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Noc Tenbule
Noc Tenbule
Mini-Molière du Critique
30 ans
22 espions
espionner Ne plus espionner
Aller au théâtre est une vraie passion, une bouffée d'air d'énergie où l'on ne ressort jamais pareil que lorsqu'on rentre :)
Son blog : https://20h30leverderideau.fr
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Ses critiques

390 critiques
1h22 avant la fin

1h22 avant la fin

7/10
6
Au tableau de créativité de Matthieu Delaporte et Alexandre de la Patellière, auteurs, scénaristes, réalisateurs, producteurs, on compte plus d'un spectacle et plus d'un film. Leurs noms sont connus principalement du grand public pour leur première pièce : "Le prénom". Le succès est tel qu'elle est adaptée dans 45 pays puis en film en 2012 avec à la clé le César de la meilleure actrice dans un second rôle à Valérie Benguigui et le César du meilleur acteur dans un second rôle à Guillaume de Tonquédec. Matthieu Delaporte s'essaie pour la première fois à l'écriture seul avec "1h22 avant la fin" et le duo met en scène. Jouer avec des sujets pas vraiment consensuel est vraiment leur créneau. Alors pourquoi ne pas raconter l'histoire d'un gars qui veut se suicider et qui n'y arrive pas? Et pour le rebondissement, la Mort vient frapper à sa porte pour l'emporter vers la suite de son chemin. Pas de chance pour elle, Bertrand n'est pas encore mort. D'où vient le problème alors? « Pas facile de mettre fin à ses jours quand on cherche à vous tuer ! ».

Pour appâter le chaland, une nouvelle fois ils choisissent des têtes d'affiche intergénérationnelles avec d'un côté Kyan Khojandi qui s'est connaître grâce à "Bref" et de l'autre Eric Elmosnino connu pour son rôle dans "Le coeur des hommes". La paire d'artistes n'est pas à leur première sur les planches. D'ailleurs, aucun n'incarne quelque chose propre à leur carrière. Et c'est d'autant mieux car on ne leur demande pas vraiment de faire le show dans de l'improvisation comique. Le texte se veut plus subtile, entre lieux communs et improbabilités sur toile de fond d'humour noir. Il se met en place un jeu entre personnalités sur la valeur de la vie, du travail, du relationnel... Bien entendu, en sort quelques bons mots qui font leur effet jusqu'à nous faire oublier que tout tourne autour de la mort et que la fin est inéluctable au bout d'un temps donné. Les deux comédiens laissent la place un instant à une troisième interprète, Adèle Simphal, qui va incarner l'éphémère beauté d'une rencontre impromptue. On se laisse porter simplement grâce aussi bien aux saltimbanques, au décor simple et efficace, la musique, l'action assez lente, le travail de la lumière de Laurent Béal et Didier Brun...

Au final, on passe une bonne soirée sans être contrarié que tout se termine mal. Un choix singulier qui n'est nullement dérangeant. On peut dire que Matthieu Delaporte a relevé son défi.
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Le Complexe de Dieu

Le Complexe de Dieu

7/10
5
Jean-Luc Voyeux dans une mise en scène simple et efficace nous confronte au témoignage d'un jeune homme face à son destin.

Matthias, issu d'un adultère de sa mère avec le père François et abusé pendant 2 ans par le père Gabriel ne peut pas avoir une vie tranquille. "Se faire culbuter par un curé c'est héréditaire". Il repousse sans cesse des limites jusqu'à ce qu'ils disent ce qu'il a vécu allant même porter plainte. La construction du texte mêle présent/passé, jouant avec les circonstances comme la répétition de la scène où Tartuffe tente dévoile de la belle Elmire. "Ah! pour être dévot, je n'en suis pas moins homme". Un parallèle judicieusement qui montre que cette question de l'intégrité des curés n'est pas récente. Le texte appuie vraiment sur le jeu psychologique qui se met en place entre flatterie et perversion : "tu pourras progresser avec moi", "dis donc tu sens bon", "il faut entretien le plaisir", "profite de moi"... Des paroles du prêtes pleines de double sens qui ont de quoi troubler et donner envie de vomir. Comment ne créer ainsi une culpabilité chez la personne abusée? 

