Ses critiques
34 critiques
8/10
Bon. Quand on m'a dit qu'Arnaud Tsamère incarnait Cyrano je me suis dit houla, surtout laissons ca aux autres. Ah oui, je dis ca parce que Cyrano est mon livre de chevet et que forcément, ca titille un peu de voir des interprétations qui pourraient ne pas etre à la hauteur du texte (c'est un peu grandiloquent certes m'enfin on se refait pas). Et puis une copine m'a convaincue d'y aller (ce que c'est que l'influence..).
Et en fait, j'ai passé un excellent moment.
Différemment de l'interprétation toute en force et en virulence de Depardieu dans l'excellent film éponyme ou l'interprétation plus bouffonne et cabotine de Jacques Weber, Arnaud Tsamère a choisi de nous interpréter un Cyrano agile, espiègle et tout en finesse. De la force des textes cisaillés et intemporels...
On notera avec un certain soulagement que Roxane n'est ni hautaine ni cruche (ce qui n'est jamais gagné), que Christian n'est jamais niais, meme s'il pourrait etre un peu plus présent. Les autres comédiens sont malheureusement un cran en dessous. Les décors sont très chouettes.
Je recommande !
Et en fait, j'ai passé un excellent moment.
Différemment de l'interprétation toute en force et en virulence de Depardieu dans l'excellent film éponyme ou l'interprétation plus bouffonne et cabotine de Jacques Weber, Arnaud Tsamère a choisi de nous interpréter un Cyrano agile, espiègle et tout en finesse. De la force des textes cisaillés et intemporels...
On notera avec un certain soulagement que Roxane n'est ni hautaine ni cruche (ce qui n'est jamais gagné), que Christian n'est jamais niais, meme s'il pourrait etre un peu plus présent. Les autres comédiens sont malheureusement un cran en dessous. Les décors sont très chouettes.
Je recommande !
7,5/10
C'est délicieusement absurde, surréaliste, tendrement ironique, entremêlé de réferences littéraires et, bien sûr, tellement drôle...
Alors oui parfois ca part dans tous les sens, ca improvise, ca virevolte... C'est du Edouard Baer.
Et moi, j'adore !
Foncez !
Alors oui parfois ca part dans tous les sens, ca improvise, ca virevolte... C'est du Edouard Baer.
Et moi, j'adore !
Foncez !
8,5/10
Ca commence par un peitt rockabilly sur scène (la grande classe !) et ca finit tout en émotions par le fameux "ô Capitaine mon Capitaine".
La mise en scène et les décors sont parfaits, les comédiens sont formidables - on apprécie que Stéphane Freiss, au demeurant très bon, laisse aux jeunes recrues la place d'exprimer leur talent - le texte est très fidèle au film.
Outre le célébrissime "Carpe diem", la pièce interroge (jusque littéralement dans la dernière scène) : qu'est-ce que vivre debout ? Comment résister à la superficialité, aux influences, à la facilité, à la masse ? Comment conserver son authenticité et son intégrité face au groupe, au dogme, à la norme ?
Si elle propose plusieurs solutions (parfois extrêmes), elle nous invite surtout à l'introspection et à la réflexion sur nos actions au quotidien.
Décidément, à voir !
La mise en scène et les décors sont parfaits, les comédiens sont formidables - on apprécie que Stéphane Freiss, au demeurant très bon, laisse aux jeunes recrues la place d'exprimer leur talent - le texte est très fidèle au film.
Outre le célébrissime "Carpe diem", la pièce interroge (jusque littéralement dans la dernière scène) : qu'est-ce que vivre debout ? Comment résister à la superficialité, aux influences, à la facilité, à la masse ? Comment conserver son authenticité et son intégrité face au groupe, au dogme, à la norme ?
Si elle propose plusieurs solutions (parfois extrêmes), elle nous invite surtout à l'introspection et à la réflexion sur nos actions au quotidien.
Décidément, à voir !
7/10
Lorsqu'un crime ou un attentat est commis et largement diffusé par la voie des médias, l'auteur des faits est ciblé et n'échappe pas aux lumières aveuglantes des projecteurs. Ce qui réouvre les débats sur la "juste peine". Celles qui souvent sont entachées du fameux pathos du "Certes, la juste peine est décidée par la cour. Ce n'est pas à nous, parties civiles, de nous prononcer. Mais si...c'etait ta fille qu'on avait violée ? Ton ami qu'on avait tué ?"
Mais qui, dans cette situation, pense aux proches des criminels ? A leurs mères ?
C'est ce qui est abordé ici : comment réagit-on lorsque l'on se rend compte que l'on a engendré un monstre ?
Madame de Miremont a la réserve hautaine des femmes auxquelles jamais rien n'a résisté. Un mariage arrangé pour assurer la pérennité d'une lignée, une foi sans question et pour couronner le tout, la naissance d'un fils parfait, si conforme aux ambitions maternelles. Lorsque le scandale éclate, par l'intermédiaire de la presse locale, Madame est d'abord outrée. Et peu à peu le doute puis l'horreur s'installent. Le pardon est-il possible ?
Dans une interprétation à fleur de peau, Clémentine Célarié nous propose un seule en scène sur le thème de vivre le dilemme insoluble de brûler ce que l'on a adoré.
Une scène dépouillée avec des décors parfaitement adaptés, une comédienne ma foi plutot à l'aise sur scène, en particulier sur les changements d'inflexion. Le rythme de la pièce est parfois un peu lent (en particulier au début) et on aurait pu choisir d'expliciter certains passages dans leur lien avec la suite des evènements (en particulier l'ordination), mais cela reste une pièce unique, qui fait réfléchir.
A voir.
Mais qui, dans cette situation, pense aux proches des criminels ? A leurs mères ?
C'est ce qui est abordé ici : comment réagit-on lorsque l'on se rend compte que l'on a engendré un monstre ?
Madame de Miremont a la réserve hautaine des femmes auxquelles jamais rien n'a résisté. Un mariage arrangé pour assurer la pérennité d'une lignée, une foi sans question et pour couronner le tout, la naissance d'un fils parfait, si conforme aux ambitions maternelles. Lorsque le scandale éclate, par l'intermédiaire de la presse locale, Madame est d'abord outrée. Et peu à peu le doute puis l'horreur s'installent. Le pardon est-il possible ?
Dans une interprétation à fleur de peau, Clémentine Célarié nous propose un seule en scène sur le thème de vivre le dilemme insoluble de brûler ce que l'on a adoré.
Une scène dépouillée avec des décors parfaitement adaptés, une comédienne ma foi plutot à l'aise sur scène, en particulier sur les changements d'inflexion. Le rythme de la pièce est parfois un peu lent (en particulier au début) et on aurait pu choisir d'expliciter certains passages dans leur lien avec la suite des evènements (en particulier l'ordination), mais cela reste une pièce unique, qui fait réfléchir.
A voir.