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La Nouvelle Claque
La Nouvelle Claque
Superhéroïne
28 ans
20 espions
espionner Ne plus espionner
Il n'y aurait pas de théâtre sans spectateur et malgré mon jeune âge je suis déjà une spectatrice assidue et exigeante.

Mes critiques sans coupures sont à retrouver sur mon blog!
Son blog : https://lanouvelleclaque.fr
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Ses critiques

144 critiques
Pierre Richard, Monsieur X

Pierre Richard, Monsieur X

7/10
11
Sur scène, monsieur X s'éveille. Avec la gestuelle de personnage burlesque et gaffeur qu’on lui connait, Pierre Richard incarne durant 1h20 ce monsieur X, un retraité seul mais bourré d'imagination.

J’ai d’abord été étonnée par le décor chargé de cette pièce avant de comprendre : le lieu et tout ce qu’il contient prend peu à peu vie et sert à l’enchaînement des sketchs qui rythment le spectacle. Ce grand clown dégingandé et au look ringard nous livre son « solo visuel », à la fois facétieux et plein de la malice.

L’appartement occupé par Monsieur X semble être un lieu fantastique, entre Fantasia et le Monde de Narnia. Tantôt sous-marin ou atelier d’artiste, l’appartement se transforme au rythme du soleil et des heures qui passent. On y croise des cafetières chantantes, des courriers qui pleurent, des murs qui crient et des souvenirs qui ronflent. Tout devient l’occasion d’une aventure et d’une évasion dans les bras des rêves et des souvenirs, parfois dérangés par l’extérieur qui semble vouloir s’inviter chez lui. Le message est simple : attention, de la monotonie et de la solitude d’une vie de retraité s’échappe plus de vie qu’on ne croit !

La musique, omniprésente dans ce monde sans parole et créée par Ibrahim Maalouf, accompagne l’homme sur scène. Une musique aux pointes électro que j’ajouterais bien à ma playlist et qui participe au charme de cette pièce décidément bien taillée pour Pierre Richard.

La metteure en scène Mathilda May a su insuffler à ce spectacle le mordant pour faire de ce « Monsieur X » un spectacle nuage, un poil trop long peut-être, mais tendre et drôle. C'est une agréable pause dans la frénésie des mots et de nos vies de parisiens désenchantés.

A apprécier !
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Othello, Arnaud Churin

Othello, Arnaud Churin

6/10
17
Il y du bon et du moins, bon, de l’osé et du convenu, du superflu et du nécessaire dans cet Othello mis en scène par Arnaud Churin.

Un peu sage dans l’ensemble, manquant de mordant mais si intéressante, cette mise en scène d’Othello vient nous susurrer deux trois idées importantes. Au départ un parti pris : Othello sera le seul blanc d’une distribution composée d’acteurs noirs. Le “maure” devient le “caucasien”.

Othello épouse en secret Desdémone contre l’avis de son père Brabantio qui, l’apprenant, demande au doge de Venise de lui rendre justice. Othello est soutenu par celui-ci et même promu gouverneur de Chypre où il doit partir sur le champ pour repousser les Ottomans. Comblé, Othello part avec sa belle Desdémone. Loin de la patrie, Iago qui hait Othello tissera sa toile pour le faire chuter en le poussant au meurtre de sa belle Desdémone, accusée d’infidélité avec le lieutenant Cassio. Fou de jalousie, Othello se laissera prendre au piège de Iago qu’il croit honnête et qu’il estime avant de se donner la mort en apprenant son erreur. Émilia, femme de Iago et servante de Desdémone (la talentueuse Astrid Bayiha) y laisse aussi la vie pour avoir levé le voile sur l’ignobilité de son mari qui la tue pour cet affront. Dans cette mise en scène, j’ai d’abord pris peur à l’idée que cette inversion de distribution puisse faire paraître Othello non plus comme le paria vilipendé pour son origine mais comme un simple anti-héros; et donc atténuer le propos du rejet raciste dont il est sujet dans la pièce. Car d’une certaine manière, c’est à un “Autre” faible parce qu’il est minoritaire auquel Iago s’attaque- et l’on atterrit alors dans une autre forme de rejet qu’est le rejet du plus faible socialement, rejet très actuel, mais à comprendre différemment. Mais au delà de ce décentrement, l’interprétation par des acteurs noirs ou blancs ne change en aucun cas l’essence des personnages.

