Son balcon
SAISON 2025-2026
Aucun challenge culturel pour le moment
Mini Molières
333reçus
Novice
Son classement : 213 / 6183
Avant elle

Jean Georges
8 critiques
Après elle

Joe Spectateur
8 critiques
Niveau
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4 / 20
8
critiques
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Espions
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Actualités de ses filatures
Y'a d'la joie !
Et beaucoup de talent sur la scène du Petit Hébertot.
Julien Joubert a bien des cordes à son arc ....ou devrais je dire à son piano.
Compositeur, pianiste, chanteur, musicien et musicologue, cet homme-là connaît la musique sur le bout des lèvres.
Un puits de science, un humour fou, une vraie fantaisie et une immense culture.
Mixez tous ces ingrédients et vous allez passer un moment délicieux en compagnie d'un homme aussi chaleureux que pédagogue.
Qu'Apollinaire fricote avec Trénet, Mozart avec Bruel, Beethoven avec lui même, qu'importe la chanson pourvu qu'on ait l'ivresse.
A travers eux on comprend mieux - ou on découvre - les notions d'accords, de carrure, de prosodie et d'harmonie.
Créer une mélodie devient captivant, Julien fait chanter la salle avec une patience d'ange et une belle énergie.
Un spectacle qui tourne depuis des années et on comprend pourquoi.
Si j'osais j'appellerai ça un tube !
Et beaucoup de talent sur la scène du Petit Hébertot.
Julien Joubert a bien des cordes à son arc ....ou devrais je dire à son piano.
Compositeur, pianiste, chanteur, musicien et musicologue, cet homme-là connaît la musique sur le bout des lèvres.
Un puits de science, un humour fou, une vraie fantaisie et une immense culture.
Mixez tous ces ingrédients et vous allez passer un moment délicieux en compagnie d'un homme aussi chaleureux que pédagogue.
Qu'Apollinaire fricote avec Trénet, Mozart avec Bruel, Beethoven avec lui même, qu'importe la chanson pourvu qu'on ait l'ivresse.
A travers eux on comprend mieux - ou on découvre - les notions d'accords, de carrure, de prosodie et d'harmonie.
Créer une mélodie devient captivant, Julien fait chanter la salle avec une patience d'ange et une belle énergie.
Un spectacle qui tourne depuis des années et on comprend pourquoi.
Si j'osais j'appellerai ça un tube !
Danser avec les loups !
Sylvin Rubinstein, un héros oublié de l'histoire et pourtant .....
Juif polonais emporté dans la tourmente du nazisme, sa très longue vie - il est mort à l'âge de 97 ans - fut traversée de passion et de souffrances.
Avec sa soeur jumelle Maria, ils forment dans les années 30 un duo de danseurs de Flamenco sur les scènes des plus prestigieux cabarets d'Europe.
Sous le nom d'Imperio et Dolorès.
Puis la vague nazie déferle, le frère et la soeur se retrouvent enfermés dans le ghetto de Varsovie, le plus grand et le plus terrible.
Pourtant un jour le destin leur ouvre la porte ......
Et c'est là que la grande Histoire et la petite se télescopent et que celui pour qui la danse avec sa jumelle était toute sa vie va se transformer en tueur en série, un homme dont la soif de vengeance ne sera malheureusement jamais étanchée.
A partir de ce destin brisé, Yann Guillon et Stéphane Laporte ont construit une histoire captivante, sans tomber dans les clichés du nazisme, mais au contraire en nous surprenant à chaque souvenir, à chaque tournant de cette existence.
Virginie Lemoine s'est visiblement régalée, tant sa mise en scène mêle habilement intensité et émotion, flamenco et action, humour et effroi.
Les superbes lumières caressent les comédiens, les danseurs et les chanteurs, et créent des tableaux magnifiques.
Olivier Sitruk est époustouflant en vieil homme brisé qui raconte son histoire, se transformant au gré du récit en un clin d'œil en jeune danseur des débuts, puis en tueur implacable.
Le comédien est un véritable caméléon, et nous noie dans un flot d'émotions.
Face à lui, François Feroleto est parfaitement juste. Qu'il soit officier allemand ou serveur dans un cabaret, l'acteur franco italien est d'une grande justesse.
Joséphine Thoby, pleine de fraîcheur, est la jumelle adorée de Sylvin.
Les trois comédiens ne tombent jamais dans le pathos.
Les chanteurs, danseurs et musiciens apportent des moments gracieux au spectacle.
Le danseur espagnol Rubén Molina est totalement captivant chaque fois qu'il apparaît sur la scène, en particulier quand il est travesti afin d'incarner Dolorès. Sa gestuelle et sa posture expriment, avec très peu de gestes, toute la passion et la lutte d'un homme.
Il n'y a aucun doute, la danse est bien une langue universelle !
Sylvin Rubinstein, un héros oublié de l'histoire et pourtant .....
Juif polonais emporté dans la tourmente du nazisme, sa très longue vie - il est mort à l'âge de 97 ans - fut traversée de passion et de souffrances.
