Je ne comprends pas cet engouement pour cette pièce et sa longévité.
Je dois reconnaître le talent énorme de Gérard Darmon, il tient la pièce,… il tient la maison.
Je ne regrette pas ma soirée pour le plaisir de son jeu et sa puissance comique.
En revanche, Max Boublil devrait éviter les planches et j’ai eu de la peine pour Clotilde Coureau dont le jeu forcé détonne…
Le décor est très beau mais ne rattrape rien.

Francis Veber démontre une fois de plus que la Comédie peut être intelligente.
Ça fait du bien.
Servie par un Philippe Lellouche d’une justesse étonnante et dont la capacité comique rappelle Villeret, cette pièce nous rappelle que notre époque est peut-être allée trop loin dans les interdits…
J’ai beaucoup aimé Caterina Murino mais surtout découvert Aline Gaillot dont le jeu comique présage d’un bel avenir.

Très belle surprise.
J’avais aimé la pièce à sa création, avec un Philippe Lellouche jeune et créatif.
J’y suis retourné avec un a priori sur Vincent Lagaf que je n'avais jamais vu au Théâtre. Il est parfait dans ce rôle auquel il a apporté un autre éclairage. Quant aux deux compères, toujours aussi justes. Belle surprise aussi pour le rôle féminin (Mélanie Page) qui donne une certitude à sa situation. Le décalage des âges ne s'est pas fait sentir. La mise en scène, en revanche, est assez transparente.

Un point très négatif, la salle : mais comment peut-on accueillir les gens encore dans ces conditions ?

Les acteurs sauvent le propos.
Fan de Michèle Laroque, j'espérais trouver dans cette pièce dont l'idée est forte, quelque chose de ma propre histoire. J'avoue que cette promesse n'est pas au rendez-vous.

Le jeu des acteurs est impeccable, dommage pour le résultat.

Je n’ai pas autant ri depuis le dîner de con et, en plus, c’est d’une modernité réjouissante. Gad Elmaleh est étonnant de justesse et Philippe Lellouche crée la surprise dans un rôle éblouissant faisant penser à un mélange Serrault/Villeret !
Enfin un théâtre populaire intelligent et réjouissant.