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Louise Pierga
Louise Pierga
The best critique ever
28 ans
19 espions
espionner Ne plus espionner
Ou Pierre Galouise, selon l'humeur.
Son blog : http://www.aubalcon.fr
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Ses critiques

67 critiques
Le nazi et le barbier

Le nazi et le barbier

8/10
1414
Jusqu’où peut-on fuir ses démons ? Un nazi coupable de massacres immondes dans les camps de concentration reconverti en juif israélien pour fuir les procès d’après-guerre, une belle ironie adaptée du roman d’Edgar Hilsenrath.

Max Shultz est génocidaire. On ne va pas cherche à l’innocenter. Mais on le laisse raconter son histoire. Celle d’un enfant sans père, violé par l’amant de sa femme aryen au dernier degrés et ami du fils de barbier juif voisin, Itzig Finkelstein. Pourtant Max n’hésite pas à mettre une balle dans la tête de ceux qui l’ont accueilli toute son enfance une fois rentré dans les rangs de la jeunesse hitlérienne. Le plus fou dans tout ça, c’est que c’est drôle. David Nathanson interprète avec justesse et virtuosité chacun des personnages de cette histoire démente.

Démente parce que Max Shultz prend la place de son ami et va jusqu’à rejoindre les milices clandestines qui ont aidé à la création de l’état D’Israël. Le personnage se perd dans une usurpation d’identité dont le secret finit par être de plus en plus difficile à garder. Non pas face à son entourage mais parce que les morts eux sont toujours là et connaissent la vérité.

On félicite à nouveau le travail de David Nathanson et Tatiana Werner qui propose ici un spectacle drôle et tragique sur le destin atypique d’un faux juif vrai nazi qui ressemblait plus à un juif que son voisin juif. Et dans un tout autre genre, le même duo collaboratif se produit au théâtre du centre avec une adaptation du roman d'Emmanuel Carrère "D'autres vies que la mienne".
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Les lapins sont toujours en retard

Les lapins sont toujours en retard

8/10
151
Avec son affiche façon test de Rorschach et son titre évocateur on s’attendrait presque à se voir plongés dans les méandres de la psychologie freudienne.

En fait c’est plutôt un prétexte ou une excuse pour raconter une histoire d’amour à travers un personnage farfelu et attachant. En ceci, la pièce d’Ariane Mourier est très inattendue. En mêlant les genres, elle parvient à nous embarquer auprès du personnage d’Alice. Fleur bleue et rêveuse, elle est tout le contraire de sa sœur jumelle, policière terre à terre et brute de décoffrage. Au fil de ses échanges avec son psy dont les scènes sont entrecoupées de flashback, on parvient à percer le secret de cette étrange Alice qui nous réserve bien des mystères.

Chapeau bas à la comédienne Ariane Mourier qui s’illustre avec brio dans ces deux personnages que tout oppose. Ses acolytes tout aussi hilarants et justes et la mise en scène flashy font de ce spectacle un divertissement aussi surprenant qu’original.
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Monsieur Caire

Monsieur Caire

7/10
756
Que faire de toute sa bonne volonté de jeune professeur sans expérience quand on débarque dans un collège en pleine ZEP ?

Fort de son parcours au sein de l’éducation nationale, Vincent Caire nous embarque dans une galerie de personnages certes un peu clichés mais comme le comédien s’en défend : « Les personnages dont je m’inspire sont eux-mêmes des caricatures ». C’est ainsi que l’on suit au fil des mois la trajectoire de ce jeune prof dans la transmission du savoir, ses échecs et ses réussites.

Vincent Caire, drôle et touchant, souffre parfois d’un trop-plein d’énergie qui peut rendre quelques-unes de ses scènes bancales. Toutefois, on passe un moment délicieux, la sympathie de ce comédien-prof aiguise notre écoute et notre intérêt. Le récit véritablement vécu qu’il adapte de son expérience lève le voile sur les incohérences du système éducatif et de son application pratique bien éloignée de la théorie.

Ce n’est pas pour rien qu’on retrouve l’ambiance du film de Laurent Cantet « Entre les murs » (tout aspect tragique mis de côté), Vincent Caire y campait un des profs au bord de la crise de nerf dans un collège proche de celui décrit dans son spectacle. Sauf qu’ici l’humour et le recul aidant, on laisse tomber l’aspect dramatique pour en tirer l’essence comique.
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Les Prométhéens

Les Prométhéens

6,5/10
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Edison, père de l’électricité ? Ne croyez pas si bien dire. Nikola Tesla, injustement oublié des manuels d’histoire est un des plus grands ingénieurs du XXème siècle. Électricité et physique quantique sont les domaines de prédilection de cet ingénieur génie à qui l’on doit notamment l’invention du courant continu (attribué le plus souvent à Edison qui n’était pourtant que son employeur).

C’est réjouissant de voir un tel génie célébré sous les feux de la rampe, qu'on rende enfin hommage à ce destin peu connu. Parallèlement à l’histoire de l’ingénieur serbe se produisent à deux époques plus récentes les répercussions de ses recherches secrètes. Ainsi Gabrielle, jeune femme dont le père vient de mourir va mener l’enquête sur un mystérieux carnet tenu par sa mère décédée des années plutôt. Elle faisait partie du club « Les Prométhéens » chargé de poursuivre les recherches de Nikola Tesla après sa mort.

En mêlant l’histoire à la fiction, cette création de Matthieu Hornuss tente de rendre un spectacle documentaire riche et proche de l’univers d’Alexis Michalik (Le porteur d’histoire, Le cercle des illusionnistes…). Mais on voit aussi les limites de cette influence. La (trop) grande ambition du spectacle finit par ressembler à de la prétention. Comme si on avait voulu passer au mixeur l’histoire de Nikola Tesla à un téléfilm français (avec son lot de clichés et de scènes d'action).

Résultat : on passe à côté du récit initial et l’on se désintéresse de l’enquête cousue de fil blanc. C'est dommage car la démarche reste louable et l'on pressent la volonté de faire du théâtre populaire et historique. Peut-être faudrait-il s’affranchir de l’influence Michalik pour gagner en sincérité et en fraîcheur.
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Hygiène de l'Assassin

Hygiène de l'Assassin

6/10
999
Ils sont deux sur scène. Lui est romancier à succès en fin de vie, immonde misogyne et provocateur à la plume d’or en fauteuil roulant. Elle est journaliste, fascinée par le monstre littéraire mais pas soumise pour autant.

Elle doit produire une interview, la tisser et pour cela amadouer la bête féroce. Un dialogue se met alors en place avec la tension palpable d’une envie de meurtre. La joute verbale prend des tournures d’enquête policière quand la journaliste tente de faire avouer le crime qui fut le point de départ de la carrière de ce prix Nobel de littérature.

« Tout écrivain qui se respecte doit laisser au moins un roman inachevé, sinon il n’est pas crédible »

Incontournable roman sous forme dialoguée d’Amélie Nothomb, il était tentant de le voir interprété de vive voix. La performance de Gilles Droulez en horrible misanthrope sert parfaitement l’esprit mordant de la géniale Nothomb.

On regrette toutefois un manque d’engagement sur le plan scénographique qui rend le spectacle un peu long et sans couleur. L’adaptation sans être de mauvaise qualité n’apporte pas grand-chose au texte et nous laisse un peu sur notre faim. Les projections sur grand écran censées nourrir l’imaginaire du spectateur ont plutôt tendance à nous faire perdre le dialogue.

Peut-être que la création surprendra davantage les spectateurs qui n’ont pas lu au préalable le roman.
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