Ses critiques
39 critiques
8,5/10
Une comédie sentimentale bien écrite, même si quelques invraisemblances de scénario.
Deux comédiens hors pair, Elle délicieuse de féminité, à la fois forte et fragile, déchirée entre amour et suspicion. Lui, mari au dessus de tout soupçon qui tel un joueur de poker va jouer, perdre, rejouer et tout perdre...
Le rythme est soutenu, les changements de costumes ultra rapides, pas de temps morts...
Nous partageons l'intimité de ce couple du début à la fin : une bonne soirée de théâtre !
Deux comédiens hors pair, Elle délicieuse de féminité, à la fois forte et fragile, déchirée entre amour et suspicion. Lui, mari au dessus de tout soupçon qui tel un joueur de poker va jouer, perdre, rejouer et tout perdre...
Le rythme est soutenu, les changements de costumes ultra rapides, pas de temps morts...
Nous partageons l'intimité de ce couple du début à la fin : une bonne soirée de théâtre !
8/10
Lu dans la presse :
« Vous venez de Paris, c'est courageux ! », sourit le spectateur d'à coté. Nous devons bien ça à Molière, Une heure de route n'est rien pour se régaler d'un Dom Juan dextrement accommodé.
Pierre Pinelli. “Télérama”
Le choc n’est pas seulement visuel. Affaire de rythme, de respiration, de césure. Même si Dom Juan n’est pas écrit en Alexandrins, la langue de Molière est ici restituée comme un objet poétique aux antipodes du discours contemporain.
René Solis. “Libération“
Tout est dans la sobriété du jeu des acteurs, dans ce rapport frontal qui induit à la fois la distance obligée et la proximité respectueuse. C’est précis, concis, et la langue de Molière s’entend toujours au bon endroit.
Marie-José Sirach. “L’Humanité“
QUE DIRE DE PLUS ?
Si ce n'est s'associer à ce concert de louanges...
Un Dom Juan à la mise en scène dépouillée, au service du texte, de la langue (prose scandée).
GPS indispensable pour rejoindre ce vrai joli petit théâtre, confortable et inattendu dans ce site.
Difficile de noter le texte, ... Du MOLIÈRE !!!! Nous nous abstiendrons...
Il reste encore 3 dates, hâtez vous si vous ne voulez pas passer à côté de ce classique revisité façon "contemporaine" pour les décors et costumes.
16€ un prix raisonnable pour une authentique soirée de théâtre.
« Vous venez de Paris, c'est courageux ! », sourit le spectateur d'à coté. Nous devons bien ça à Molière, Une heure de route n'est rien pour se régaler d'un Dom Juan dextrement accommodé.
Pierre Pinelli. “Télérama”
Le choc n’est pas seulement visuel. Affaire de rythme, de respiration, de césure. Même si Dom Juan n’est pas écrit en Alexandrins, la langue de Molière est ici restituée comme un objet poétique aux antipodes du discours contemporain.
René Solis. “Libération“
Tout est dans la sobriété du jeu des acteurs, dans ce rapport frontal qui induit à la fois la distance obligée et la proximité respectueuse. C’est précis, concis, et la langue de Molière s’entend toujours au bon endroit.
Marie-José Sirach. “L’Humanité“
QUE DIRE DE PLUS ?
Si ce n'est s'associer à ce concert de louanges...
Un Dom Juan à la mise en scène dépouillée, au service du texte, de la langue (prose scandée).
GPS indispensable pour rejoindre ce vrai joli petit théâtre, confortable et inattendu dans ce site.
Difficile de noter le texte, ... Du MOLIÈRE !!!! Nous nous abstiendrons...
Il reste encore 3 dates, hâtez vous si vous ne voulez pas passer à côté de ce classique revisité façon "contemporaine" pour les décors et costumes.
16€ un prix raisonnable pour une authentique soirée de théâtre.
7/10
LES PLUS :
Une tranche d'âge et des thèmes, peu, voire pas exploités au théâtre.
La mise en scène : Une scénographie esthétique, astucieusement projetée sur écran, des coloris chamarrés portés par chacune des protagonistes, leur conférant un code couleur.
La réunion de quatre comédiennes renommées de longue date.
Un très joli théâtre, à l'acoustique et à la visibilité parfaites dans un quartier agréable.
La chronique d'une année de 4 septuagénaires où se mêlent les vicissitudes de l'âge et un foisonnement de souvenirs.
Des étapes annuelles rituelles qui les concernent de moins en moins (St Valentin, bal du 14 juillet, rentrée des classes...).
Des idées "tabous", (la mort, le souvenir d'un défunt qui s'estompe, la relation distendue avec les enfants) courageusement évoquées mais insuffisamment développées.
UN PLUS PLUS : scène finale, décembre, il neige, les flocons tombent en abondance et tourbillonnent comme les souvenirs de ces vielles dames qui vont se retrouver pour une année de plus... ou pas.
LES MOINS :
Une écriture bâclée et c'est dommage par rapport à un thème porteur d'intérêt.
Le parti pris des 4 religions différentes n'apporte rien, parce que pas assez fouillé.
Faire rire à tout prix n'est pas la bonne méthode, on aurait pu être dispensés de la régression au stade anal des personnages. Évoquer les incontinences physiques est suffisant et assez clair lorsqu'on parle vieillesse pourquoi en faire un gag lourd...
Une tranche d'âge et des thèmes, peu, voire pas exploités au théâtre.
La mise en scène : Une scénographie esthétique, astucieusement projetée sur écran, des coloris chamarrés portés par chacune des protagonistes, leur conférant un code couleur.
La réunion de quatre comédiennes renommées de longue date.
Un très joli théâtre, à l'acoustique et à la visibilité parfaites dans un quartier agréable.
