Ses critiques
6 critiques
9/10
Une version surprenante et efficace.
Michèle Bernier m'a impressionnée et vraiment elle était très efficace dans le rôle.
Arielle Dombasle aurait été trop BCBG pour cela mais ça aurait été possible.
Michèle Bernier m'a impressionnée et vraiment elle était très efficace dans le rôle.
Arielle Dombasle aurait été trop BCBG pour cela mais ça aurait été possible.
10/10
C'est plus qu'une tradition, c'est une évidence, les jeunes comédiens, aussi talentueux soient ils ont toujours envie de passer par les armes c'est à dire défendre Cyrano de Bergerac. C'est souvent une question de panache, d'héroïsme et de passion.
Mais a-t-on déjà rencontré des gens qui voulaient nous raconter la légende de Cyrano ? La légende qui court autour de la création d'un des plus grands succès du théâtre français ? Mais personne ne s'était risqué à. ..
Personne ? Ah non c'est un peu court jeune homme...
On pouvait Oh Dieu Michalik en somme.
Eh oui il en fallait un, le redoutable Alexis Michalik. Lui qui avait réussi un magnifique doublé par ses créations LE PORTEUR D'HISTOIRE et LE CERCLE DES ILLUSIONNISTES nous bluffe une fois de plus par sa nouvelle création EDMOND qui vient de démarrer au théâtre. EDMOND ou la légende de Cyrano de Bergerac.
Edmond Rostand, protégé de Sarah Bernhardt vient d'essuyer un échec théâtral et pourtant il se voit confier la délicate mission d'écrire un spectacle pour Constant Coquelin. Et le voilà parti dans cette folle aventure. Les Hauts les bas, les joies, les peines. Tout se passe et tout se dépasse.
Alexis Michalik a voulu nous conter à travers un exemple précis, l'envers du décor d'une pièce avec tout ce que cela comporte.
C'est une réussite totale. Dès le début, l'univers de Rostand Michalik nous ouvre ses portes et nous voilà entraînés dans une magnifique histoire, pleine de rire, de poésie et surtout d'amour.
La mise en scène est d'une grande fluidité, chacun bouge bien et s'en donne à coeur joie pour nous divertir.
Les décors confiés à Juliette Azzopardi sont absolument éblouissants. Lumières de la ville, belle époque, french Cancan. Tout y est sans y être inutile.
Les amis du théâtre parmi lesquels le grand Feydeau, la reine Sarah Bernhardt et la comédie-Française sont de passage et apportent du piment à l'histoire.
De magnifiques interprètes parmi lesquels Guillaume Sentou qui tient le rôle titre avec brio, mêlant innocence et opiniâtreté.
Pierre Forest tient avec Maestria le rôle de Coquelin, son interprétation est stupéfiante par sa sobriété mêlée au talent. Il est absolument renversant car il peut mêler rire et émotion, direction et jeu.
Son fils Jean, joué par Régis Vallée qui se révèle épatant de cocasserie par sa candeur. Mention à Stéphanie Caillol qui joue la costumière et qui est surtout l'un des éléments phares de l'histoire.
Une distribution très précise et très complice sur ce spectacle qui nous font passer deux heures de rire et de rêve.
Alexis Michalik nous sert avec sa troisième création un magnifique brelan. Tout ceci sans bluffer. Toujours plus riche, toujours plus fou, toujours plus drôle et surtout toujours plus rêveur. On est conquis, c'est gagné.
A son prochain coup, je suis certain qu'il nous sortira le carré d'as.
Amateurs de théâtre et de rêve
Courez voir Edmond avec Panache car ce spectacle lui n'en manque pas.
Mais a-t-on déjà rencontré des gens qui voulaient nous raconter la légende de Cyrano ? La légende qui court autour de la création d'un des plus grands succès du théâtre français ? Mais personne ne s'était risqué à. ..
Personne ? Ah non c'est un peu court jeune homme...
On pouvait Oh Dieu Michalik en somme.
Eh oui il en fallait un, le redoutable Alexis Michalik. Lui qui avait réussi un magnifique doublé par ses créations LE PORTEUR D'HISTOIRE et LE CERCLE DES ILLUSIONNISTES nous bluffe une fois de plus par sa nouvelle création EDMOND qui vient de démarrer au théâtre. EDMOND ou la légende de Cyrano de Bergerac.
Edmond Rostand, protégé de Sarah Bernhardt vient d'essuyer un échec théâtral et pourtant il se voit confier la délicate mission d'écrire un spectacle pour Constant Coquelin. Et le voilà parti dans cette folle aventure. Les Hauts les bas, les joies, les peines. Tout se passe et tout se dépasse.
