Ses critiques
7 critiques
3/10
Un parcours immersif dans les jardins sans un seul véritable bout de verdure ou d'espace vert ! Certes c'est sans doute difficile à maintenir en état de fraîcheur, mais cela aurait donné un peu d'âme à cette scénarisation thématisée mais pas très enthousiasmante.
L'exposition est foisonnante ce qui peut être positif, mais la rend là surtout un peu impressionnante. Par quoi commencer dans une salle, sachant que le spectateur n'a aucune explication ? Nulle part ne sont mentionnés les termes "jardins à la française" ou "jardins à l'anglaise" par exemple, qui permettraient pourtant de poser quelques bases de compréhension face à des dizaines de plans ou toiles qui pourtant les représentent. Donc ou l'on sait ce qui est représenté et les intentions du paysagiste, ou... tant pis.
Quant aux artistes cités comme produits d'appel sur l'affiche (Dürer, Watteau, Monet, Bonnard, Picasso, Fragonard, Matisse, Klimt), à une exception près, on ne peut voir qu'une seule de leurs oeuvres.
Bref, j'ai du passer à côté de l'intention. A moins que ce ne soit l'expo qui ne passe à côté du public.
L'exposition est foisonnante ce qui peut être positif, mais la rend là surtout un peu impressionnante. Par quoi commencer dans une salle, sachant que le spectateur n'a aucune explication ? Nulle part ne sont mentionnés les termes "jardins à la française" ou "jardins à l'anglaise" par exemple, qui permettraient pourtant de poser quelques bases de compréhension face à des dizaines de plans ou toiles qui pourtant les représentent. Donc ou l'on sait ce qui est représenté et les intentions du paysagiste, ou... tant pis.
Quant aux artistes cités comme produits d'appel sur l'affiche (Dürer, Watteau, Monet, Bonnard, Picasso, Fragonard, Matisse, Klimt), à une exception près, on ne peut voir qu'une seule de leurs oeuvres.
Bref, j'ai du passer à côté de l'intention. A moins que ce ne soit l'expo qui ne passe à côté du public.
9/10
J'ai vraiment beaucoup ri. Pas seulement souri, comme c'est souvent le cas avec les humoristes en ce qui me concerne.
Mais il vaut mieux apprécier l'humour noir, grinçant, politiquement incorrect... Un seul bémol pour moi, un moment trop long sur Marion Maréchal Le Pen et plutôt vulgaire : l'agression sexuelle est peut-être ma propre limite au politiquement incorrect....
Un début de spectacle surprenant, dont on s'interroge sur la durée possible...
Il y a du Desproges dans ce Gaspard Proust, même si les textes sont moins littéraires, ils sont très soigneusement écrits. Ceux de Desproges l'étaient d'ailleurs presque trop pour être dits.
Un spectacle avec les mots "exégèse" et "prophylaxie", on ne s'y attend pas (plus ?) !
Tout le monde en prend pour son grade, nul n'est épargné.
C'est bon de rire parfois...
Mais il vaut mieux apprécier l'humour noir, grinçant, politiquement incorrect... Un seul bémol pour moi, un moment trop long sur Marion Maréchal Le Pen et plutôt vulgaire : l'agression sexuelle est peut-être ma propre limite au politiquement incorrect....
Un début de spectacle surprenant, dont on s'interroge sur la durée possible...
Il y a du Desproges dans ce Gaspard Proust, même si les textes sont moins littéraires, ils sont très soigneusement écrits. Ceux de Desproges l'étaient d'ailleurs presque trop pour être dits.
Un spectacle avec les mots "exégèse" et "prophylaxie", on ne s'y attend pas (plus ?) !
Tout le monde en prend pour son grade, nul n'est épargné.
C'est bon de rire parfois...
5/10
Parce que "la culture est ce qui reste quand on a tout oublié", je suis allée voir "La Ronde" de Schnitzler à la Comédie Française. Eh bien, je vais m'efforcer de l'oublier très vite ! Quel ennui !
L'adaptation crèe un personnage d'espèce de récitant aux caricaturaux et grotesques (et difficiles à suivre) accent et texte. Si j'en avais tout de même compris les intentions, son personnage lui ne m'est apparu qu'à la lecture a posteriori des critiques.