La jalousie meurtrière d’Othello, sa folie comme la cruauté du personnage de Iago jaillissent du même universel terreau qu’il convient d’appeler Homme. Othello est fait de ce coeur corrosif prêt à s’enflammer au moindre tison attisé par Iago. Ces deux-là ont le mal dans le coeur et rien n’atténue les traits des caractères imaginés par Shakespeare. Rien, dis-je? Pas tout à fait... Sur scène la pièce se déploie à la manière des tableaux de Bob Wilson : très esthétiques, épurés, en jeu d’ombre et de lumière, usant de voiles tournants pour créer des espaces à contrastes. Beau mais en somme assez froid. Cette esthétique est prolongée par des costumes japonisants, sortes de kimonos accompagnés de gestes d’arts martiaux. Et d’un coup nous nous retrouvons éloignés des passions et des tempêtes qu’on imagine s’abattre sur l’esprit d’Othello. Au lieu d’un homme de guerre tempétueux, Mathieu Genet est un Othello filiforme et hargneux, usant d’une diction plate, ou plutôt qui ne permet de déceler chez lui ni passion dévorante ni dégoût enfiévré. Tout est plus calme, en retenue : les samouraïs gardent le contrôle, ne perdent que rarement la face. Cet Othello est un parvenu qui ne fait naître aucune compassion pour son sort. Desdémone au contraire est au plus juste dans le rôle de la femme vertueuse et sans tâches (Julie Héga). Il y a dans son jeu tout un travail de gestuelle enfantine. Elle semble aérienne et aveuglément ingénue, si sûre dans l’amour qu’elle porte à son Othello que les démonstrations affables qu’elle adresse à Cassio lui semblent naturelles. Et c’est de cette pureté hors de tous soupçons que Iago se jouera pour la perdre. De ce côté, l’interprétation de Iago par Daddy Moanda Kamono manquerait presque de vice et de perversité. J’ai souvenir d’un Nâzim Boudjenah bien plus retors dans la mise en scène de Léonie Simaga au Français (Othello 2014 comédie Française) et qui se situait mieux dans le personnage. Dans le rôle de Cassio, Nelson-Rafaell Madel déploie comme Julie Héga un jeu plus libre, plus frais et plus versé dans l'interprétation que la plupart des autres interprètes. Il est un Cassio enjoué, valeureux et victime de son ivrognerie et des tromperies de Iago. En définitive, l’effet japonisant, qui dans notre imaginaire collectif inspire une certaine sagesse, est ici en contre-emploi. Il retient au lieu de déchaîner car l’art martial connote quelque chose de trop raisonné pour que la fureur qui agite le coeur de l’homme haineux et de l’homme jaloux s’exprime. Cette mise en scène singulière présente de vrais partis pris assumés et intéressants mais passe un peu à côté de l’émotion et de la puissance du texte de Shakespeare par un choix de mise en scène trop sage.

A noter, comme toujours, que le théâtre Montansier (qui s’est engagé dans la coproduction de cette pièce) aura permis à cette création hors du commun de prendre vie !
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Suite Française

Suite Française

8,5/10
13
Adapté du roman éponyme d’Irène Némirovsky, "Suite Française" raconte l'occupation et le placement forcé d'un officier chez une famille française bien décidée à ne pas rendre les honneurs à son uniforme ennemi. 

Dans cette histoire, chaque acteur connaît son rôle et les tensions qui anime son personnage. La pièce est superbement interprétée de bout en bout, avec la juste tonalité des succès bien rodés. C'est agréable pour le spectateur.

Guilaine Londez (que j’adore!) s’amuse et égaie la salle dans son rôle de femme du maire, personnage délicieusement odieux et opportuniste, soucieux de garder coûte que coûte ses privilèges de notable de campagne quitte à prendre parti pour le maréchal ou à s'arranger avec les allemands. 

Béatrice Agenin qui interprète la mère séparée de son fils paraît drapée d'orgueil et de douleur. L'actrice joue d'abord tout en force, ombrageuse et fière avant de laisser se fendiller sa carapace bourgeoise pour la cause patriotique. C'est le personnage qui évolue le plus dans la pièce : la sensibilité et le talent de l'actrice y étant pour beaucoup.

