Ses critiques
7 critiques
8/10
Une soirée longtemps attendue puisque c'est la première de la saison du nouveau directeur de la danse de l'Opéra de Paris, Benjamin Millepied. Et comme on n'est jamais mieux servi que par soi-même, c'est par une de ses créations au tonitruant titre "Clear, Loud, Bright, Forward" que le bal est ouvert (que le ballet tout vert ? que le ballet ouvert ?)
Trêve de calembours, j'ai été totalement séduite par l'esthétique de ce court ballet, porté par de jeunes danseurs énergiques et contents d'être là, avec beaucoup de mouvements de groupe dans une belle osmose. Le décor installé, un "simple" cube gris au premier abord, est utilisé avec des jeux de lumière qui lui donnent tout son intérêt. La musique du compositeur Nico Mulhy n'est pas à proprement parler inoubliable, notamment lors du deuxième tiers du ballet, mais cela fait l'affaire. Enfin les costumes, surtout ceux des ballerines, laissent place à l'imaginaire : le motif d'écailles, joliment contrasté avec le bleu-gris des costumes de danseurs, et certains portés, m'a évoqué irrésistiblement la sirène et l'univers nautique.
Deuxième ballet : Opus 19/ The Dreamer de Robbins. Je n'ai pas vraiment accroché à ce ballet. Une scène trop vide, une musique un peu grinçantes par moment même si pardon, c'est un concerto de Prokofiev. Le thème du bleu des costumes et du fond s'accordait pourtant bien à la chorégraphie mais le tout franchissait la fine limite entre "épuré et gracieux" et "vide et un peu ennuyeux". Peut-être à revoir sous un autre angle ?
Troisième et dernier ballet : l'éblouissant Thèmes et variations, de Balanchine, sur du Tchaïkovski. Sans conteste la pièce maîtresse de la soirée, avec l'occasion de superbes démonstrations techniques, des costumes magnifiques, le package total, le Ballet de l'Opéra de Paris avec les majuscules là où on l'attend le plus. Certains critiques affirment que les deux simples lustres suspendus au-dessus de la scène en décor suffisaient, mais c'est peut-être le seul petit bémol : un tout petit peu plus de décor en toile de fond aurait été parfait.
Tout cela pour une place à 12€ obtenue au guichet de l'opéra et dite "à visibilité réduite", car je m'y étais prise trop tard pour bénéficier de mon pass de -28 ans pour cette série de représentations. On disposait certes d'une prise de hauteur imbattable à une certaine distance de la scène (à ce tarif, c'est la garantie d'admirer de très près le lustre et le plafond de Chagall), mais on voyait parfaitement bien toute la représentation avec un angle mort très réduit. Je conclus sur ce petit paragraphe de considérations matérialistes car il me semble important de rappeler que le palais Garnier, ses pompes et sa féérie ne sont pas inaccessibles aux jeunes sans le sou par la billetterie "classique" même s'il faut chercher un peu et que les prix grimpent vite.
Trêve de calembours, j'ai été totalement séduite par l'esthétique de ce court ballet, porté par de jeunes danseurs énergiques et contents d'être là, avec beaucoup de mouvements de groupe dans une belle osmose. Le décor installé, un "simple" cube gris au premier abord, est utilisé avec des jeux de lumière qui lui donnent tout son intérêt. La musique du compositeur Nico Mulhy n'est pas à proprement parler inoubliable, notamment lors du deuxième tiers du ballet, mais cela fait l'affaire. Enfin les costumes, surtout ceux des ballerines, laissent place à l'imaginaire : le motif d'écailles, joliment contrasté avec le bleu-gris des costumes de danseurs, et certains portés, m'a évoqué irrésistiblement la sirène et l'univers nautique.
Deuxième ballet : Opus 19/ The Dreamer de Robbins. Je n'ai pas vraiment accroché à ce ballet. Une scène trop vide, une musique un peu grinçantes par moment même si pardon, c'est un concerto de Prokofiev. Le thème du bleu des costumes et du fond s'accordait pourtant bien à la chorégraphie mais le tout franchissait la fine limite entre "épuré et gracieux" et "vide et un peu ennuyeux". Peut-être à revoir sous un autre angle ?
Troisième et dernier ballet : l'éblouissant Thèmes et variations, de Balanchine, sur du Tchaïkovski. Sans conteste la pièce maîtresse de la soirée, avec l'occasion de superbes démonstrations techniques, des costumes magnifiques, le package total, le Ballet de l'Opéra de Paris avec les majuscules là où on l'attend le plus. Certains critiques affirment que les deux simples lustres suspendus au-dessus de la scène en décor suffisaient, mais c'est peut-être le seul petit bémol : un tout petit peu plus de décor en toile de fond aurait été parfait.