Alexis Michalik a voulu nous conter à travers un exemple précis, l'envers du décor d'une pièce avec tout ce que cela comporte.
C'est une réussite totale. Dès le début, l'univers de Rostand Michalik nous ouvre ses portes et nous voilà entraînés dans une magnifique histoire, pleine de rire, de poésie et surtout d'amour.
La mise en scène est d'une grande fluidité, chacun bouge bien et s'en donne à coeur joie pour nous divertir.
Les décors confiés à Juliette Azzopardi sont absolument éblouissants. Lumières de la ville, belle époque, french Cancan. Tout y est sans y être inutile.
Les amis du théâtre parmi lesquels le grand Feydeau, la reine Sarah Bernhardt et la comédie-Française sont de passage et apportent du piment à l'histoire.
De magnifiques interprètes parmi lesquels Guillaume Sentou qui tient le rôle titre avec brio, mêlant innocence et opiniâtreté.
Pierre Forest tient avec Maestria le rôle de Coquelin, son interprétation est stupéfiante par sa sobriété mêlée au talent. Il est absolument renversant car il peut mêler rire et émotion, direction et jeu.
Son fils Jean, joué par Régis Vallée qui se révèle épatant de cocasserie par sa candeur. Mention à Stéphanie Caillol qui joue la costumière et qui est surtout l'un des éléments phares de l'histoire.
Une distribution très précise et très complice sur ce spectacle qui nous font passer deux heures de rire et de rêve.
Alexis Michalik nous sert avec sa troisième création un magnifique brelan. Tout ceci sans bluffer. Toujours plus riche, toujours plus fou, toujours plus drôle et surtout toujours plus rêveur. On est conquis, c'est gagné.
A son prochain coup, je suis certain qu'il nous sortira le carré d'as.
Amateurs de théâtre et de rêve
Courez voir Edmond avec Panache car ce spectacle lui n'en manque pas.
10/10
Il y a toujours un thème de prédilection chez des humoristes. Certains aiment les couples d'autres le sexe et pour une troisième catégorie les People.
Ici rien de tout cela. Non, on sort tout ce que l'on connaît et on entre dans un nouvel univers, celui de la culture.
On peut croire que rire et apprendre sont très différents. Je suis en mesure de vous prouver que les deux sont indissociables.
Cette preuve a un nom : MAX BIRD. Un jeune humoriste de 25 ans qui est une véritable boule de talent. Et de plus il porte bien son nom car c'est vraiment un drôle doiseau.
Une richesse humoristique rare.
Avec lui tout a une âme. Les animaux d'aujourd'hui et même ceux d'hier
Les harpies féroces et les dinosaures de la jungle jurassique.
Je connaissais sa passion pour les oiseaux mais pas celle de la superproduction de Spielberg. On a vraiment l'impression que le film va renaître sur grand écran lorsqu'il fait son entrée dans la peau d'un dinosaure, doté d'une incroyable gestuelle et d'expressions faciales hallucinantes.
On croit complètement à son histoire et il ne nous faut pas deux secondes pour rentrer dans son univers.
Sans vulgarité aucune et avec une écriture rigoureuse et bien d'autres qualités, Max Bird nous emmène de surprises en surprises. De la culture, de l'histoire des jeux vidéos. Tels sont les ingrédients dont se sert Max Bird pour offrir un spectacle original, drôle détonnant et énergique.
Ce drôle d'oiseau aurait de quoi être fier comme un paon tant il sait rendre le public gai comme des pinsons. Je puis vous assurer qu'il n'est pas le faisan et nous les pigeons de l'affaire. On ne s'y prend pas la tête, on rit beaucoup, donc pas la peine de s'habiller en pingouin pour y aller. Un très chouette spectacle dont on ressort emballé et avec un sourire immense et une joie d'avoir appris à travers l'humour.
Je suis certain que si des professeurs mettaient cette touche de légèreté dans leurs cours, les taux de réussite aux examens creveraient les plafonds. En attendant ce jour. Allez voir Max Bird, ce drôle d'oiseau a installé son nid au BO St Martin, vous en ressortirez requinqués.
Ici rien de tout cela. Non, on sort tout ce que l'on connaît et on entre dans un nouvel univers, celui de la culture.
On peut croire que rire et apprendre sont très différents. Je suis en mesure de vous prouver que les deux sont indissociables.
Cette preuve a un nom : MAX BIRD. Un jeune humoriste de 25 ans qui est une véritable boule de talent. Et de plus il porte bien son nom car c'est vraiment un drôle doiseau.
Une richesse humoristique rare.
Avec lui tout a une âme. Les animaux d'aujourd'hui et même ceux d'hier
Les harpies féroces et les dinosaures de la jungle jurassique.
