Son balcon
SAISON 2024-2025
Aucun challenge culturel pour le moment
Mini Molières
2reçus
Critique débutante
Son classement : 700 / 6097
Avant elle
Laurent B
1 critique
Après elle
Frédéric Watine
1 critique
Niveau
1 / 20
1 / 20
1
critique
filatures
1
0
Espions
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Actualités de ses filatures
Le plateau est nu, simplement recouvert d’une immense bâche pleine d’une boue ocre. Seuls éléments scéniques, des seaux noirs qui figurent la ferme, le travail dur, la terre, les bêtes. Déjà Multi-récompensées à l’international cette pièce arrive à Avignon.
L’histoire est poignante et tragique, Tom qui vient de perdre son compagnon se rend dans la ferme de la famille de celui-ci pour assister à ses funérailles. Opposition violente du monde moderne et de la vie archaïque à la ferme, plongeon violent et immédiat dans un autre temps. La mère et le frère sont dans le déni de l’homosexualité du jeune homme mort. Tom, surpris et perdu tente de comprendre ce qui se joue dans cette famille où la brutalité et la folie sont omniprésentes.
Les personnages s’empêtrent dans ce drame fort et saisissant, luttant contre les autres et contre eux-mêmes pour tenter de sauver leur peau et leur âme du mieux qu’ils peuvent. Parmi cette déferlante de haine et de folie seul l’amour du défunt surnage.
Les comédiens sont exceptionnels de puissance, de vérité et de densité. On est véritablement happé par leur présence et leur force. Le tout est encore amplifié par une mise en scène épurée, puissante et animale et une superbe mise en lumière.
Une pièce charnelle et intense, un coup de poing qui secoue, bouleverse et chamboule. On en ressort différent et changé par ce qu’ils nous ont offert en partage.
Le public est debout, les saluts n’en finissent pas. Puis le comédien prend la parole, il parle du Brésil, de la situation critique pour la liberté, il décrit l’immense joie pour eux de venir jouer cette pièce si forte dans un pays qui le permet, il parle d’utopie Avignonnaise, de résistance, les larmes coulent sur ses joues et sur les nôtres.
Une pièce magistrale d’une beauté brute !
L’histoire est poignante et tragique, Tom qui vient de perdre son compagnon se rend dans la ferme de la famille de celui-ci pour assister à ses funérailles. Opposition violente du monde moderne et de la vie archaïque à la ferme, plongeon violent et immédiat dans un autre temps. La mère et le frère sont dans le déni de l’homosexualité du jeune homme mort. Tom, surpris et perdu tente de comprendre ce qui se joue dans cette famille où la brutalité et la folie sont omniprésentes.
Les personnages s’empêtrent dans ce drame fort et saisissant, luttant contre les autres et contre eux-mêmes pour tenter de sauver leur peau et leur âme du mieux qu’ils peuvent. Parmi cette déferlante de haine et de folie seul l’amour du défunt surnage.
Les comédiens sont exceptionnels de puissance, de vérité et de densité. On est véritablement happé par leur présence et leur force. Le tout est encore amplifié par une mise en scène épurée, puissante et animale et une superbe mise en lumière.
Une pièce charnelle et intense, un coup de poing qui secoue, bouleverse et chamboule. On en ressort différent et changé par ce qu’ils nous ont offert en partage.
Le public est debout, les saluts n’en finissent pas. Puis le comédien prend la parole, il parle du Brésil, de la situation critique pour la liberté, il décrit l’immense joie pour eux de venir jouer cette pièce si forte dans un pays qui le permet, il parle d’utopie Avignonnaise, de résistance, les larmes coulent sur ses joues et sur les nôtres.
Une pièce magistrale d’une beauté brute !
Elle, c’est Jeanne, lui, c’est Arthur et leur histoire aurait pu durer longtemps si lui n’était pas tombé malade. La pièce est une adaptation du roman de Matthew Seager, In other words dans lequel l’auteur explore la cruauté de la maladie d’Alzheimer à travers l’observation de la vie d’un couple. Nous regardons leur heureux mariage imploser lentement alors qu’Arthur commence à perdre la mémoire.
La pièce débute comme une comédie romantique, drôle et tendre. Une histoire racontée avec humour et dérision, Ils se regardent, s’attirent, c’est le coup de foudre, et le spectateur est témoin de ce début d’amour charmant sur fond de « Words (Don’t come easy) ». Et puis petit à petit, de stade en stade, la situation se dégrade, heureusement l’amour est toujours là, intact, malgré les difficultés et les obstacles. L’humour également persiste et c’est aussi ce qui les fait tenir, de prendre cela avec philosophie et en gardant le sourire et les étoiles dans les yeux.