Tout cela pour une place à 12€ obtenue au guichet de l'opéra et dite "à visibilité réduite", car je m'y étais prise trop tard pour bénéficier de mon pass de -28 ans pour cette série de représentations. On disposait certes d'une prise de hauteur imbattable à une certaine distance de la scène (à ce tarif, c'est la garantie d'admirer de très près le lustre et le plafond de Chagall), mais on voyait parfaitement bien toute la représentation avec un angle mort très réduit. Je conclus sur ce petit paragraphe de considérations matérialistes car il me semble important de rappeler que le palais Garnier, ses pompes et sa féérie ne sont pas inaccessibles aux jeunes sans le sou par la billetterie "classique" même s'il faut chercher un peu et que les prix grimpent vite.
8,5/10
Pas forcément le genre de spectacle que j'irais voir spontanément et en plus, Fabrice Luchini ne joue pas dedans.
Mais bonne nouvelle, l'imitation d'Olivier Sauton est crédible pour ne pas dire excellente, on se laisse prendre au jeu, on rit, on a même un peu les larmes aux yeux parfois... et on s'en souvient un an après en créant enfin son compte sur aubalcon.fr!
Mention spéciale à la Tortue et ses deux Canards, il n'est jamais trop tard pour (ré)apprendre La Fontaine.
Mais bonne nouvelle, l'imitation d'Olivier Sauton est crédible pour ne pas dire excellente, on se laisse prendre au jeu, on rit, on a même un peu les larmes aux yeux parfois... et on s'en souvient un an après en créant enfin son compte sur aubalcon.fr!
Mention spéciale à la Tortue et ses deux Canards, il n'est jamais trop tard pour (ré)apprendre La Fontaine.
7/10
Une pièce grinçante avec des personnages tous aussi tête à claques les uns que les autres!
Le thème est très pertinent en regard du monde du travail d'aujourd'hui, il faut croire que tout change pour que rien ne change...
Certains jeux d'acteurs sont toutefois un peu forcés mais ce n'est pas bien grave.
Le thème est très pertinent en regard du monde du travail d'aujourd'hui, il faut croire que tout change pour que rien ne change...
Certains jeux d'acteurs sont toutefois un peu forcés mais ce n'est pas bien grave.
8/10
J'y suis allée deux années de suite du fait d'un concours de circonstances. Et j'étais très contente d'y retourner!
On en ressort tout sautillant et plein d'enthousiasme, le dynamisme de la troupe avec une mise en scène "pied au plancher" est très communicatif. Difficile d'imaginer cette pièce sans Pierre Niney, toutefois.
On en ressort tout sautillant et plein d'enthousiasme, le dynamisme de la troupe avec une mise en scène "pied au plancher" est très communicatif. Difficile d'imaginer cette pièce sans Pierre Niney, toutefois.
3/10
Quel gâchis.
Une de mes pièces préférées, je me gargarise d'apprécier les classiques, le Tartuffe de la saison était une réussite, je garde un souvenir ému du splendide, de l'inoubliable Misanthrope de Michel Fau au théâtre de l'Oeuvre en 2014, je me réjouissais donc d'avance d'aller voir la mise en scène de la Comédie française et... catastrophe.
Jeu agaçant de Loïc Corbery : ce n'est pas de sa faute, tout le monde n'est pas fait pour incarner Alceste. Il était à sa place en cabotin dans les Estivants, il ferait sûrement un Figaro intéressant mais Alceste n'est pas, par essence, un capricieux qui pleurniche deux heures d'affilée tel qu'on le voit dans ce Misanthrope.
Le piano répétitif. La scène des portraits à table qui sonne si faux. O rage, o désespoir, l'ennui gagne sur un texte pourtant intemporel.
Et en plus la pièce est reprise sur la saison 2015-2016!
Reste Georgia Scalliet en Célimène, lumineuse comme toujours et qui aurait pu être mieux mise en valeur.
Une de mes pièces préférées, je me gargarise d'apprécier les classiques, le Tartuffe de la saison était une réussite, je garde un souvenir ému du splendide, de l'inoubliable Misanthrope de Michel Fau au théâtre de l'Oeuvre en 2014, je me réjouissais donc d'avance d'aller voir la mise en scène de la Comédie française et... catastrophe.
Jeu agaçant de Loïc Corbery : ce n'est pas de sa faute, tout le monde n'est pas fait pour incarner Alceste. Il était à sa place en cabotin dans les Estivants, il ferait sûrement un Figaro intéressant mais Alceste n'est pas, par essence, un capricieux qui pleurniche deux heures d'affilée tel qu'on le voit dans ce Misanthrope.
Le piano répétitif. La scène des portraits à table qui sonne si faux. O rage, o désespoir, l'ennui gagne sur un texte pourtant intemporel.
Et en plus la pièce est reprise sur la saison 2015-2016!
Reste Georgia Scalliet en Célimène, lumineuse comme toujours et qui aurait pu être mieux mise en valeur.
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