Ses critiques
229 critiques
7/10
L'écriture de Léonore Confino est toujours fine, intelligente et percutante.
Utilisant les sujets de société et du couple comme matière première, elle sait déceler ce qui va résonner en chacun de nous.
Ici le couple, dans ses différentes étapes, décortiqué.
Peut-on modifier l'ordre des choses ? Est-ce inéluctable ?
Et si finalement on refaisait autrement ? Ce que propose l'auteur mais traité de manière si confuse par la mise en scène que nombreux sont ceux qui passent à côté. Dommage car ce volet apporte un vrai plus.
Les 2 comédiens sont absolument impeccables de tendresse, mauvaise foi, incompréhension, désillusions.
Notamment Amaury de Crayencour dans un rôle qui lui va comme un gant. Il joue parfaitement le registre du quotidien et de l'amoureux fougueux. On s'emporte à l'aimer tout comme on a envie de le secouer.
Magnifique monologue de Jana Jemba qui pour le reste est parfois moins fluide.
Très joli décor simple et gai qui joue sur l'ingénuité des déplacements.
Utilisant les sujets de société et du couple comme matière première, elle sait déceler ce qui va résonner en chacun de nous.
Ici le couple, dans ses différentes étapes, décortiqué.
Peut-on modifier l'ordre des choses ? Est-ce inéluctable ?
Et si finalement on refaisait autrement ? Ce que propose l'auteur mais traité de manière si confuse par la mise en scène que nombreux sont ceux qui passent à côté. Dommage car ce volet apporte un vrai plus.
Les 2 comédiens sont absolument impeccables de tendresse, mauvaise foi, incompréhension, désillusions.
Notamment Amaury de Crayencour dans un rôle qui lui va comme un gant. Il joue parfaitement le registre du quotidien et de l'amoureux fougueux. On s'emporte à l'aimer tout comme on a envie de le secouer.
Magnifique monologue de Jana Jemba qui pour le reste est parfois moins fluide.
Très joli décor simple et gai qui joue sur l'ingénuité des déplacements.
6,5/10
C'est une très belle histoire humaine, un récit émouvant, une saga familiale contemporaine et politique au coeur de l'actualité.
Les comédiens sont épatants, on s'attache aux différents personnages remarquablement interprétés.
Les rôles secondaires sont aussi importants et valorisés.
La mise en scène dans la mode Michalik
Mais on se sent coincés dans un récit de migrants, un énième récit de migrants, réfugiés politiques qui plus est, donc impossible à critiquer.
Comment opposer des réserves à cette pièce sans se faire taxer de xénophobie ?
Parce que tout y est posé en opposition entre les gentils iraniens et les méchants français qui se permettent de demander l'origine d'un prénom, écorcher un prénom, accepter une enveloppe pour un appart, des flics soupçonneux, des profs stricts et l'apothéose un compagnon qui efface un nom de famille.
Bref, on ne fait rien pour eux qui souffrent tant.
Je suis la première à regretter d'avoir été gênée par cet aspect du récit d'autant que très affectée par la situation iranienne. Mais je ne suis pas parvenue à m'immerger au delà des bons sentiments.
Et si on se disait que chacun fait comme ill peut, avec ses contraintes, ses traditions, ses peurs ?
Peut-être qu'éviter ce type de manichéisme nous permettrait de ne pas participer à la polarisation de la société, à la montée des extrêmes ...
Travaillons à réconcilier au lieu d'opposer.
Les comédiens sont épatants, on s'attache aux différents personnages remarquablement interprétés.
Les rôles secondaires sont aussi importants et valorisés.
La mise en scène dans la mode Michalik
Mais on se sent coincés dans un récit de migrants, un énième récit de migrants, réfugiés politiques qui plus est, donc impossible à critiquer.
Comment opposer des réserves à cette pièce sans se faire taxer de xénophobie ?
