Dans un petit théâtre confortable, pour passer une bonne soirée en compagnie de quatre comédiens qui ne se ménagent pas pour nous faire rire.

Chacun des personnages est bien typé : le coach smart et punchy, le gentil très très gentil qui se laisse "bouffer" comme son croissant par le boss très imbu de lui-même et la secrétaire sexy/sympa.
Tout ce petit monde s'agite, enchaînant les gags, pour notre plaisir dans un petit décor qu'ils transforment eux-mêmes.
Au bout du compte : un spectacle sans prétention mais qui atteint son but = distraire.

Mine de rien cette comédie aborde un thème actuel le "coaching" pas de quoi philosopher mais gare aux cornacs !
A noter : un salut spécial et astucieux des comédiens dédié aux spectateurs...

Géniâaaaal comme on dit dans le "Figaro".
Le public est de mèche, ça vous la coupe, ça vous é"patte", vous ne vous barberez pas, on se poile...
Prenez la "peigne" de sortir au salon théâtre.

Stoppons là notre digression, quoi de plus à ajouter aux éloges de toutes les critiques :
Soirée FORMIDABLE !
Aucun rapport avec tout ce que l'on a pu déjà voir : 20 minutes de pur théâtre puis de l'improvisation avec l'indispensable complicité du public qui fait de cette pièce une originalité indiscutable.

Par différents échos nous avons pu vérifier que la fin n'est jamais la même en fonction du vote du public, impossible d'en dire plus pour ne pas dévoiler l'impact de l'improvisation dans le scénario : allez-y.

Récidivistes nous n'avons pu nous empêcher d'y retourner une seconde fois !
C'est dire l'impact comique qu'a eu cette pièce sur nous.

Aucun temps mort du début à la fin, des gags et bonnes répliques en cascade, tout en étant fidèle au peplum éponyme.
Dans un décor minimaliste mais très astucieux, Messala et Ben-Hur s'affrontent dans une joute comique soutenus par un Jésus de "Narrateur" et un comédien véritable "caméléon" au sens propre et figuré (une dizaine de rôles)

Les idées foisonnent dans une mise en scène inventive et délirante (course de chars et naufrage de la galère particulièrement réussis).
De supers comédiens, pour une super soirée.

Bien sûr ils ne jouent pas dans la cour des grands, bien sûr ils vont devoir travailler quelques "excès" dans le burlesque (mimiques trop appuyées et répétitives) et mieux doser leurs effets comiques en s'inspirant d'autres pièces par exemple, bien sûr améliorer leur texte pour proposer une trame plus cohérente et allégée, MAIS ce couple à la ville comme à la scène a une réelle bonne humeur et une incontestable fraîcheur.

Ils méritent d'être encouragés alors ne vous privez pas de passer par ce minuscule théâtre où ils sont seuls à tout gérer et vous accueilleront chaleureusement avec "pimousse" leur adorable chihuahua pas cabot pour deux sous.

C'est dommage, il y avait de bonnes choses : entre Andrews Sisters à la française et Frères Jacques au féminin, mais un cabaret aurait été plus approprié à leur prestation que cette grande et froide scène et salle de l'Alhambra vide au 2/3.

Le spectacle est soutenu par un pianiste multi-facettes, cependant le thème et fil conducteur de la soirée "féminisme à l'ancienne" finissent par être monotones et par prendre le pas sur une mise en scène millimétrée et des performances vocales.

Trois choristes, sans décor, reprennent des airs plus ou moins connus qui se succèdent sans vraiment nous accrocher dans un tour de chant qui n'est pas au niveau d'un standard parisien.

A noter : notre critique sur billet réduc a été censurée dans le titre et le texte. En particulier sur l'information concernant le non-remplissage de la salle (vide au 2/3) et notre recommandation d'un spectacle qui cible un public dont la culture musicale se situe entre 1940 et 1970.
Juliette ne connaissait aucune chanson. ;-)