- En tournée
- En tournée dans toute la France
Les Prométhéens

- Ariane Mourier
- Ludovic Laroche
- Samuel Glaumé
- Didier Niverd
- Benjamin Brenière
- Sandra Parra
- En tournée dans toute la France
Gabrielle vient de regagner Paris et sa famille qu’elle avait abandonnée depuis plusieurs années.
Son père, Lazare de Rinssac, illustre PDG de Rinssac Energie, premier groupe pétrolier Français, vient de mourir.
Pourtant, en seul héritage, Gabrielle reçoit un mystérieux carnet contenant les recherches de sa mère, morte peu après sa naissance, sur un inventeur de génie, Nikola Tesla et sur les travaux de certains des plus prestigieux physiciens de notre histoire.
De la France à l’Iran en passant par les États-Unis, suivant les traces des ses parents à travers tout le XXème siècle et au cœur des luttes secrètes entre deux mystérieux groupes, Gabrielle entame une quête qui la mènera à percer le mystère des Prométhéens.
La critique de Louise (rédac' AuBalcon) : 6.5/10. Edison, père de l’électricité ? Ne croyez pas si bien dire. Nikola Tesla, injustement oublié des manuels d’histoire est un des plus grands ingénieurs du XXème siècle. Électricité et physique quantique sont les domaines de prédilection de cet ingénieur génie à qui l’on doit notamment l’invention du courant continu (attribué le plus souvent à Edison qui n’était pourtant que son employeur).
C’est réjouissant de voir un tel génie célébré sous les feux de la rampe, qu'on rende enfin hommage à ce destin peu connu. Parallèlement à l’histoire de l’ingénieur serbe se produisent à deux époques plus récentes les répercussions de ses recherches secrètes. Ainsi Gabrielle, jeune femme dont le père vient de mourir va mener l’enquête sur un mystérieux carnet tenu par sa mère décédée des années plutôt. Elle faisait partie du club « Les Prométhéens » chargé de poursuivre les recherches de Nikola Tesla après sa mort.
En mêlant l’histoire à la fiction, cette création de Matthieu Hornuss tente de rendre un spectacle documentaire riche et proche de l’univers d’Alexis Michalik (Le porteur d’histoire, Le cercle des illusionnistes…). Mais on voit aussi les limites de cette influence. La (trop) grande ambition du spectacle finit par ressembler à de la prétention. Comme si on avait voulu passer au mixeur l’histoire de Nikola Tesla à un téléfilm français (avec son lot de clichés et de scènes d'action).
Résultat : on passe à côté du récit initial et l’on se désintéresse de l’enquête cousue de fil blanc. C'est dommage car la démarche reste louable et l'on pressent la volonté de faire du théâtre populaire et historique. Peut-être faudrait-il s’affranchir de l’influence Michalik pour gagner en sincérité et en fraîcheur.