Cette ingéniosité de présentation est poussé également dans le travail de lumière de Florian Guerbe comme dans la scène du tribunal où chaque comédien se met dans la lueur pour témoigner. Un jeu subtile qui permet de nous plonger au mieux du psychisme du personnage centrale. Ce dernier est tenu par Olivier Troyon qui joue en alternance avec Théo Dusoulié. Ils y mettent passion et fougue pour tenir le spectateur qui ne peut qu'être touché de tant de cruauté et de malhonnêteté. "Tu subis un tsunami d'émotions". Lucille Bobet ou Léonie Duédal, Anne-Cécile Crapie ou Béatrice Vincent, Jean-Marc Coudert ou Jean-Luc Voyeux chacun joue leur rôle pour mieux nous immerger dans ce récit qui pousse autant à la colère qu'à la tristesse. Comment tolérer la pression sexuel d'un religieux censé incarné une droiture qui ne devrait jamais être remise en cause. Encore une fois cela illustre que l'on préfère culpabilisé la victime et non le bourreau. On dénonce celui qui ose dire. Car ce qui n'est pas montré au grand jour n'existe pas. Faire un chèque en toute discrétion n'est pas résoudre un problème endémique et éthique. Cette claque pleine d'espoir rappelle le film "Spotlight", inspiré d'un fait réel, où des journalistes veulent dénoncer les abus dans l'église qui a subi beaucoup de pression pour garder l'omerta.
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Seras-tu là ?

Seras-tu là ?

8/10
6
Pourquoi un spectacle devrait suivre une logique avec un début, un milieu et une fin dans cet ordre? Après tout, seule l'existence possède cette logique nécessaire : avoir une date de fin. Est-ce que si l'on proposait aux parents de choisir la date le jour et le comment de la mort de leur descendance, cela serait mieux?

Solal Bouloudnine nous prouve avec beaucoup d'humour que non. Depuis qu'il a pris conscience que "tout a une fin", à 6 ans, 11 mois et 6 jours, tout l'inquiète d'autant qu'il est maintenant père. Les choses s'embrouillent dans sa tête alors pourquoi ne pas commencer par le milieu pour finir par le début car "c'est le début qui est responsable de la fin"? Le brillant comédien organise à merveille son chaos. L'ingénieuse mise en scène et mise en lumière prévoient tout jusqu'au moindre petit détail. Cette précision permet l'efficacité et l'efficience d'un spectacle déroutant et réflexif. On s'émerveille aussi bien de la performance de l'homme, des mots que des bibelots. La passion, l'enthousiasme, la conviction émergent de l'artiste comme si c'était une évidence que sa place était sur un plateau face au public. Et en effet, on ne peut en douter un seul instant. Qu'importe ce qu'il raconte, cet orateur hors peine emmène avec lui tout le monde. On le suit avec exaltation nous parler de la vie et mort de Michel Berger, de son père chirurgien, de sa mère juive, de ses névroses... Qu'importe l'âge, chacun s'identifiera à des instants de son parcours. L'intelligence repose aussi d'explorer ses failles comme ces forces qu'elles soient réelles ou imaginaires.

Une matière à rire, à s'interroger avec des photos, des vidéos et des objets d'enfance. Le choix de tout raconter dans sa chambre d'enfant n'a rien d'innocent, tout est tiré au cordeau. Tout cela nous fait oublier la notion de temporalité mais quand même "on ne peut pas lutter contre la fin". On repart réjouit d'avoir vu cet OTNI (Objet Théâtrale Non Identifié) audacieux et drôle.
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Seras-tu là ?

Seras-tu là ?

8/10
5
Pourquoi un spectacle devrait suivre une logique avec un début, un milieu et une fin dans cet ordre? Après tout, seule l'existence possède cette logique nécessaire : avoir une date de fin. Est-ce que si l'on proposait aux parents de choisir la date le jour et le comment de la mort de leur descendance, cela serait mieux?

