Ses critiques
22 critiques
10/10
Saisissant spectacle !
L'adaptation parfaite du texte de Joseph Kessel est ici portée par une géniale mise en scène dont le principe rappelle un peu "le Porteur d'Histoire" : les acteurs font tous les rôles et changent de personnages devant nous grâce à un simple accessoire.
Pendant 1h30, avec trois tabourets et deux turbans, les acteurs réussissent à nous transporter aux confins des steppes de l'Afghanistan. Ils sont aidés en cela par l'incroyable musicien-chanteur-bruiteur Khalid K. : sa présence sur scène donne à l'atmosphère sonore un rôle à part entière d'une force incroyable.
Ne ratez pas ces Cavaliers !
L'adaptation parfaite du texte de Joseph Kessel est ici portée par une géniale mise en scène dont le principe rappelle un peu "le Porteur d'Histoire" : les acteurs font tous les rôles et changent de personnages devant nous grâce à un simple accessoire.
Pendant 1h30, avec trois tabourets et deux turbans, les acteurs réussissent à nous transporter aux confins des steppes de l'Afghanistan. Ils sont aidés en cela par l'incroyable musicien-chanteur-bruiteur Khalid K. : sa présence sur scène donne à l'atmosphère sonore un rôle à part entière d'une force incroyable.
Ne ratez pas ces Cavaliers !
8,5/10
Merci, merci à la démoniaque fée sous cocaïne d'avoir renversé cul par dessus tête la version Walt Disney-gnangnan des contes de notre enfance...
Un peu décontenancée au début du spectacle par l'aspect répétitif des scènes, et par l'humour un peu salace (j'étais avec mes enfants...), je me suis vite laissée emporter par le formidable crescendo comique. Et nous sommes tous passés d'une esquisse de sourire à un énooooooorme éclat de rire final.
Un spectacle court (1h15) à ne pas rater, avec des enfants à partir de 9 ans.
Un peu décontenancée au début du spectacle par l'aspect répétitif des scènes, et par l'humour un peu salace (j'étais avec mes enfants...), je me suis vite laissée emporter par le formidable crescendo comique. Et nous sommes tous passés d'une esquisse de sourire à un énooooooorme éclat de rire final.
Un spectacle court (1h15) à ne pas rater, avec des enfants à partir de 9 ans.
9/10
Charlie Chaplin s'est réincarné, et ils sont trois ! Trois acteurs formidables, trois voisins de chambres de bonne que la promiscuité force à se croiser, nous entraînant pendant 1h30 dans des situations burlesques hilarantes sans qu'un seul mot soit échangé.
Les gags s'enchaînent, parfois scato, parfois cul, mais sans oublier de nous raconter une jolie histoire. Et on rit sans discontinuer, d'un vrai bon gros rire sans arrière-pensée : ah ! comme cela fait du bien !
Les gags s'enchaînent, parfois scato, parfois cul, mais sans oublier de nous raconter une jolie histoire. Et on rit sans discontinuer, d'un vrai bon gros rire sans arrière-pensée : ah ! comme cela fait du bien !
6/10
Ah comme je suis déçue ! J'avais tellement envie que ça soit bien, j'avais tellement envie de rire ! Hélas, tout cela est un peu statique, un peu daté, un peu long à démarrer, un peu attendu, un peu surjoué…
Oui, Catherine Frot est formidable dans un rôle qu'on croirait écrit pour elle. Mais la mise en scène, qui laisse souvent les comédiens debout, figés et bras ballants n'est pas follement inventive - les décors et leur apparition/disparition sont très réussis.
On rit, oui, mais pas à gorge déployée : il manque pour cela un petit quelque chose, un grain de folie peut-être ?
Une grosse tomate pour le Théâtre Antoine qui se permet, succès et têtes d'affiche aidants, de survendre de très mauvaises places : à 41 € la place en catégorie 2, nous avions un fauteuil raide et un strap' bien pire, en 3e rang de corbeille de côté, et ne pouvions voir que la moitié de la scène… Ce qui a sans aucun doute contribué à nous gâcher la fête.
Oui, Catherine Frot est formidable dans un rôle qu'on croirait écrit pour elle. Mais la mise en scène, qui laisse souvent les comédiens debout, figés et bras ballants n'est pas follement inventive - les décors et leur apparition/disparition sont très réussis.
On rit, oui, mais pas à gorge déployée : il manque pour cela un petit quelque chose, un grain de folie peut-être ?
Une grosse tomate pour le Théâtre Antoine qui se permet, succès et têtes d'affiche aidants, de survendre de très mauvaises places : à 41 € la place en catégorie 2, nous avions un fauteuil raide et un strap' bien pire, en 3e rang de corbeille de côté, et ne pouvions voir que la moitié de la scène… Ce qui a sans aucun doute contribué à nous gâcher la fête.
9,5/10
Les Fourberies de Scapin telles que Molière devait les représenter : trois planches et deux bouts de tissus pour les décors, une mise en scène fidèle et enlevée (ce n'est pas si simple), et des comédiens formidables ! Cela faisait longtemps que je n'avais pas autant ri avec Molière (depuis que metteurs en scène et acteurs tentent de nous le faire passer pour un tragédien, en fait...). Mention spéciale pour Kamel Isker qui interprète un virevoltant Scapin facétieux à souhait.
A cette heure (14h), le public était surtout composé de collégiens envoyés là par leurs professeurs de Français : tous riaient de bon coeur sans même penser à sortir leurs portables, et mes enfants, 12 et 9 ans, réclament d'aller voir les autres comédies de Molière jouées par la troupe du Grenier de Babouchka : alors bravo... et merci !
A cette heure (14h), le public était surtout composé de collégiens envoyés là par leurs professeurs de Français : tous riaient de bon coeur sans même penser à sortir leurs portables, et mes enfants, 12 et 9 ans, réclament d'aller voir les autres comédies de Molière jouées par la troupe du Grenier de Babouchka : alors bravo... et merci !