Parce que tout y est posé en opposition entre les gentils iraniens et les méchants français qui se permettent de demander l'origine d'un prénom, écorcher un prénom, accepter une enveloppe pour un appart, des flics soupçonneux, des profs stricts et l'apothéose un compagnon qui efface un nom de famille.
Bref, on ne fait rien pour eux qui souffrent tant.
Je suis la première à regretter d'avoir été gênée par cet aspect du récit d'autant que très affectée par la situation iranienne. Mais je ne suis pas parvenue à m'immerger au delà des bons sentiments.
Et si on se disait que chacun fait comme ill peut, avec ses contraintes, ses traditions, ses peurs ?
Peut-être qu'éviter ce type de manichéisme nous permettrait de ne pas participer à la polarisation de la société, à la montée des extrêmes ...
Travaillons à réconcilier au lieu d'opposer.
7,5/10
Dans un décor grandiose un peu écrasant et complexe, l'équilibre d'un groupe d'habitants amis se voit troubler par l'arrivée de Blanche.
Blanche ment tout le temps pour oublier les difficultés de la vie. Elle efface ce qui est moche et ne veut voir que le rose.
Ce personnage borderline qui balance entre petite mythomanie et folie complète est interprété par Cristiana Réali qui parvient à la rendre attachante et inquiétante. Elle virevolte dans un tempo crescendo vers l'angoisse absolue à mesure qu'elle sent son monde virtuel s'écrouler.
Réali est vraiment bluffante d'investissement corps et âme.
J'ai eu plus de mal avec les autres rôles. Ni on ne s'attache, ni on compatit pour Stella. On s'agace vis à vis de Stanley qui remplace la fougue et la nuance par des hurlements et gesticulations. On ne croit pas une seconde à une tension sexuelle entre lui et Blanche.
Cette pièce repose sur une mise en scène inventive puissante tournoyante
Et sur Cristiana Réali.....
Comment noter des comédiens aussi inégaux ?
Blanche ment tout le temps pour oublier les difficultés de la vie. Elle efface ce qui est moche et ne veut voir que le rose.
Ce personnage borderline qui balance entre petite mythomanie et folie complète est interprété par Cristiana Réali qui parvient à la rendre attachante et inquiétante. Elle virevolte dans un tempo crescendo vers l'angoisse absolue à mesure qu'elle sent son monde virtuel s'écrouler.
Réali est vraiment bluffante d'investissement corps et âme.
J'ai eu plus de mal avec les autres rôles. Ni on ne s'attache, ni on compatit pour Stella. On s'agace vis à vis de Stanley qui remplace la fougue et la nuance par des hurlements et gesticulations. On ne croit pas une seconde à une tension sexuelle entre lui et Blanche.
Cette pièce repose sur une mise en scène inventive puissante tournoyante
Et sur Cristiana Réali.....
Comment noter des comédiens aussi inégaux ?
8,5/10
Fanny Ardant est sublime de grâce, de fougue
Elle transcende ce texte ardu mais tellement beau
Elle y met son souffle, ses silences, sa passion
Un moment rare d'une artiste totale !
Elle transcende ce texte ardu mais tellement beau
Elle y met son souffle, ses silences, sa passion
Un moment rare d'une artiste totale !
8/10
Poiret Serrault Briançon Berléand.....qu'ajouter de plus ?
Que la mise en scène est inventive, drôle, intelligente, pertinente
Que les sketchs présentés ont une modernité étonnante
Que les 2 comédiens sont épatants, talentueux, coquins, complices et qu'ils prennent un vrai plaisir communicatif
Que le côté suranné est délicieux et jamais pesant
Que c'est une soirée particulière qui fait tellement de bien
Que la mise en scène est inventive, drôle, intelligente, pertinente
Que les sketchs présentés ont une modernité étonnante
Que les 2 comédiens sont épatants, talentueux, coquins, complices et qu'ils prennent un vrai plaisir communicatif
Que le côté suranné est délicieux et jamais pesant
Que c'est une soirée particulière qui fait tellement de bien