Critiques pour l'événement Comme en 14
Lors la 1ère guerre mondiale, dans un hôpital, trois infirmières s’occupent de nombreux soldats blessés au front. Dévouement, investissement de ces infirmières qui continuent à soigner malgré le conflit et malgré le manque de moyens.
L’infirmière chef est pleine d’attention pour les deux autres infirmières en dépit d’une attitude sévère et parfois rigide. Elle les surveille, les aide, prend soin d’elles. Une infirmière est pacifiste, impensable à cette époque revancharde. L’autre est amoureuse d’un bourgeois parti au front. Elle doit se marier.
Dans l’hôpital, un soldat doit être amputé. Sa mère est présente avec son deuxième fils autiste. L’absence d’une infirmière fera que la mère assiste le médecin lors de l’amputation avec l’infirmière chef. Courage de cette femme versée dans le malheur. Le groupe apprend la mort du fiancé de l’infirmière lors de son absence. Celle-ci revient et annonce qu’elle attend un enfant mais ne sait pas que son fiancé est mort. Aucune n’aura le courage de le lui dire.
Toute l’histoire raconte une tranche de vie dans un monde de femmes courageuses pendant la guerre. Le texte n’est pas hors du commun. L’intérêt descriptif et historique est fort.
Marie Vincent porte la pièce. Elle donne tout le rythme et son interprétation est excellente. La pièce est bien jouée. Personnellement, je n’ai pas accroché au jeu de Virginie Lemoine, au point de trouver que c’était surjoué. Mais ce n’est qu’un avis personnel.
Mise en scène classique sans grande surprise.
Un poil trop long car le texte manque d’intensité.
L’infirmière chef est pleine d’attention pour les deux autres infirmières en dépit d’une attitude sévère et parfois rigide. Elle les surveille, les aide, prend soin d’elles. Une infirmière est pacifiste, impensable à cette époque revancharde. L’autre est amoureuse d’un bourgeois parti au front. Elle doit se marier.
Dans l’hôpital, un soldat doit être amputé. Sa mère est présente avec son deuxième fils autiste. L’absence d’une infirmière fera que la mère assiste le médecin lors de l’amputation avec l’infirmière chef. Courage de cette femme versée dans le malheur. Le groupe apprend la mort du fiancé de l’infirmière lors de son absence. Celle-ci revient et annonce qu’elle attend un enfant mais ne sait pas que son fiancé est mort. Aucune n’aura le courage de le lui dire.
Toute l’histoire raconte une tranche de vie dans un monde de femmes courageuses pendant la guerre. Le texte n’est pas hors du commun. L’intérêt descriptif et historique est fort.
Marie Vincent porte la pièce. Elle donne tout le rythme et son interprétation est excellente. La pièce est bien jouée. Personnellement, je n’ai pas accroché au jeu de Virginie Lemoine, au point de trouver que c’était surjoué. Mais ce n’est qu’un avis personnel.
Mise en scène classique sans grande surprise.
Un poil trop long car le texte manque d’intensité.
Le titre de la pièce fait référence à l’expression « C’est reparti comme en 14 », expression liée à la 1ére guerre mondiale et qui évoque une situation d’enthousiasme, d’entrain alors que les circonstances ne s’y prêtent pas.
Nous sommes transportés à Noël 1917, en pleine guerre, dans un hôpital, tenu par des femmes. Alors évidemment, les circonstances ne se prêtent pas à la joie et la gaité. Pourtant, ces femmes vont continuer à vivre, à chanter, à rire, à aimer et à faire partager tout cela aux hommes blessés de guerre.
Le sujet est difficile et lourd mais nous sommes emportés dans ces jours de Noël où le quotidien est fait de petits riens (une tasse de café chaud, un fou rire…), d’espoirs, d’actes médicaux, de drames, de « rebellions », auquel l’urgence de vivre donne une tonalité particulière.
C’est une pièce qui fait honneur aux femmes et ça fait du bien ! Ces femmes qui, bien au-delà d’être un soutien pour les hommes partis à la guerre, ont assumé un rôle de premier plan, elles se sont organisées et ont été un rouage indispensable de l’époque.
Nous sommes emportés par leur énergie communicative, par la force du collectif, par leur soutien envers et contre tout. La guerre a presque « gommé » leur position sociale dans leurs rapports humains. Ce qui compte c’est d’être rassemblé, de faire face ensemble pour avancer.
On ne voit pas la guerre sur scène ; tout se passe dans la pièce « de repos » des infirmières et pourtant on se sent plongés en 1917 grâce à la mise en scène, aux décors, aux costumes, à l’habillage sonore… Tout est au service de l’immersion dans la pièce.
C’est remarquablement bien joué et les dialogues sont savoureux. Mention particulière pour le duo Virginie Lemoine, très juste en comtesse toute en tension et retenue, et Marie Vincent, infirmière en chef, débordante de vitalité et d’énergie communicative.
Un tout petit bémol, la pièce gagnerait à être un peu plus courte.
Pour les restaurants, vous trouverez forcément votre bonheur dans le coin. J’ai essayé L’Illusion à 150 m du théâtre, carte courte et bonne. A recommander aussi !
Nous sommes transportés à Noël 1917, en pleine guerre, dans un hôpital, tenu par des femmes. Alors évidemment, les circonstances ne se prêtent pas à la joie et la gaité. Pourtant, ces femmes vont continuer à vivre, à chanter, à rire, à aimer et à faire partager tout cela aux hommes blessés de guerre.