Du boulevard ? Du drame ? Pas beaucoup de souffle ou de chair (un comble pour cette pièce qui fit scandale par sa sensualité !) malgré quelques bons moments d'interprétation.
J'ai compté les saynètes comme on compte les moutons.
L'adaptation crèe un personnage d'espèce de récitant aux caricaturaux et grotesques (et difficiles à suivre) accent et texte. Si j'en avais tout de même compris les intentions, son personnage lui ne m'est apparu qu'à la lecture a posteriori des critiques.
Du boulevard ? Du drame ? Pas beaucoup de souffle ou de chair (un comble pour cette pièce qui fit scandale par sa sensualité !) malgré quelques bons moments d'interprétation.
J'ai compté les saynètes comme on compte les moutons.
5/10
Assez emballée par un premier acte auquel quelques surprises de mise en scène donnaient un coup de jeune, j'ai été plutôt agacée par les deux suivants.
Certes, j'ai de façon récurrente un problème avec Didier Sandre dont je trouve qu'il "joue vieux", qu'il projette son texte d'une façon qui me parait dépassée. Et là il a une grande scène à l'acte II.
Le pauvre y est transformé en un père Capulet de farce. On frôle le de Funès ! Faire subitement intervenir dans son texte les mots "pute" et "fils de pute", alors qu'aucun autre moment de la pièce ne joue la carte de la modernisation du texte, m'a achevée.
Sinon, toujours cet étonnement à la Comédie Française, vis-à-vis des comédiens. Certes Suliane Brahim ne semble pas avoir les 13 ans de Juliette, mais elle a la même fraicheur que dans Lucrèce Borgia où elle jouait le fils adolescent de Lucrèce. Jeremy Lopez est un crédible Roméo moderne. Laurent Lafitte est ici un troisième rôle alors que tête d'affiche au cinéma. Daniele Lebrun, immuable...
Certes, j'ai de façon récurrente un problème avec Didier Sandre dont je trouve qu'il "joue vieux", qu'il projette son texte d'une façon qui me parait dépassée. Et là il a une grande scène à l'acte II.
Le pauvre y est transformé en un père Capulet de farce. On frôle le de Funès ! Faire subitement intervenir dans son texte les mots "pute" et "fils de pute", alors qu'aucun autre moment de la pièce ne joue la carte de la modernisation du texte, m'a achevée.
Sinon, toujours cet étonnement à la Comédie Française, vis-à-vis des comédiens. Certes Suliane Brahim ne semble pas avoir les 13 ans de Juliette, mais elle a la même fraicheur que dans Lucrèce Borgia où elle jouait le fils adolescent de Lucrèce. Jeremy Lopez est un crédible Roméo moderne. Laurent Lafitte est ici un troisième rôle alors que tête d'affiche au cinéma. Daniele Lebrun, immuable...
9,5/10
On aurait pu dire bien des choses en somme.
Mais la verve, l'esprit et les lettres me manquent.
De lettres, je n'ai que celles qui composent le mot : magistral.
Pour les alexandrins, j'attendrai une heure plus matinale.
Quel texte ! Toujours redécouvert.
Quelle interprétation de Michel Vuillermoz, truculent et émouvant tour à tour et en l'espace d'un battement de cils.
Quelle mise en scène de Denis Podalydès, rythmée, inventive, moderne...
Les décors... Les costumes...
De ce Cyrano à la Comédie Française, je suis de nouveau sortie enveloppée de son panache et de ses élégances, avec l'envie d'inviter tout le monde à y courir.
Mais la verve, l'esprit et les lettres me manquent.
De lettres, je n'ai que celles qui composent le mot : magistral.
Pour les alexandrins, j'attendrai une heure plus matinale.
Quel texte ! Toujours redécouvert.
Quelle interprétation de Michel Vuillermoz, truculent et émouvant tour à tour et en l'espace d'un battement de cils.
Quelle mise en scène de Denis Podalydès, rythmée, inventive, moderne...
Les décors... Les costumes...
De ce Cyrano à la Comédie Française, je suis de nouveau sortie enveloppée de son panache et de ses élégances, avec l'envie d'inviter tout le monde à y courir.
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