Je connaissais sa passion pour les oiseaux mais pas celle de la superproduction de Spielberg. On a vraiment l'impression que le film va renaître sur grand écran lorsqu'il fait son entrée dans la peau d'un dinosaure, doté d'une incroyable gestuelle et d'expressions faciales hallucinantes.
On croit complètement à son histoire et il ne nous faut pas deux secondes pour rentrer dans son univers.
Sans vulgarité aucune et avec une écriture rigoureuse et bien d'autres qualités, Max Bird nous emmène de surprises en surprises. De la culture, de l'histoire des jeux vidéos. Tels sont les ingrédients dont se sert Max Bird pour offrir un spectacle original, drôle détonnant et énergique.
Ce drôle d'oiseau aurait de quoi être fier comme un paon tant il sait rendre le public gai comme des pinsons. Je puis vous assurer qu'il n'est pas le faisan et nous les pigeons de l'affaire. On ne s'y prend pas la tête, on rit beaucoup, donc pas la peine de s'habiller en pingouin pour y aller. Un très chouette spectacle dont on ressort emballé et avec un sourire immense et une joie d'avoir appris à travers l'humour.
Je suis certain que si des professeurs mettaient cette touche de légèreté dans leurs cours, les taux de réussite aux examens creveraient les plafonds. En attendant ce jour. Allez voir Max Bird, ce drôle d'oiseau a installé son nid au BO St Martin, vous en ressortirez requinqués.
5/10
Moyen.
Fan de Corinne Touzet, j'ai été très déçu par son jeu qui est particulièrement exagéré. Je ne la trouve pas crédible lorsqu'elle s'énerve et beaucoup d'effets comiques sont gâchés par son jeu.
Christian Vadim est quant à lui très convaincant dans son rôle et assume parfaitement son côté léger et émouvant
La jeune Fanny Guillot m'a particulièrement étonné et j'ai été séduit par sa fougue et sa désinvolture.
La pièce : bon Antoine Rault m'avait habitué à mieux.
Des clichés et du socialement correct pour faire bonne figure.
La fin est prévisible et le rythme est lent
Quelques sourires me sont apparus mais pas des éclats de rire.
Sympathique mais pas plus.
Fan de Corinne Touzet, j'ai été très déçu par son jeu qui est particulièrement exagéré. Je ne la trouve pas crédible lorsqu'elle s'énerve et beaucoup d'effets comiques sont gâchés par son jeu.
Christian Vadim est quant à lui très convaincant dans son rôle et assume parfaitement son côté léger et émouvant
La jeune Fanny Guillot m'a particulièrement étonné et j'ai été séduit par sa fougue et sa désinvolture.
La pièce : bon Antoine Rault m'avait habitué à mieux.
Des clichés et du socialement correct pour faire bonne figure.
La fin est prévisible et le rythme est lent
Quelques sourires me sont apparus mais pas des éclats de rire.
Sympathique mais pas plus.
9/10
Qui s'y Frot s'y pique.
Le théâtre de Boulevard a conservé de grands auteurs tels que Poiret Veber Roussin ou Bourdet.
Et bien sûr il reste un tandem indiscutable : Barillet Et Grédy.
Ce duo, qui a connu son heure de gloire dans les années soixante. Notamment grâce à Jacqueline Maillan qui interpréta pas moins de trois pièces du tandem, semblait oublié, disparu, et voici que grâce à Michel Fau, leur théâtre reparaît. En effet le comédien a décidé de ressortir "Fleur de Cactus" une comédie, comme son nom l'indique, des plus piquantes et des plus insolentes. Pour ce faire, il choisit Catherine Frot pour tenir le rôle principal. La comédienne que l'on connaît pour sa grande légèreté et sa sensibilité en tous points, reprend le rôle créé par Sophie Desmarets il y a cinquante ans.
Son rôle, une secrétaire dévouée corps et âmes à son patron. Celui ci dentiste de profession et mythomane patenté nous rappelle sans doute ce que signifie mentir comme un arracheur de dents, à telle enseigne qu'il doit faire croire en un mariage qui doit le conduire au divorce.
Il décide donc de prendre les services de sa secrétaire et de la faire passer pour sa femme auprès de sa maîtresse.
Tout semble bien se dérouler si tous les fameux détails qu'il oublie et tente de combler par un nombre incommensurable de galipettes ne se multipliaient pas.
Les auteurs échappent à la règle conventionnelle du boulevard qui veut que la maîtresse à qui l'on promet le divorce pour se remarier avec elle ainsi que la rivalité entre les deux femmes.
Cette fois les deux femmes semblent d'accord sur tous les principes, l'une par amour l'autre par obligation.