Difficile de trouver une pièce ou rires et larmes alternent en un clin d’œil. Probablement parce que ce drame est truffé de fantaisie et d’espoir malgré tout. C’est raconté sans pathos, sans détour, ce n’est jamais trop, toujours juste. On assiste à la frustration, la colère, la douleur, mais surtout au courage et à la force de ce couple exemplaire et solaire.
On est touché par la beauté et l’intelligence de cette pièce qui évite brillamment tous les écueils sur le sujet.
Les deux comédiens sont à l’aise, naturel, connectés, complices, incroyable de justesse, c’est du pur bonheur. La mise en scène fluide et intelligente et la superbe scénographie monochrome viennent compléter cette réussite. C’est brillant !
Je suis comme tout le monde bouleversée et les mouchoirs autour de moi sont sortis discrètement, à la fin, le public applaudit à tout rompre, debout, conquis, personne ne s’y trompe, c’est une pépite !
Une histoire d’amour lumineuse et sensible que l’on n’oubliera pas ! Un coup de cœur sans réserve !
La pièce débute comme une comédie romantique, drôle et tendre. Une histoire racontée avec humour et dérision, Ils se regardent, s’attirent, c’est le coup de foudre, et le spectateur est témoin de ce début d’amour charmant sur fond de « Words (Don’t come easy) ». Et puis petit à petit, de stade en stade, la situation se dégrade, heureusement l’amour est toujours là, intact, malgré les difficultés et les obstacles. L’humour également persiste et c’est aussi ce qui les fait tenir, de prendre cela avec philosophie et en gardant le sourire et les étoiles dans les yeux.
Difficile de trouver une pièce ou rires et larmes alternent en un clin d’œil. Probablement parce que ce drame est truffé de fantaisie et d’espoir malgré tout. C’est raconté sans pathos, sans détour, ce n’est jamais trop, toujours juste. On assiste à la frustration, la colère, la douleur, mais surtout au courage et à la force de ce couple exemplaire et solaire.
On est touché par la beauté et l’intelligence de cette pièce qui évite brillamment tous les écueils sur le sujet.
Les deux comédiens sont à l’aise, naturel, connectés, complices, incroyable de justesse, c’est du pur bonheur. La mise en scène fluide et intelligente et la superbe scénographie monochrome viennent compléter cette réussite. C’est brillant !
Je suis comme tout le monde bouleversée et les mouchoirs autour de moi sont sortis discrètement, à la fin, le public applaudit à tout rompre, debout, conquis, personne ne s’y trompe, c’est une pépite !
Une histoire d’amour lumineuse et sensible que l’on n’oubliera pas ! Un coup de cœur sans réserve !
La pétillante Prisca Démarez nous accueille comme il se doit, c’est-à-dire en chanson. elle se lance ensuite dans l’explication de texte de ce qu’elle vient de chanter. C’est un peu une métaphore de son spectacle : une musique entraînante et gaie qui cache des paroles qui font sens et qui n’ont parfois rien de joyeux ni de superficiel. Le spectacle qu’elle joue pendant 1h20 sur le petit plateau du théâtre de la contrescarpe est à cette image, c’est bourré d’énergie, d’humour sans être pour autant privé de philosophie ni de sens.
Elle se raconte. Avec son petit côté rebelle assumé, elle refuse d’être la rose qu’on lui impose de devenir et après un démarrage de vie bien dans les rangs, elle s’émancipe pour tenter de se rapprocher de qui elle veut profondément devenir : elle-même. C’est une quête de soi, une lutte contre les projections et les étiquettes qu’on nous colle dès la naissance.
D’anecdotes en mésaventures, toutes véridiques, elle nous partage un peu de sa vie d’artiste. Elle nous prend à partie et nous bouscule. Son introspection, elle la souhaite à tout le monde ! On rit beaucoup car elle n’a pas sa langue dans sa poche et ses histoires sont racontées avec beaucoup d’humour et de naturel. Mais elle est également très émouvante en nous partageant sa fragilité et ses doutes. Un bel équilibre entre ses talents de chanteuse, conteuse, et humoriste, le tout rempli de sincérité, de sensibilité et de justesse.
Une fraicheur et une énergie belle à voir, on en sort reboosté !
Elle se raconte. Avec son petit côté rebelle assumé, elle refuse d’être la rose qu’on lui impose de devenir et après un démarrage de vie bien dans les rangs, elle s’émancipe pour tenter de se rapprocher de qui elle veut profondément devenir : elle-même. C’est une quête de soi, une lutte contre les projections et les étiquettes qu’on nous colle dès la naissance.
D’anecdotes en mésaventures, toutes véridiques, elle nous partage un peu de sa vie d’artiste. Elle nous prend à partie et nous bouscule. Son introspection, elle la souhaite à tout le monde ! On rit beaucoup car elle n’a pas sa langue dans sa poche et ses histoires sont racontées avec beaucoup d’humour et de naturel. Mais elle est également très émouvante en nous partageant sa fragilité et ses doutes. Un bel équilibre entre ses talents de chanteuse, conteuse, et humoriste, le tout rempli de sincérité, de sensibilité et de justesse.
