacle semble avoir été prolongé.

Enfin, ce qui est également très agréable c'est de pouvoir à la fin du spectacle poser à leur côté pour une photo souvenir dans leur costume de scène. Elles sont toutes les quatre adorables et se prêtent au jeu. Encore une jolie surprise bienvenue.

Les DIVA performent ! Des voix sublimes et un quatuor à cordes installé dans une loge pour les accompagner.
Elles désacralisent l'opéra.
C’est une très bonne entrée en matière pour les "novices" de l’opéra. Pas sure que les "puristes" y adhérent du fait de la fantaisie apportée à ce spectacle.
Le décor, les performances de chaque chanteuse lyrique sont à féliciter.
J’y ai pris du plaisir et c’est bien là l’essentiel !

Souvenez-vous de ces boites à musique, sur lesquelles était juchée une petite poupée ? Et bien c’est ce que nous avons sur scène au Montparnasse !

Cinq charmantes poupées sur de gros cubes qui prennent les couleurs des airs qu’elles interprètent. Ouf, ce n’est pas de la parodie d’opéra ! pas non plus une véritable représentation mais ces jeunes femmes, soprane ou mezzo, nous enchantent et nous font bien rire par leurs facéties.

Elles chantent à merveille, ce sont de vraies chanteuses lyriques, et elles tiennent leurs registres ainsi que ceux des ténors ou barytons, tout dépend des rôles. Car de Traviata, Don Giovanni, La Flûte enchantée, Carmen et Tosca, les pages lyriques s’envolent dans le théâtre, tous les rôles sont tenus.

Ce sont de forts caractères, il y a la glamoureuse Violetta, un peu pimbêche et puis la petite fée rose qui s’inquiète de voir Don Gio, et aussi la maîtresse femme avec armature à la Gautier, la sportive pom-pom girl revisitant Carmen et la trash et son collant déchiré sur un joli pourpoint qui passe de Don Giovanni à Scarpia sans soucis !

Le quatuor à cordes les accompagnent avec talent, car tout est en direct, pas de bande-son !

Les costumes sont beaux, les filles mènent la revue avec passion et humour, grâce à une très belle mise en scène de Manon Savary.

Divines, Inouies, Vraies, Audacieuses !

Les « DIVA » sont divines comme les « Divalala » sauf qu’au lieu d’un trio c’est un quintette de chanteuses lyriques qui sont à l’Opéra ce que les autres sont à la variété.

Elles sont accompagnées en live par un remarquable quartet à cordes pour revisiter avec humour les grands airs d’Opéra. Il y a du Gauthier dans les costumes de Michel Dussara et les incoyables coiffures sont à la manière des merveilleuses du XVIIIe siècle. Les mélomanes resteront sur leur faim, pour les autres c’est une approche des grands airs de l’opéra avant d’aller affronter quatre heures durant des œuvres intégrales.

Plaisante et loufoque mise en scène de Manon Savary la digne fille de son père. Les cantatrices Flore Philis et Marie Menand mènent à la baguette ce spectacle rythmé, chic et déjanté.

Quelle bonne idée !

En plus de démocratiser l'opéra, ces cantatrices au look improbable revisitent les œuvres avec beaucoup d'originalité.

De plus, elles performent en reprenant des airs chantées habituellement par des hommes : Don Giovanni et Tosca par exemple. Chapeau bas à mademoiselle Savari, la digne fille de son père qui réalise une mise en scène ciselée.

Je conseille vivement !

Les Divas sont cinq sur scène figées comme des mannequins sur des podiums, avec des looks à la drag queen et la chevelure choucroutée à souhait.

Tout commence par un petit air qui ne nous est pas inconnu : Brindisi : Libiamo ne' lieti calici de la Traviata et voilà que les mannequins s'animent. Elles chantent, font les chœurs et elles le font avec brio accompagné par un quatuor à cordes qui occupe une loge proche de la scène.

Nous voilà partis pour écouter les principaux airs de la Traviata, Dom Juan, la Flute enchantée, Carmen, Tosca et les contes d'Hoffmann pendant 1h30. Pour moi, c'est un bon choix car les 6 sont dans mon top 10 opéras. Cela peut s'avérer pourtant un peu frustrant de n'avoir que des extraits quand le talent est là pour les chanter mais en fait il faut profiter de la mise en scène de ces airs et du fait qu'elles jouent la comédie tout en chantant, exercice au combien périlleux tout en restant parfaitement juste.

Bref on revisite six histoires et on ressort avec le sourire et une furieuse envie d'aller à l'opéra.

Cinq charmantes et truculentes divas au look d'enfer, entre rock-stars et drag-queens, nous conquièrent de leurs voix splendides dans une revue de l’extraordinaire aux accents déjantés de nuits parisiennes dans des rêves improbables et fous.

Des airs d'opéra réjouissants et délicieux au programme de ce spectacle furieux et extravagant de cinq chanteuses lyriques à la fougue délirante, accompagnées d’un quatuor à cordes sage et pertinent. De Verdi à Mozart en passant par Bizet et Puccini jusqu’à Offenbach, l’émotion passe la rampe, les sensations nous enveloppent, le plaisir va grandissant.

Juchées sur des podiums éclairés façon disco ou jouant à la manière de stars sur le devant de la scène, elles semblent se moquer de leurs personnages autant qu’elles en jouent pour nous régaler d'une musique vocale de qualité. Musicalité de premier ordre, voix claires, justes et posées, aux coffres de velours, à la tessiture étendue et la puissance nécessaire quand les airs du répertoire le réclament.

C’est drôle et surprenant, calé au cordeau, beau comme leurs coiffes en pièce montée des grands jours ou en omelette norvégienne aux allures de barbe à papa.

De la belle musique, fameuse et accessible, chantée avec brio. Un petit délice d’opéra qui s’invite au music-hall. Cette découverte ou ces retrouvailles d’airs connus sont donnés dans une folie spectaculaire qui n’enlève rien à l’exigence musicale. L'ensemble se révèle une gageure réussie.

Le public est conquis et sort le sourire aux lèvres, du bonheur plein les oreilles. Une soirée musicale foldingue de qualité. Courez-y !

Un trait d'archer venu des loges et la scène, composée de 5 statues sur leurs socles, va s'animer aux rythmes de Verdi, Mozart, Offenbach...
Coiffées de hautes perruques et ceintes dans des habits originaux, j'ai eu plaisir à suivre pour la première, la Tosca, Carmen...
Beaucoup de fraîcheur et une composition assez drôle.

Ce spectacle d'opéra est très divertissant ; il s'adresse malgré tout, à un public plutôt connaisseur (ou bien à ceux qui veulent découvrir ces extraits d'opéra dans un cadre différent).