La chronique d'une année de 4 septuagénaires où se mêlent les vicissitudes de l'âge et un foisonnement de souvenirs.
Des étapes annuelles rituelles qui les concernent de moins en moins (St Valentin, bal du 14 juillet, rentrée des classes...).
Des idées "tabous", (la mort, le souvenir d'un défunt qui s'estompe, la relation distendue avec les enfants) courageusement évoquées mais insuffisamment développées.
UN PLUS PLUS : scène finale, décembre, il neige, les flocons tombent en abondance et tourbillonnent comme les souvenirs de ces vielles dames qui vont se retrouver pour une année de plus... ou pas.
LES MOINS :
Une écriture bâclée et c'est dommage par rapport à un thème porteur d'intérêt.
Le parti pris des 4 religions différentes n'apporte rien, parce que pas assez fouillé.
Faire rire à tout prix n'est pas la bonne méthode, on aurait pu être dispensés de la régression au stade anal des personnages. Évoquer les incontinences physiques est suffisant et assez clair lorsqu'on parle vieillesse pourquoi en faire un gag lourd...
9/10
La Butte Montmartre est déjà un théâtre à elle toute seule, ajouté à l'originalité du Ciné XIII qui nous accueille dans de vastes canapés ultra confortables, et à un spectacle de grande qualité : gage d'une bonne soirée !
Nous nous sommes totalement laissés emmener par les comédiens, alternant astucieusement moments drôlatiques ou dramatiques, le tout ponctué par les grands succès d'Elvis, joués par un guitariste en live. Chaque scène est la pièce d'un puzzle qui se révèle à la toute fin.
Un dosage très habile de tableaux denses en émotion, en tension, en pression, qui retombent par les interventions de personnages plus légers, ou par des chansons.
Chaque comédien est bien typé dans son rôle, sans excès ni caricature.
On a parfois l'illusion d'être dans son canapé, chez soi, d'assister à un échange familial ou de pénétrer des moments d'intimité (c'est troublant).
Vraiment une très bonne soirée de théâtre !
Un spectacle contemporain original et très accessible, pour sortir des sentiers battus.
P.S. : Nous vous déconseillons de regarder la vidéo, qui ne reflète absolument pas l'ambiance de la pièce. Les morceaux décousus ne sont pas vendeurs.
Nous nous sommes totalement laissés emmener par les comédiens, alternant astucieusement moments drôlatiques ou dramatiques, le tout ponctué par les grands succès d'Elvis, joués par un guitariste en live. Chaque scène est la pièce d'un puzzle qui se révèle à la toute fin.
Un dosage très habile de tableaux denses en émotion, en tension, en pression, qui retombent par les interventions de personnages plus légers, ou par des chansons.
Chaque comédien est bien typé dans son rôle, sans excès ni caricature.
On a parfois l'illusion d'être dans son canapé, chez soi, d'assister à un échange familial ou de pénétrer des moments d'intimité (c'est troublant).
Vraiment une très bonne soirée de théâtre !
Un spectacle contemporain original et très accessible, pour sortir des sentiers battus.
P.S. : Nous vous déconseillons de regarder la vidéo, qui ne reflète absolument pas l'ambiance de la pièce. Les morceaux décousus ne sont pas vendeurs.
7,5/10
Nous étions méfiants eu égard au titre qui nous faisait craindre des blagues balourdes, nous avions tort, nous avons passé une très bonne soirée.
Dans ce petit théâtre confortable, dès l'accueil, dans le hall, vous sont remis des extraits des "perles" du bac et le best of des élèves du lycée "Pablo Guevara" où vous apprendrez que l'année 1 111 est l'année de l'invasion des Huns, pour vous faire patienter et vous mettre dans l'ambiance, avant de faire connaissance avec leurs profs.
Des enseignants que vous allez découvrir dans une histoire qui se tient et qui commence par une question : "qui y a t'il dans ce vestiaire cadenassé ?" vous le saurez à la fin...
Une écriture cohérente, des personnages bien typés, de la créativité :
- passages chantés (choeur des parents d'élèves)
- petites chorégraphies
- apparition d'un "génie"
- ...
C'est drôle sans être hilarant, c'est actuel et probablement proche d'un vécu.
Les comédiens sont très convaincants dans des rôles qu'ils multiplient (changements de costumes éclairs)
Pour partager
- les tracas de M. X prof. de français qui se plaint que ses élèves aient choisi français deuxième langue...
- le culte voué à Jack Lang
et savoir pourquoi les américains ont inventé le chewing-gum :
ALLEZ Y !!!
mais vite, plus que trois représentations à Paris.
Dans ce petit théâtre confortable, dès l'accueil, dans le hall, vous sont remis des extraits des "perles" du bac et le best of des élèves du lycée "Pablo Guevara" où vous apprendrez que l'année 1 111 est l'année de l'invasion des Huns, pour vous faire patienter et vous mettre dans l'ambiance, avant de faire connaissance avec leurs profs.
Des enseignants que vous allez découvrir dans une histoire qui se tient et qui commence par une question : "qui y a t'il dans ce vestiaire cadenassé ?" vous le saurez à la fin...
Une écriture cohérente, des personnages bien typés, de la créativité :
- passages chantés (choeur des parents d'élèves)
- petites chorégraphies
- apparition d'un "génie"
- ...
C'est drôle sans être hilarant, c'est actuel et probablement proche d'un vécu.
Les comédiens sont très convaincants dans des rôles qu'ils multiplient (changements de costumes éclairs)
Pour partager
- les tracas de M. X prof. de français qui se plaint que ses élèves aient choisi français deuxième langue...
- le culte voué à Jack Lang
et savoir pourquoi les américains ont inventé le chewing-gum :
ALLEZ Y !!!
mais vite, plus que trois représentations à Paris.