Comme dans toutes pièces de Boulevard qui se respecte, les rebondissements et les quiproquos s'enchaînent à un rythme haletant pimentés par de savoureuses et insolentes répliques.
Catherine Frot et Michel Fau s'en donnent à coeur joie et forment un tandem des plus hilarants et des plus complices dans cette comédie savoureuse.
Les décors signés Bernard Fau sont de qualité et nous font revivre l'atmosphère des années soixante avec ces palettes de couleur rappelant les films de Jacques Demy.
Catherine Frot joue un personnage savoureux et surprenant qui habilement retourne la situation à son avantage et se dévoile complètement comme femme assumée.
Évidemment une pièce de cet acabit ne serait rien sans les nombreux rôles secondaires.
On retrouve avec beaucoup de joie l'excentrique Marie Hélène Lentini dans un rôle de bourgeoise décalée qu'elle interprète avec Maestria.
On découvre aussi les deux benjamins de la pièce Mathilde Bisson et Wallerand de Normandie qui apportent une jeunesse et une respiration nouvelle.
Sans oublier le fabuleux Cyrille Eldin qui nous régale de par son insolence et sa maladresse.
Un bon moment de théâtre en perspective ou les rires fusent de tous côtés sans jamais aucune vulgarité.
En famille ou entre amis fleur de cactus est un bon boulevard recréé dans la tradition et qui nous l'espérons permettra de ressortir d'autres merveilles du théâtre de Boulevard que l'on a oublié aujourd'hui.
Le théâtre de Boulevard a conservé de grands auteurs tels que Poiret Veber Roussin ou Bourdet.
Et bien sûr il reste un tandem indiscutable : Barillet Et Grédy.
Ce duo, qui a connu son heure de gloire dans les années soixante. Notamment grâce à Jacqueline Maillan qui interpréta pas moins de trois pièces du tandem, semblait oublié, disparu, et voici que grâce à Michel Fau, leur théâtre reparaît. En effet le comédien a décidé de ressortir "Fleur de Cactus" une comédie, comme son nom l'indique, des plus piquantes et des plus insolentes. Pour ce faire, il choisit Catherine Frot pour tenir le rôle principal. La comédienne que l'on connaît pour sa grande légèreté et sa sensibilité en tous points, reprend le rôle créé par Sophie Desmarets il y a cinquante ans.
Son rôle, une secrétaire dévouée corps et âmes à son patron. Celui ci dentiste de profession et mythomane patenté nous rappelle sans doute ce que signifie mentir comme un arracheur de dents, à telle enseigne qu'il doit faire croire en un mariage qui doit le conduire au divorce.
Il décide donc de prendre les services de sa secrétaire et de la faire passer pour sa femme auprès de sa maîtresse.
Tout semble bien se dérouler si tous les fameux détails qu'il oublie et tente de combler par un nombre incommensurable de galipettes ne se multipliaient pas.
Les auteurs échappent à la règle conventionnelle du boulevard qui veut que la maîtresse à qui l'on promet le divorce pour se remarier avec elle ainsi que la rivalité entre les deux femmes.
Cette fois les deux femmes semblent d'accord sur tous les principes, l'une par amour l'autre par obligation.
Comme dans toutes pièces de Boulevard qui se respecte, les rebondissements et les quiproquos s'enchaînent à un rythme haletant pimentés par de savoureuses et insolentes répliques.
Catherine Frot et Michel Fau s'en donnent à coeur joie et forment un tandem des plus hilarants et des plus complices dans cette comédie savoureuse.
Les décors signés Bernard Fau sont de qualité et nous font revivre l'atmosphère des années soixante avec ces palettes de couleur rappelant les films de Jacques Demy.
Catherine Frot joue un personnage savoureux et surprenant qui habilement retourne la situation à son avantage et se dévoile complètement comme femme assumée.
Évidemment une pièce de cet acabit ne serait rien sans les nombreux rôles secondaires.
On retrouve avec beaucoup de joie l'excentrique Marie Hélène Lentini dans un rôle de bourgeoise décalée qu'elle interprète avec Maestria.
On découvre aussi les deux benjamins de la pièce Mathilde Bisson et Wallerand de Normandie qui apportent une jeunesse et une respiration nouvelle.
Sans oublier le fabuleux Cyrille Eldin qui nous régale de par son insolence et sa maladresse.
Un bon moment de théâtre en perspective ou les rires fusent de tous côtés sans jamais aucune vulgarité.
En famille ou entre amis fleur de cactus est un bon boulevard recréé dans la tradition et qui nous l'espérons permettra de ressortir d'autres merveilles du théâtre de Boulevard que l'on a oublié aujourd'hui.
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