Avec sa soeur jumelle Maria, ils forment dans les années 30 un duo de danseurs de Flamenco sur les scènes des plus prestigieux cabarets d'Europe.
Sous le nom d'Imperio et Dolorès.
Puis la vague nazie déferle, le frère et la soeur se retrouvent enfermés dans le ghetto de Varsovie, le plus grand et le plus terrible.
Pourtant un jour le destin leur ouvre la porte ......
Et c'est là que la grande Histoire et la petite se télescopent et que celui pour qui la danse avec sa jumelle était toute sa vie va se transformer en tueur en série, un homme dont la soif de vengeance ne sera malheureusement jamais étanchée.
A partir de ce destin brisé, Yann Guillon et Stéphane Laporte ont construit une histoire captivante, sans tomber dans les clichés du nazisme, mais au contraire en nous surprenant à chaque souvenir, à chaque tournant de cette existence.
Virginie Lemoine s'est visiblement régalée, tant sa mise en scène mêle habilement intensité et émotion, flamenco et action, humour et effroi.
Les superbes lumières caressent les comédiens, les danseurs et les chanteurs, et créent des tableaux magnifiques.
Olivier Sitruk est époustouflant en vieil homme brisé qui raconte son histoire, se transformant au gré du récit en un clin d'œil en jeune danseur des débuts, puis en tueur implacable.
Le comédien est un véritable caméléon, et nous noie dans un flot d'émotions.
Face à lui, François Feroleto est parfaitement juste. Qu'il soit officier allemand ou serveur dans un cabaret, l'acteur franco italien est d'une grande justesse.
Joséphine Thoby, pleine de fraîcheur, est la jumelle adorée de Sylvin.
Les trois comédiens ne tombent jamais dans le pathos.
Les chanteurs, danseurs et musiciens apportent des moments gracieux au spectacle.
Le danseur espagnol Rubén Molina est totalement captivant chaque fois qu'il apparaît sur la scène, en particulier quand il est travesti afin d'incarner Dolorès. Sa gestuelle et sa posture expriment, avec très peu de gestes, toute la passion et la lutte d'un homme.
Il n'y a aucun doute, la danse est bien une langue universelle !
White is white !
On se rappelle Arditi et Lucchini qui avaient joué la pièce à sa création en 1994.
On se rappelle du fameux monologue dans lequel Darroussin, dans le rôle d'Yvan, nous avait époustouflé et avait eu un Molière.
Cette pièce emblématique du théâtre français contemporain, on la connaît par cœur ...
Alors forcément on se demande : Qu'est ce que ces trois-là vont apporter de plus, de mieux, en réinventant Marc, Serge et Yvan ?
A entendre les rires dans la salle - archi comble - et les applaudissements, on peut le dire, c'est gagné !
Le texte est respecté, la mauvaise foi est toujours là, mais il y a ce je ne sais quoi des Deschiens, ce mélange de tendresse et d'humour, cette façon de ne pas y toucher, cette sensibilité qui fait que l'on est surpris, et disons le conquis.
Le casting est parfait, les trois amis sur la scène sont trois amis dans la vie, et leur éclatante complicité crève l'écran.
François Morel a décidément bien fait d'adapter ce désormais classique, et a réussi haut la main le pari de le renouveler.
Par petites touches diablement efficaces, comme un impressionniste qui déciderait de retoucher un tableau.
Ses complices de toujours, Olivier Broche et Olivier Saladin sont une évidence.
Le premier, Serge, ne tenant pas en place, piquant et savoureux.
Le second, Yvan - Ah Yvan ! - se régale d'être le loser du trio.
Quant à François Morel .....c'est du grand Morel !
A quoi ça tient l'amitié en fait ?
On se rappelle Arditi et Lucchini qui avaient joué la pièce à sa création en 1994.
On se rappelle du fameux monologue dans lequel Darroussin, dans le rôle d'Yvan, nous avait époustouflé et avait eu un Molière.
Cette pièce emblématique du théâtre français contemporain, on la connaît par cœur ...
Alors forcément on se demande : Qu'est ce que ces trois-là vont apporter de plus, de mieux, en réinventant Marc, Serge et Yvan ?
A entendre les rires dans la salle - archi comble - et les applaudissements, on peut le dire, c'est gagné !
Le texte est respecté, la mauvaise foi est toujours là, mais il y a ce je ne sais quoi des Deschiens, ce mélange de tendresse et d'humour, cette façon de ne pas y toucher, cette sensibilité qui fait que l'on est surpris, et disons le conquis.
Le casting est parfait, les trois amis sur la scène sont trois amis dans la vie, et leur éclatante complicité crève l'écran.
François Morel a décidément bien fait d'adapter ce désormais classique, et a réussi haut la main le pari de le renouveler.
Par petites touches diablement efficaces, comme un impressionniste qui déciderait de retoucher un tableau.
Ses complices de toujours, Olivier Broche et Olivier Saladin sont une évidence.
Le premier, Serge, ne tenant pas en place, piquant et savoureux.
Le second, Yvan - Ah Yvan ! - se régale d'être le loser du trio.
Quant à François Morel .....c'est du grand Morel !
