Ses critiques
34 critiques
7/10
Le texte est assez formidable en ce qu'il résume tout à fait ce qu'une confrontation improvisée pour l'un et longuement anticipée pour l'autre pourrait donner dans la vraie vie : des moments de pause, de pathos puis de raison, une spirale de raisonnement qui revient tel un ostinato musical, avec des arguments similaires puis paf on trouve une nouvelle idée avant de revenir à la précédente, de la tourner dans tous les sens pour que ca passe.
Les comédiens très bons également et le sujet malheureusement éminemment d'actualité.
Une très bonne pièce.
Les comédiens très bons également et le sujet malheureusement éminemment d'actualité.
Une très bonne pièce.
5/10
Bon j'ai l'impression que je vais casser l'ambiance...
Alors oui, Guillaume de Tonquédec relève le niveau et c'est un plaisir de le voir jouer et oui j'adore Patrick Haudecoeur.
Certes je ne suis pas une grande fana des histoires type "jour sans fin", mais la plume de Patrick Haudecoeur aurait pu me faire changer d'avis.
Et bien non. Mais alors pas du tout. C'est téléphoné de chez téléphoné, les comédiens sont bons sans plus (Tonquédec porte la pièce quoi), le texte est peu ciselé et les répliques sont attendues.
Bref, allez plutot voir du Haudecoeur avec Haudecoeur !
Alors oui, Guillaume de Tonquédec relève le niveau et c'est un plaisir de le voir jouer et oui j'adore Patrick Haudecoeur.
Certes je ne suis pas une grande fana des histoires type "jour sans fin", mais la plume de Patrick Haudecoeur aurait pu me faire changer d'avis.
Et bien non. Mais alors pas du tout. C'est téléphoné de chez téléphoné, les comédiens sont bons sans plus (Tonquédec porte la pièce quoi), le texte est peu ciselé et les répliques sont attendues.
Bref, allez plutot voir du Haudecoeur avec Haudecoeur !
6,5/10
Typiquement haudecoeurien : tout part en cacahuète et ça nous divertit !
Pour cette pièce-ci, même si, comme d'habitude on peut saluer la performance du patron, dans son personnage ingénu, drôle et touchant, je suis restée sur ma faim quant à la qualité du texte et à l'utilité des comédiens venus divertir les personnages (franchement qu'ils soient là ou pas ne change pas grand chose à l'affaire).
Un immense bravo à la comédienne qui joue en yaourt, c'est incroyable !!
J'ai trouvé les passages chantés un peu gênants (c'est un métier...), sans parler du moment claquettes (j'adore les claquettes et la comédienne a du mérite de s'y coller mais bon..)
Une pièce sympathique
Pour cette pièce-ci, même si, comme d'habitude on peut saluer la performance du patron, dans son personnage ingénu, drôle et touchant, je suis restée sur ma faim quant à la qualité du texte et à l'utilité des comédiens venus divertir les personnages (franchement qu'ils soient là ou pas ne change pas grand chose à l'affaire).
Un immense bravo à la comédienne qui joue en yaourt, c'est incroyable !!
J'ai trouvé les passages chantés un peu gênants (c'est un métier...), sans parler du moment claquettes (j'adore les claquettes et la comédienne a du mérite de s'y coller mais bon..)
Une pièce sympathique
6,5/10
Alors déjà, le décor est très fonctionnel, mobile et tout est utile, un très bon point ! Les éclairages sont également top (ce qui est plutot chouette pour une pièce dont l'électricité est le thème), même si parfois on en a littéralement plein les yeux.
Coté texte, ca ne casse pas trois pattes à un canard, mais c'est efficace et ca fait tout à fait le job.
Les comédiens sont plutôt bons. Malheureusement, j'ai trouvé les personnages de Westinghouse et notre homme mystère beaucoup trop caricaturaux et paradoxalement la personnalité d'Edison beaucoup trop gentillette, en particulier au début. Tesla est très bien rendu (l'accent est top et absolument pas caricatural, ca vaut le coup de le mentionner), même s'il est un peu trop bouffonesque à mon gout.
En revanche, que de pathos sur la fin. Je comprends que le théatre doive concurrencer le cinéma et autres plateformes, mais est-il vraiment nécessaire d'en faire des caisses à ce point ? Le propos est assez clair dès le milieu de la pièce - si pas avant. Y a-t-il besoin d'une mise en scène à la Broadway pour le grand final ? Pas sure.
Intéressant à découvrir si vous ne connaissez pas la guerre des courants, mais pour moi cela n'a pas produit beaucoup d'étincelles !
Coté texte, ca ne casse pas trois pattes à un canard, mais c'est efficace et ca fait tout à fait le job.
Les comédiens sont plutôt bons. Malheureusement, j'ai trouvé les personnages de Westinghouse et notre homme mystère beaucoup trop caricaturaux et paradoxalement la personnalité d'Edison beaucoup trop gentillette, en particulier au début. Tesla est très bien rendu (l'accent est top et absolument pas caricatural, ca vaut le coup de le mentionner), même s'il est un peu trop bouffonesque à mon gout.
