- Comédie Contemporaine
- Théâtre du Petit Montparnasse
- Paris 14ème
Poiret Serrault Extraits Extras
![Poiret Serrault Extraits Extras Poiret Serrault Extraits Extras](http://assets.aubalcon.fr/media/images/290_410/capture-d-e-cran-2024-01-17-a-21-00-47.png)
- Nicolas Briançon
- François Berléand
- Théâtre du Petit Montparnasse
- 31, rue de la Gaîté
- 75014 Paris
- Edgard Quinet (l.6), Gaité (l.13)
Extraits de qualité supérieure et de production naturelle garantis 100% bio et fabriqués en France.
François Berléand et Nicolas Briançon nous entraînent dans l’univers déjanté et mythique de Poiret et Serrault. Ils interprètent avec complicité et jubilation une série de sketchs irrésistibles et terriblement actuels, rendant ainsi hommage au duo le plus délirant du théâtre français.
L'AVIS DE LA REDACTION : 9/10
C’est le duo comique emblématique des années 50-60 : humour pince sans rire, ironique, parfois satirique, flirtant avec l’absurde. Leur coup de foudre artistique et amical nous a laissé des moments de rire inoubliables, de leurs débuts au cabaret à leur retrouvailles pour La cage aux folles au début des années 70.
Et ce spectacle mis en scène par Nathalie Serrault leur rend un bien bel hommage.
François Berléand se glisse dans l’habit de l’Auguste Michel Serrault, avec le mélange de candeur et d’aplomb qu’il faut, et Nicolas Briançon dans celui du clown blanc Jean Poiret, où son abattage et son sens comique font merveille. Leur jubilation est communicative. Ils nous accueillent devant le rideau en peignoir, le ton est donné. Après s’être demandé quel est « Le meilleur moment pour programmer un spectacle », les compères nous font faire un beau voyage à travers quelques-uns des meilleurs sketches du duo, dont ils prolongent les facéties avec les leurs.
Ainsi les connaisseurs retrouvent avec joie M. Poton, éternel indépendant, et Albert Petit Lagrelèche, compositeur, et trépignent (à l’instar de vos servantes) en reconnaissant « Le permis de conduire les orchestres ». Et tous découvrent la modernité et l’actualité de ces textes, du « Prix littéraire » accordé à un auteur dénué de toute imagination, devant lequel se pâme un présentateur de télévision servile, à ce sketch sur la circulation à Paris (« Les embarras de Paris ») en qui toute la salle, hilare, reconnait certains délires actuels. « Grenelle – Pigalle ? Vous n’allez pas vous lancez dans une aventure pareille à cette heure-ci ? »
Entre deux tableaux, de petites vidéos (pastilles, bande-annonce) ajoutent le grain de folie des deux comédiens à celui de leurs ainés… à l’exemple desquels ils n’hésitent pas à donner de leur personne…
Mais j’en ai déjà trop dit. Courez les yeux fermés (attention à la marche !) voir ce spectacle « de qualité supérieure, 100 % bio et fabriqué en France ».
Nathalie Tregouet et Alice Couzinou
Que la mise en scène est inventive, drôle, intelligente, pertinente
Que les sketchs présentés ont une modernité étonnante
Que les 2 comédiens sont épatants, talentueux, coquins, complices et qu'ils prennent un vrai plaisir communicatif
Que le côté suranné est délicieux et jamais pesant
Que c'est une soirée particulière qui fait tellement de bien
Et ce spectacle mis en scène par Nathalie Serrault leur rend un bien bel hommage.
François Berléand se glisse dans l’habit de l’Auguste Michel Serrault, avec le mélange de candeur et d’aplomb qu’il faut, et Nicolas Briançon dans celui du clown blanc Jean Poiret, où son abattage et son sens comique font merveille. Leur jubilation est communicative. Ils nous accueillent devant le rideau en peignoir, le ton est donné. Après s’être demandé quel est « Le meilleur moment pour programmer un spectacle », les compères nous font faire un beau voyage à travers quelques-uns des meilleurs sketches du duo, dont ils prolongent les facéties avec les leurs.
Ainsi les connaisseurs retrouvent avec joie M. Poton, éternel indépendant, et Albert Petit Lagrelèche, compositeur, et trépignent (à l’instar de vos servantes) en reconnaissant « Le permis de conduire les orchestres ». Et tous découvrent la modernité et l’actualité de ces textes, du « Prix littéraire » accordé à un auteur dénué de toute imagination, devant lequel se pâme un présentateur de télévision servile, à ce sketch sur la circulation à Paris (« Les embarras de Paris ») en qui toute la salle, hilare, reconnait certains délires actuels. « Grenelle – Pigalle ? Vous n’allez pas vous lancez dans une aventure pareille à cette heure-ci ? »
Entre deux tableaux, de petites vidéos (pastilles, bande-annonce) ajoutent le grain de folie des deux comédiens à celui de leurs ainés… à l’exemple desquels ils n’hésitent pas à donner de leur personne…
Mais j’en ai déjà trop dit. Courez les yeux fermés (attention à la marche !) voir ce spectacle « de qualité supérieure, 100 % bio et fabriqué en France ».
Nathalie Trégouët et Alice Couzinou
Ces textes sont merveilleux.
Les deux interprètes parfaits sans jamais imiter leurs prédécesseurs.
On se régale de ce voyage en absurdie, joliment mis en scène par Nathalie Serrault...
Samedi soir, la salle se gondolait du début à la fin.
Réjouissant!
Ils savaient mettre en boite et se moquer de toutes les incohérences de la vie, qui ma foi, ont un écho actuel, je vous laisse juger pour la circulation parisienne ! ou l’autre olibrius qui réclame son indépendance, et la star de cinéma qui va jouer une « vie de Chopin » revisitée (comme on dit maintenant !), le chef d’orchestre égocentrique, l’auteur reçu dans une émission pour un livre archinul mais oh combien commenté avec délectation.
François Berléand et Nicolas Briançon ont un sens comique certain et jouent avec leurs propres armes, ils s’amusent autant que le public et parfois un fou-rire pointe chez l’un d’eux !