Une fraicheur et une énergie belle à voir, on en sort reboosté !
C’est avec beaucoup de curiosité que nous sommes allées voir cette pièce au lucernaire, le pari est en effet ambitieux : donner une suite au superbe livre de Pierre Choderlos de Laclos, Les liaisons dangereuses.
Quinze ans après leur dernière entrevue, elles se rencontrent. La pièce est un affrontement entre deux femmes bafouées par le même homme, l’une qui lui a gardé toute son affection et l’autre tout son mépris. Elles sont réunies bien des années après par la volonté de l’une d’entre elles. Celle-ci a un objectif précis, elle est déterminée à obtenir ce qu’elle veut, et la grande Merteuil ne lui fait plus peur.
Les personnalités des deux femmes sont opposées mais la puissance de leurs convictions est la même. Deux femmes fortes qui ont beaucoup vécu et énormément changé depuis leur dernière rencontre. Le duel promet d’être féroce.
Forcément, écrire une suite d’un roman qui a une telle renommée c’est prendre des risques et faire le choix d’assumer son interprétation de l’œuvre en y ajoutant sa touche personnelle. Cécile de Volanges à en effet un regard très actuel sur la relation qu’elle a entretenu avec Valmont. Le contexte historique et social de l’époque était pourtant très différent, il est donc délicat de le relier à notre époque me too. En revanche nous avons été touchées par son désespoir d’avoir été utilisée par ces deux dangereux manipulateurs et sa souffrance et son envie de vengeance est bien compréhensible, à l’époque, comme maintenant.
Vous assisterez à 1h10 de joute verbale, combat de femmes, partages de confidences, sentiments échangés, cicatrices physiques et psychologiques exposées, le tout dans un huit clos intime, remarquablement écrit et porté par des actrices impliquées et justes.
Quinze ans après leur dernière entrevue, elles se rencontrent. La pièce est un affrontement entre deux femmes bafouées par le même homme, l’une qui lui a gardé toute son affection et l’autre tout son mépris. Elles sont réunies bien des années après par la volonté de l’une d’entre elles. Celle-ci a un objectif précis, elle est déterminée à obtenir ce qu’elle veut, et la grande Merteuil ne lui fait plus peur.
Les personnalités des deux femmes sont opposées mais la puissance de leurs convictions est la même. Deux femmes fortes qui ont beaucoup vécu et énormément changé depuis leur dernière rencontre. Le duel promet d’être féroce.
Forcément, écrire une suite d’un roman qui a une telle renommée c’est prendre des risques et faire le choix d’assumer son interprétation de l’œuvre en y ajoutant sa touche personnelle. Cécile de Volanges à en effet un regard très actuel sur la relation qu’elle a entretenu avec Valmont. Le contexte historique et social de l’époque était pourtant très différent, il est donc délicat de le relier à notre époque me too. En revanche nous avons été touchées par son désespoir d’avoir été utilisée par ces deux dangereux manipulateurs et sa souffrance et son envie de vengeance est bien compréhensible, à l’époque, comme maintenant.
Vous assisterez à 1h10 de joute verbale, combat de femmes, partages de confidences, sentiments échangés, cicatrices physiques et psychologiques exposées, le tout dans un huit clos intime, remarquablement écrit et porté par des actrices impliquées et justes.
J’avais déjà pu admirer son élasticité et sa créativité aux côtés de son acolyte Alfonso Barón dans l’exceptionnel Poyo royo et plus récemment dans leur nouveau spectacle Dystopia. On le retrouve sur la scène du rond-point seul et même très seul puisque l’exercice se passe durant le confinement. Il est solitaire sur le plateau comme dans son appartement dans lequel il tourne en rond et se met à expérimenter différentes petites scènes. Il joue avec son corps, son dos, son visage, ses bras, le tout malléable à merci. On assiste à une journée de sa vie, il se réveille, se lave, et puis il s’ennuie, fait du sport, écoute la radio tout en imitant la palette de personnages qu’il entend.
C’est inégal mais certains moment sont des pépites d’humour et de créativité.
Sa spécialité restant la synchronisation labiale, compétence qui lui permet de doubler tout et n’importe quoi avec une grande dextérité dont une scène sur le doublage excellente.
C’est une performance étonnante et grandiose, on rit, on est surpris et on passe au final 1H très agréable.
C’est inégal mais certains moment sont des pépites d’humour et de créativité.
Sa spécialité restant la synchronisation labiale, compétence qui lui permet de doubler tout et n’importe quoi avec une grande dextérité dont une scène sur le doublage excellente.
C’est une performance étonnante et grandiose, on rit, on est surpris et on passe au final 1H très agréable.