Le sujet est difficile et lourd mais nous sommes emportés dans ces jours de Noël où le quotidien est fait de petits riens (une tasse de café chaud, un fou rire…), d’espoirs, d’actes médicaux, de drames, de « rebellions », auquel l’urgence de vivre donne une tonalité particulière.
C’est une pièce qui fait honneur aux femmes et ça fait du bien ! Ces femmes qui, bien au-delà d’être un soutien pour les hommes partis à la guerre, ont assumé un rôle de premier plan, elles se sont organisées et ont été un rouage indispensable de l’époque.
Nous sommes emportés par leur énergie communicative, par la force du collectif, par leur soutien envers et contre tout. La guerre a presque « gommé » leur position sociale dans leurs rapports humains. Ce qui compte c’est d’être rassemblé, de faire face ensemble pour avancer.
On ne voit pas la guerre sur scène ; tout se passe dans la pièce « de repos » des infirmières et pourtant on se sent plongés en 1917 grâce à la mise en scène, aux décors, aux costumes, à l’habillage sonore… Tout est au service de l’immersion dans la pièce.
C’est remarquablement bien joué et les dialogues sont savoureux. Mention particulière pour le duo Virginie Lemoine, très juste en comtesse toute en tension et retenue, et Marie Vincent, infirmière en chef, débordante de vitalité et d’énergie communicative.
Un tout petit bémol, la pièce gagnerait à être un peu plus courte.
Pour les restaurants, vous trouverez forcément votre bonheur dans le coin. J’ai essayé L’Illusion à 150 m du théâtre, carte courte et bonne. A recommander aussi !
Quand le théâtre parle de guerre, il s’agit bien souvent du second conflit mondial.
Quand le théâtre parle de guerre, il évoque en général la vie des soldats.
Comme en 14, en s’arrêtant sur le quotidien vécu par des infirmières d’un hôpital derrière la ligne de front à l’hiver 1917, fait preuve d’une originalité bienvenue. Signé Dany Laurent, le texte se penche sur le difficile rôle des femmes pendant la guerre. Une histoire pleine d’émotion, mais sans pathos. Une ambiance parfaitement retranscrite par la mise en scène d’Yves Pignot.
Dans un décor qui emplit totalement la scène, quatre comédiennes et un comédien évoluent pendant près de deux heures de spectacle.
Élément central faisant le lien avec ses partenaires, Marie Vincent, incarnant l’infirmière Marguerite, porte véritablement le rythme de la pièce et offre au spectateur une interprétation oscillant entre force et humanité.
Ariane Brousse et Katia Miran, les infirmières bénévoles, sous des airs de jeunes filles insouciantes vont se révéler être des actrices politiques investies. Elles donnent corps à leurs personnages avec une belle énergie et une certaine luminosité.
Virginie Lemoine, quant à elle, est surprenante dans le rôle d’Adrienne. Femme de la haute société, déjà dévastée par la mort de son époux au front, elle va devoir à nouveau faire face à l’adversité lors du retour de son fils aîné. Une situation qui va ébranler ses certitudes. Le masque de tristesse affiché par la comédienne est saisissant. Elle paraît absente et pourtant tellement présente sur scène. Chaque pas, chaque attitude traduit les souffrances endurées par cette femme.
Enfin, Axel Huet écope du rôle de Pierre, fils simplet de la comtesse. Exigeant justesse et finesse pour ne pas verser dans la caricature, le comédien s’en sort avec brio en donnant une belle consistance à ce personnage.
Malgré une petite longueur sur la fin, Comme en 14 n’en demeure pas moins une pièce qui vaut d’être vue.
Quand le théâtre parle de guerre, il évoque en général la vie des soldats.
Comme en 14, en s’arrêtant sur le quotidien vécu par des infirmières d’un hôpital derrière la ligne de front à l’hiver 1917, fait preuve d’une originalité bienvenue. Signé Dany Laurent, le texte se penche sur le difficile rôle des femmes pendant la guerre. Une histoire pleine d’émotion, mais sans pathos. Une ambiance parfaitement retranscrite par la mise en scène d’Yves Pignot.
Dans un décor qui emplit totalement la scène, quatre comédiennes et un comédien évoluent pendant près de deux heures de spectacle.
Élément central faisant le lien avec ses partenaires, Marie Vincent, incarnant l’infirmière Marguerite, porte véritablement le rythme de la pièce et offre au spectateur une interprétation oscillant entre force et humanité.
Ariane Brousse et Katia Miran, les infirmières bénévoles, sous des airs de jeunes filles insouciantes vont se révéler être des actrices politiques investies. Elles donnent corps à leurs personnages avec une belle énergie et une certaine luminosité.
Virginie Lemoine, quant à elle, est surprenante dans le rôle d’Adrienne. Femme de la haute société, déjà dévastée par la mort de son époux au front, elle va devoir à nouveau faire face à l’adversité lors du retour de son fils aîné. Une situation qui va ébranler ses certitudes. Le masque de tristesse affiché par la comédienne est saisissant. Elle paraît absente et pourtant tellement présente sur scène. Chaque pas, chaque attitude traduit les souffrances endurées par cette femme.
Enfin, Axel Huet écope du rôle de Pierre, fils simplet de la comtesse. Exigeant justesse et finesse pour ne pas verser dans la caricature, le comédien s’en sort avec brio en donnant une belle consistance à ce personnage.
Malgré une petite longueur sur la fin, Comme en 14 n’en demeure pas moins une pièce qui vaut d’être vue.
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