A quoi ça tient l'amitié en fait ?
Nous sommes tous des éco victimes !
En ces temps troublés où l'écologie recule au profit des grands groupes, où les décisions d'un gouvernement sont prises en dépit des alarmes citoyennes, cette fiction politique très réussie met le doigt sur les enjeux actuels et démontre de manière parfaitement pertinente les différents points de vue des parties concernées.
Puisant cette fois encore dans les classiques, c'est dans le combat d'Antigone contre Créon que Sébastien Bizeau nous montre que l'histoire se répète toujours et encore .....La grande comme la petite.
Chloé et Antoine sont déchirés entre leur amour et leurs convictions politiques.
Antoine, préfet, est coincé dans le système.
Chloé, Antigone des temps modernes, combat ce système de toutes ses forces....
La mise en scène, formidablement rythmée, nous embarque dès les premières minutes.
Plus de quatrième mur, les spectateurs sont dans l'action.
Alternant débats politiques et scènes intimes, combats et tentatives de conciliation, les quatre comédiens sont tous convaincants, en particulier Paul Martin dans le rôle du préfet.
En sortant de la salle, je me suis dit que Sébastien Bizeau avait bien raison.
Antigone est une idole, et toutes celles et ceux qui lui ressemblent devraient l'être tout autant.
Le spectacle, auquel nous prédisons un joli succès, se jouera au théâtre de la Concorde du 16 au 20 septembre ....pour le moment !
Sylvie Tuffier
En ces temps troublés où l'écologie recule au profit des grands groupes, où les décisions d'un gouvernement sont prises en dépit des alarmes citoyennes, cette fiction politique très réussie met le doigt sur les enjeux actuels et démontre de manière parfaitement pertinente les différents points de vue des parties concernées.
Puisant cette fois encore dans les classiques, c'est dans le combat d'Antigone contre Créon que Sébastien Bizeau nous montre que l'histoire se répète toujours et encore .....La grande comme la petite.
Chloé et Antoine sont déchirés entre leur amour et leurs convictions politiques.
Antoine, préfet, est coincé dans le système.
Chloé, Antigone des temps modernes, combat ce système de toutes ses forces....
La mise en scène, formidablement rythmée, nous embarque dès les premières minutes.
Plus de quatrième mur, les spectateurs sont dans l'action.
Alternant débats politiques et scènes intimes, combats et tentatives de conciliation, les quatre comédiens sont tous convaincants, en particulier Paul Martin dans le rôle du préfet.
En sortant de la salle, je me suis dit que Sébastien Bizeau avait bien raison.
Antigone est une idole, et toutes celles et ceux qui lui ressemblent devraient l'être tout autant.
Le spectacle, auquel nous prédisons un joli succès, se jouera au théâtre de la Concorde du 16 au 20 septembre ....pour le moment !
Sylvie Tuffier
Frères de peau .....
Voici un vrai renouveau du classique trio mari - femme - amant.
Loin, bien loin du théâtre de boulevard, la pièce de Sylvain Meyniac, d'une vraie modernité et d'une grande tendresse, met en scène deux hommes qui attendent la même femme.
Chacun d'eux ayant une bonne raison qui n'est pas du tout celle que l'on croit !
Nicolas Vaude et Thierry Frémont incarnent ces deux personnages très attachants avec beaucoup de sensibilité.
Le premier avec son jeu si particulier que l'on adore.
Le second avec sobriété et intensité.
Chacun des deux comédiens fait résonner ce texte plein de finesse, dans lequel on entend parfaitement le coeur des hommes.
Le contraste de leur personnalité colle parfaitement à celui de leurs deux personnages.
Amour, doute, besoin de reconnaissance....c'est tout l'enjeu de ce face à face dans lequel l'ombre de la femme les enveloppe complètement.
La mise en scène de Delphine de Malherbe, très fine, laisse la part belle au texte et au jeu des acteurs.
Un succès à retrouver au théâtre de l'Oeuvre à la rentrée
Voici un vrai renouveau du classique trio mari - femme - amant.
Loin, bien loin du théâtre de boulevard, la pièce de Sylvain Meyniac, d'une vraie modernité et d'une grande tendresse, met en scène deux hommes qui attendent la même femme.
Chacun d'eux ayant une bonne raison qui n'est pas du tout celle que l'on croit !
Nicolas Vaude et Thierry Frémont incarnent ces deux personnages très attachants avec beaucoup de sensibilité.
Le premier avec son jeu si particulier que l'on adore.
Le second avec sobriété et intensité.
Chacun des deux comédiens fait résonner ce texte plein de finesse, dans lequel on entend parfaitement le coeur des hommes.
Le contraste de leur personnalité colle parfaitement à celui de leurs deux personnages.
Amour, doute, besoin de reconnaissance....c'est tout l'enjeu de ce face à face dans lequel l'ombre de la femme les enveloppe complètement.
La mise en scène de Delphine de Malherbe, très fine, laisse la part belle au texte et au jeu des acteurs.
Un succès à retrouver au théâtre de l'Oeuvre à la rentrée