En revanche, que de pathos sur la fin. Je comprends que le théatre doive concurrencer le cinéma et autres plateformes, mais est-il vraiment nécessaire d'en faire des caisses à ce point ? Le propos est assez clair dès le milieu de la pièce - si pas avant. Y a-t-il besoin d'une mise en scène à la Broadway pour le grand final ? Pas sure.
Intéressant à découvrir si vous ne connaissez pas la guerre des courants, mais pour moi cela n'a pas produit beaucoup d'étincelles !
5/10
Alors au risque de plomber l'ambiance, je n'ai pas du tout adhéré. S'agit-il du texte ? Des comédiens ? Du décor ? De la musique ?
Interrogeons-nous. Qu'est-ce qu'un fou au théatre ? Comme dirait le grand philosophe Alexandre Astier dans le Livre III de Kaamelott, "qu'est ce que ca veut dire ca un vrai fou ? Ils sont fous pour une norme, au théatre ca existe pas les fous". Vaste tache donc d'adapter en theatre cette nouvelle.
Le texte d'abord. Bon, avec Gogol, on part clairement pas sur de la rigolade bonne enfant entre amis. Certes. Pourtant, le texte est plutot incisif. Au-delà de la folie, qui apparait très (trop !) clairement, j'ai apprécié les petites piques sociétales. Intéressant mais pas suffisant.
Les comédiens ? Toujours pour citer notre roi Arthur parodique "c'est ca tout le crédit que vous donnez aux fous ? Ils sont dépeignés ?". Fort heureusement, le comédien nous offre une plus grande palette que simplement une démarche hasardeuse et une coiffure "saut du lit". Marva est quant à elle décidément très chouette dans le role de la servante.
Les décors ? Sobre et de ginguois, finalement ils sont très évocateurs du texte.
La musique ? Alors là je dis non. On n'est déjà pas sur de la comédie familiale, passons, mais est-on obligé de nous prendre la moitié de l'espace avec un demi-queue et son pianiste dont les doigts agiles ne s'activent que quelques (très longues) minutes sur toute la durée du spectacle ? Oui, ca reste russe, oui on est bien sur l'évocation de la folie qui empire, mais franchement, entre le décor, le texte et le jeu, on avait bien compris hein, pas besoin d'en rajouter une couche.
Bilan : très difficile de mettre une note quand on est d'avoir vu cette pièce, mais on est aussi très content d'en avoir fini avec elle. Si vous aimez le theatre russe, Prokoviev et les fous genre vol au-dessus d'un nid de coucous allez-y. Si vous aimez Tchaikovsky, les dilemmes de Rastilnikov, les pièces de Beckett, tentez le coup (c'est pas gagné, je suis dans ce cas). Sinon, laissez tomber.
Interrogeons-nous. Qu'est-ce qu'un fou au théatre ? Comme dirait le grand philosophe Alexandre Astier dans le Livre III de Kaamelott, "qu'est ce que ca veut dire ca un vrai fou ? Ils sont fous pour une norme, au théatre ca existe pas les fous". Vaste tache donc d'adapter en theatre cette nouvelle.
Le texte d'abord. Bon, avec Gogol, on part clairement pas sur de la rigolade bonne enfant entre amis. Certes. Pourtant, le texte est plutot incisif. Au-delà de la folie, qui apparait très (trop !) clairement, j'ai apprécié les petites piques sociétales. Intéressant mais pas suffisant.
Les comédiens ? Toujours pour citer notre roi Arthur parodique "c'est ca tout le crédit que vous donnez aux fous ? Ils sont dépeignés ?". Fort heureusement, le comédien nous offre une plus grande palette que simplement une démarche hasardeuse et une coiffure "saut du lit". Marva est quant à elle décidément très chouette dans le role de la servante.
Les décors ? Sobre et de ginguois, finalement ils sont très évocateurs du texte.
La musique ? Alors là je dis non. On n'est déjà pas sur de la comédie familiale, passons, mais est-on obligé de nous prendre la moitié de l'espace avec un demi-queue et son pianiste dont les doigts agiles ne s'activent que quelques (très longues) minutes sur toute la durée du spectacle ? Oui, ca reste russe, oui on est bien sur l'évocation de la folie qui empire, mais franchement, entre le décor, le texte et le jeu, on avait bien compris hein, pas besoin d'en rajouter une couche.
Bilan : très difficile de mettre une note quand on est d'avoir vu cette pièce, mais on est aussi très content d'en avoir fini avec elle. Si vous aimez le theatre russe, Prokoviev et les fous genre vol au-dessus d'un nid de coucous allez-y. Si vous aimez Tchaikovsky, les dilemmes de Rastilnikov, les pièces de Beckett, tentez le coup (c'est pas gagné, je suis dans ce cas). Sinon, laissez tomber.