Je m'appelle Erik Satie comme tout le monde

Je m'appelle Erik Satie comme tout le monde
  • Le Funambule Montmartre
  • 53, rue des Saules
  • 75018 Paris
  • Lamarck Caulaincourt (l.12)
Itinéraire
À l'affiche du :
15 novembre 2024 au 2 février 2025
Jours et horaires
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l m m j v s d
    • HORAIRES
    • 21:00
    • 18:30
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Succès, reprise de la fiction pleine d'humour sur le génial et fantasque compositeur Satie. 30 exceptionnelles, réservez vite…

Erik Satie fut un compositeur hors norme. Avant-gardiste virtuose, il composa des musiques aujourd’hui jouées dans le monde entier, telles les célébrissimes Gymnopédies. 

En homme libre, il fit de sa vie un véritable roman, avec humour et légèreté, et fut l’ami des grands artistes de son époque : Debussy, Cocteau, Picasso, Ravel…

Je m’appelle Erik Satie comme tout le monde conte la vie de cet homme original, à travers une fiction pleine d’ironie, surprenante, musicale, esthétique… à l’image du compositeur.

Ancien pensionnaire de la Comédie Française, Elliot Jenicot compose ici un magnifique duo avec la jeune et talentueuse Anaïs Yazit.

Ce spectacle a été créé avec succès en 2019. Il est repris pour seulement 30 dates exceptionnelles au Théâtre de la Contrescarpe. Un événement à ne pas rater !

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L'AVIS DE LA REDACTION : 8,5/10

Quelle jolie découverte que cette pièce reprise, après le théâtre de la Contrescarpe, au Funambule Montmartre, à deux pas de la rue Cortot où habitat l’auteur des Gymnopédies, le fantasque Erik Satie !

Et de fantaisie, il n’est question que de ça dans ce spectacle écrit et mis en scène par Laetitia Gonzalbes. La fantaisie du compositeur, la fantaisie qui empêche de sombrer dans le désespoir.
Dans un hôpital, M. Erik Satie rechigne à répondre pour la énième fois aux questions de son infirmière. Il se laisse convaincre cependant et évoque sa vie, trouvant bientôt dans cette jeune personne une partenaire de jeu à sa mesure. Un hôpital psychiatrique ? Mais « Les fous ne sont plus ce qu’ils étaient » prévient l’infirmière, rappelant le titre du précédent spectacle d’Elliot Jenicot….

Dans un décor aux accents surréalistes tout en noir et blanc, à l’images des touches d’un piano, et des costumes inspirés, déclinés dans la même harmonie, de Claire Avias, Eliot Jenicot trouve un rôle à la mesure de son talent multiple et visuel.
A l’instar des caricatures et calligraphies de Satie se dessinant sous nos yeux par infographie, l’acteur croque les personnages (irrésistible évocation de Cocteau).
Avec sa partenaire Anaïs Yazit, tout en sensibilité, ils nous embarquent dans leur pas de deux, au sens propre comme au figuré. Ravel, Debussy, Suzanne Valadon (qui fut la compagne du compositeur), Picasso, toute une époque artistique est évoquée.
Entre les deux comédiens, l’alchimie est évidente. Une autre histoire ne se cacherait-elle pas derrière la vie de Satie et les faits rigoureusement exacts ? Ce spectacle est aussi une réflexion sur lui-même : pourquoi joue-t-on ? Pour qui ? L’art ne serait-il pas le dernier rempart pour supporter l’insupportable ?

Rires, sourires et émotion, c’est ce qui vous attend au Funambule Montmartre.
Et je n’en dirai pas plus car, c’est Erik Satie qui le dit : « Les critiques… ce sont des culs ! »

Nathalie Tregouet

Note rapide
8,5/10
pour 1 note et 1 critique
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Note de 1 à 3
0%
0 critique
Note de 4 à 7
0%
1 critique
Note de 8 à 10
100%
1 critique
25 nov. 2024
8,5/10
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Quelle jolie découverte que cette pièce reprise, après le théâtre de la Contrescarpe, au Funambule Montmartre, à deux pas de la rue Cortot où habitat l’auteur des Gymnopédies, le fantasque Erik Satie !

Et de fantaisie, il n’est question que de ça dans ce spectacle écrit et mis en scène par Laetitia Gonzalbes. La fantaisie du compositeur, la fantaisie qui empêche de sombrer dans le désespoir.
Dans un hôpital, M. Erik Satie rechigne à répondre pour la énième fois aux questions de son infirmière. Il se laisse convaincre cependant et évoque sa vie, trouvant bientôt dans cette jeune personne une partenaire de jeu à sa mesure. Un hôpital psychiatrique ? Mais « Les fous ne sont plus ce qu’ils étaient » prévient l’infirmière, rappelant le titre du précédent spectacle d’Elliot Jenicot….

Dans un décor aux accents surréalistes tout en noir et blanc, à l’images des touches d’un piano, et des costumes inspirés, déclinés dans la même harmonie, de Claire Avias, Eliot Jenicot trouve un rôle à la mesure de son talent multiple et visuel.
A l’instar des caricatures et calligraphies de Satie se dessinant sous nos yeux par infographie, l’acteur croque les personnages (irrésistible évocation de Cocteau).
Avec sa partenaire Anaïs Yazit, tout en sensibilité, ils nous embarquent dans leur pas de deux, au sens propre comme au figuré. Ravel, Debussy, Suzanne Valadon (qui fut la compagne du compositeur), Picasso, toute une époque artistique est évoquée.
Entre les deux comédiens, l’alchimie est évidente. Une autre histoire ne se cacherait-elle pas derrière la vie de Satie et les faits rigoureusement exacts ? Ce spectacle est aussi une réflexion sur lui-même : pourquoi joue-t-on ? Pour qui ? L’art ne serait-il pas le dernier rempart pour supporter l’insupportable ?

Rires, sourires et émotion, c’est ce qui vous attend au Funambule Montmartre.
Et je n’en dirai pas plus car, c’est Erik Satie qui le dit : « Les critiques… ce sont des culs ! »
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Notes détaillées (pour les plus courageux)
Texte
Jeu des acteurs
Emotions
Intérêt intellectuel
Mise en scène et décor