Critiques pour l'événement Comme il vous plaira
Christophe Rauck s'est lancé un défi en mettant en scène "Comme il vous plaira" de William Shakespeare. Une pièce assez peu jouée. Une chose qui a piqué ma curiosité pour aller la découvrir au Théâtre 71 qui ose les spectacles les plus improbables. Comme à son habitude, une mise en scène contemporaine nous est proposée. D'ailleurs, comment pouvions-nous en douter. Dès les premières minutes, on voit sur le plateau deux micros sur pied. Puis deux femmes arrivent en robe d'époque puis un fou en vêtement moderne. L'esprit de la pièce est posée.
Les décors simples et efficaces suffisent à nous guider dans une comédie naturaliste romantique. Fou, mélancolique, frère trahi, femmes travestis, amoureux transis, amour impossible... les gens, les situations cocasses et improbables ne manquent pas. On passe du château, à un combat de luchadores à une scène d'apprentissage affectif et tout avec du sens. L'histoire se termine dans un happy end avec un quadruple mariage. Quoi demander de mieux?
Comment ne passer un aussi bon moment avec un metteur en scène qui sait ce qu'il veut et des comédiens qui mettent tout leur coeur? On ne peut pas et les presque 3h de spectacle passent à toute vitesse.
Les décors simples et efficaces suffisent à nous guider dans une comédie naturaliste romantique. Fou, mélancolique, frère trahi, femmes travestis, amoureux transis, amour impossible... les gens, les situations cocasses et improbables ne manquent pas. On passe du château, à un combat de luchadores à une scène d'apprentissage affectif et tout avec du sens. L'histoire se termine dans un happy end avec un quadruple mariage. Quoi demander de mieux?
Comment ne passer un aussi bon moment avec un metteur en scène qui sait ce qu'il veut et des comédiens qui mettent tout leur coeur? On ne peut pas et les presque 3h de spectacle passent à toute vitesse.
Le 28/03, 19h30, Paris
Quand le spectacle commence, nous entendons un bruit d’eau, de tempête. La scène n’est pas encore éclairée, mais déjà on peut se demander si Christophe Rauck ne s’est pas trompé de pièce puisqu’il n’est jamais question de tempête dans Comme il vous plaira. Enfin passons, mais, nous allons le voir, il n’y a pas que cela.
Christophe Rauck monte pour la deuxième fois cette pièce de Shakespeare. Il mêle ici les genres, les époques et les esthétiques théâtrales.
Deux micros sur pied sont déposés pour la première scène aux deux extrémités du plateau. Les premières répliques sont entendues par leur intermédiaire, puis nous pouvons entendre Jean François Lombard chanter (au passage, il est regrettable qu’une liste des chansons ne soit pas fournie car certaines sont vraiment magnifiques, et l’on aimerait pouvoir les retrouver aisément). Nous reconnaissons tout de même Purcell ainsi qu’une chanson de Craig Armstrong Let no man steal your thyme chantée par Cécil Garcia Fogel (Rosalinde) (assez loin toutefois de la sublime interprétation de Carey Mulligan dans le film de Thomas Vinterberg Far from the madding crowd).
Ce spectacle mêle donc le texte de Shakespeare et des chansons baroques anglaises qui rappellent opportunément l’atmosphère britannique du XVIème siècle.
Elles dynamisent en effet la représentation en lui donnant une grande partie de son intérêt. Hélas, à l’exception de ces moments, on a surtout affaire à une suite de scènes de conservatoire appartenant à différents univers. Les comédiens sont parfois en costumes contemporains, ils s’allongent au sol et parlent presque en criant dans un micro, alors qu’à d’autres moments ils sont en costumes de l’époque élisabéthaine. Où est la cohérence ?
La morale de l’histoire : on ne peut pas faire ce qu’il nous plait avec Comme il vous plaira, même si Christophe Rauck a fait comme ça lui chante !
Quand le spectacle commence, nous entendons un bruit d’eau, de tempête. La scène n’est pas encore éclairée, mais déjà on peut se demander si Christophe Rauck ne s’est pas trompé de pièce puisqu’il n’est jamais question de tempête dans Comme il vous plaira. Enfin passons, mais, nous allons le voir, il n’y a pas que cela.
Christophe Rauck monte pour la deuxième fois cette pièce de Shakespeare. Il mêle ici les genres, les époques et les esthétiques théâtrales.
Deux micros sur pied sont déposés pour la première scène aux deux extrémités du plateau. Les premières répliques sont entendues par leur intermédiaire, puis nous pouvons entendre Jean François Lombard chanter (au passage, il est regrettable qu’une liste des chansons ne soit pas fournie car certaines sont vraiment magnifiques, et l’on aimerait pouvoir les retrouver aisément). Nous reconnaissons tout de même Purcell ainsi qu’une chanson de Craig Armstrong Let no man steal your thyme chantée par Cécil Garcia Fogel (Rosalinde) (assez loin toutefois de la sublime interprétation de Carey Mulligan dans le film de Thomas Vinterberg Far from the madding crowd).
Ce spectacle mêle donc le texte de Shakespeare et des chansons baroques anglaises qui rappellent opportunément l’atmosphère britannique du XVIème siècle.
Elles dynamisent en effet la représentation en lui donnant une grande partie de son intérêt. Hélas, à l’exception de ces moments, on a surtout affaire à une suite de scènes de conservatoire appartenant à différents univers. Les comédiens sont parfois en costumes contemporains, ils s’allongent au sol et parlent presque en criant dans un micro, alors qu’à d’autres moments ils sont en costumes de l’époque élisabéthaine. Où est la cohérence ?
La morale de l’histoire : on ne peut pas faire ce qu’il nous plait avec Comme il vous plaira, même si Christophe Rauck a fait comme ça lui chante !
Je t'avoue ne pas avoir compris l'intérêt des micros. Je suis rassurée, toi non plus :)
Mardi 10 avril 2018
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