Florence Pernel, la jeune épouse délaissée et méprisée par sa belle mère, vibre elle d'un désir d’émancipation face au carcan familial et par la guerre si bien qu'elle rentre peu à peu en amitié avec l'officier logeant chez eux, Bruno von Falk. Samuel Glaumé qui l'interprète est lui aussi très bon : soldat dur, autoritaire et à la fois jeune homme apatride privé d'avenir et de rêves. Les deux se lient, se cherchent, plus tout à fait étrangers mais toujours ennemis. Leur relation est en tout vraisemblable.

Dans le rôle de la servante paysanne, Emmanuelle Bougerol est parfaite. Ses répliques bien senties sont un bonheur, elles ajoutent juste ce qu'il faut de touche comique à la pièce. Cédric Revollon qui joue son cousin est lui aussi convaincant. 

Il y a dans tout cela un petit air de "Silence de la mer" du Vercors (récit que j’adore) qui n'est pas désagréable. 

Paraît-il que la pièce ne rivalise ni avec le livre, ni avec le film… Sans l’avoir vu, je soutiens pour ma part que cette pièce tient ses promesses. 

L'adaptation intelligente de Virginie Lemoine & Stéphane Laporte est servie par une distribution au cordeau qui présente toute la force des succès déjà bien rodés.

Un choix sûr pour une sortie de théâtre réussie !
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Madame se meurt

Madame se meurt

5/10
14
Je ne sais pas à quoi je m’attendais. Sans doute les noms d’« Henriette d’Angleterre », « Bossuet », « Madame de la Fayette », « Saint-Simon » ont éveillé chez moi un intérêt qui s’est vite avéré déçu.

Au clavecin Olivier Baumont est accompagné à la voix par la soprano Jeanne Zaepffel, alternant tous deux un répertoire de l’époque (Purcell, Lambert, Chambonnières) et contemporain (Thierry Pécou). Puis une voix d’outre-tombe surgit en fond de salle : une silhouette, le conteur apparaît.

Et quel conteur ! Tout de noir vêtu, figure à la Beckett, l’œil vif, Marcel Bozonnet vient raconter l’histoire de Madame, glissé dans l’allée, entre les spectateurs. On sent que tout le spectacle a fait l’objet d’une minutieuse recherche de cohérence et de restitution d’un certain patrimoine, pourtant, l’heure de spectacle passe lentement. J’aurais aimé plus de texte, et pourquoi pas des parties contées accompagnées par le clavecin. Le récit se fait rare, Bossuet est même répété deux fois…

C’et original mais les musiques sont si datées, si éloignées de notre univers musical que le dialogue de la littérature et de la musique de cour n’a pu soutenir mon attention et créer une émotion.

La salle applaudit pourtant avec chaleur. Un spectacle un peu déroutant qui ne tient à mes yeux qu'à la malice de Marcel Bozonnet… Mieux vaut sinon être sensible au clavecin !
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Un jardin de silence

Un jardin de silence

5,5/10
25
Une scène emplie de fleurs, des espaces qui se croisent et au milieu L. (Raphaële Lannadère) et Babx au piano. L’univers de mise en scène développé par Thomas Jolly, reconnaissable dans la lumière (créée par Antoine Traver) et l’esthétique pop et un peu acidulée des costumes (de Sylvain Wavrant)... Tout dans l'univers scénique fonctionne, symbolisant les espaces de rencontre entre l’artiste et le monde extérieur, tout prêt à servir le chant d'L.

C’est d’ailleurs par là que j’aurais commencé, en zappant la remise de prix gênante qui ouvre le spectacle. Puis en zappant ensuite toutes ces séquences de questions saugrenues d’un journaliste intrusif à Barbara. Les entretiens rejoués (qui ont, j'imagine, réellement eu lieu) cassent l’énergie du spectacle.

Quelque chose dans le choix d’écriture vient comme un contresens face la beauté de l’hommage rendu par la musique. Car lorsque la voix de L. si pure, si jolie fend l’air, tout se met en suspens. Les courts intermèdes pendant lesquels L. et Babx font parler Barbara et Gainsbourg sont aériens, teintés de mélancolie poétique. C’est cela qui fonctionne, la voix d’artistes sur les paroles d’une autre artiste. La trame des interviews est selon moi de trop.

Le tout est un spectacle hommage qui manque de sens : poétique et beau, mais brouillon, inégal. J'en attendais plus...!
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