Solal Bouloudnine nous prouve avec beaucoup d'humour que non. Depuis qu'il a pris conscience que "tout a une fin", à 6 ans, 11 mois et 6 jours, tout l'inquiète d'autant qu'il est maintenant père. Les choses s'embrouillent dans sa tête alors pourquoi ne pas commencer par le milieu pour finir par le début car "c'est le début qui est responsable de la fin"? Le brillant comédien organise à merveille son chaos. L'ingénieuse mise en scène et mise en lumière prévoient tout jusqu'au moindre petit détail. Cette précision permet l'efficacité et l'efficience d'un spectacle déroutant et réflexif. On s'émerveille aussi bien de la performance de l'homme, des mots que des bibelots. La passion, l'enthousiasme, la conviction émergent de l'artiste comme si c'était une évidence que sa place était sur un plateau face au public. Et en effet, on ne peut en douter un seul instant. Qu'importe ce qu'il raconte, cet orateur hors peine emmène avec lui tout le monde. On le suit avec exaltation nous parler de la vie et mort de Michel Berger, de son père chirurgien, de sa mère juive, de ses névroses... Qu'importe l'âge, chacun s'identifiera à des instants de son parcours. L'intelligence repose aussi d'explorer ses failles comme ces forces qu'elles soient réelles ou imaginaires.

Une matière à rire, à s'interroger avec des photos, des vidéos et des objets d'enfance. Le choix de tout raconter dans sa chambre d'enfant n'a rien d'innocent, tout est tiré au cordeau. Tout cela nous fait oublier la notion de temporalité mais quand même "on ne peut pas lutter contre la fin". On repart réjouit d'avoir vu cet OTNI (Objet Théâtrale Non Identifié) audacieux et drôle.
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Toute l'histoire de la peinture en moins de deux heures

Toute l'histoire de la peinture en moins de deux heures

5/10
6
Hector Obalk est tombé assez jeune sous le charme des peintures et sa curiosité ne l'a jamais quitté. D'ailleurs, il est devenu critique et chroniqueur d'art. Mais pourquoi se limiter à ces supports qui ne touchent qu'un public déjà un peu connaisseur?

Alors il décide des proposer des conférences autour d'artistes qu'il affectionne. Très vite, le bouche à oreille rempli la salle. Il passe des lieux plus importants pour arriver au théâtre de l'Atelier. Depuis plusieurs années, il propose une "conférence" pour découvrir l'étendue des œuvres et voir les évolutions. Sur scène, Hector Obalk est accompagné d'un violoncelliste et d'un technicien qui s'occupe de la projection des peintures sur le grand écran qui occupe toute la longueur de l'espace. Son poste est au combien important car c'est lui qui accompagne l'humoriste sachant sur le plateau. Il navigue sur un mur composé de centaines de tableaux recouvrant toute l'histoire de l'art et il les affiche en très gros plan. Le musicien accompagne parfois le visionnage comme un temps de pause pour le public. Les deux artistes n'hésitent pas à souffler les réponses aux trous de mémoire de l'humoriste. Cela peut étonner au vue du nombre de représentations déjà données.

Toutefois, rassurez vous, il n'oublie jamais de parler de lui, de sa capacité de rebondir, de créer, de se vendre... D'ailleurs, quand il finit de raconter une histoire, il termine avec un bon mot en réclamant à chaque fois les applaudissements des spectateurs. Une attitude qui déroute quand on pense venir voir une "conférence", une forme de vulgarisation artistique et drôle pour grand public. Un format qui est de plus en plus répandu pour servir la connaissance. Mais sur le descriptif du spectacle un mot explique tout : "stand'up" qui est du registre du one man show. L'art est un prétexte à se valoriser. Un choix singulier sur le marché du comique. Il a trouvé un marché de niche qui convient aussi bien aux enfants qu'aux adultes. Manifestement, ce n'est pas 100% satisfaction garantie. Même si le temps ne passe pas au ralenti, on s'ennuie un peu. Le fait de travailler avec des hommes qui souffrent du trouble de l'égo, ne donne pas vraiment envie d'en voir sur scène. Et encore moins de l'aider dans sa carrière de vendeur d'art comme on ne le propose par la suite par mail.

Une certitude, je ne vais pas revoir de sitôt un homme faire des blagues devant un auditoire.
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