Ses critiques
98 critiques
2/10
25 juillet, 22h, Avignon
Denis Lavant entre sur le plateau, habillé en noir. Il se place dans un rectangle lumineux et commence le monologue de Cap au pire de Beckett. Tout est dans le titre, nous sommes effectivement conduits vers le pire … Ce texte est incompréhensible, sans relief, aucune émotion ne s’en dégage.
Malgré son incontestable talent, Denis Lavant ne parvient pas à rendre accessible ce texte. On ne peut que le regretter.
Denis Lavant entre sur le plateau, habillé en noir. Il se place dans un rectangle lumineux et commence le monologue de Cap au pire de Beckett. Tout est dans le titre, nous sommes effectivement conduits vers le pire … Ce texte est incompréhensible, sans relief, aucune émotion ne s’en dégage.
Malgré son incontestable talent, Denis Lavant ne parvient pas à rendre accessible ce texte. On ne peut que le regretter.
9,5/10
27 juillet, 13h20 , Avignon
Un spectacle musical, composé uniquement de créations, aucune reprise ! Cette comédie (ou plutôt drame) musical(e) raconte l’histoire de résistants pendant la Seconde Guerre mondiale. Nous pouvons trouver dans la musique de Nicholas Skilbeck et dans les textes de Marie Céline Lachaud un écho aux films de Jacques Demy et Michel Legrand. En effet, l’histoire racontée est celle d’un combat de résistance contre la guerre et pour la liberté et l’amour. Un étrange air de famille avec Les Parapluies de Cherbourg contre l’absence et contre la guerre. On peut d’ailleurs mentionner que Marie Oppert a été révélée dans la reprise des Parapluies de Cherbourg au théâtre du Châtelet sous la direction de Michel Legrand et aux côtés de Nathalie Dessay et Vincent Niclo (entre autres).
Un beau spectacle, dont on gardera les airs en tête longtemps !
Un spectacle musical, composé uniquement de créations, aucune reprise ! Cette comédie (ou plutôt drame) musical(e) raconte l’histoire de résistants pendant la Seconde Guerre mondiale. Nous pouvons trouver dans la musique de Nicholas Skilbeck et dans les textes de Marie Céline Lachaud un écho aux films de Jacques Demy et Michel Legrand. En effet, l’histoire racontée est celle d’un combat de résistance contre la guerre et pour la liberté et l’amour. Un étrange air de famille avec Les Parapluies de Cherbourg contre l’absence et contre la guerre. On peut d’ailleurs mentionner que Marie Oppert a été révélée dans la reprise des Parapluies de Cherbourg au théâtre du Châtelet sous la direction de Michel Legrand et aux côtés de Nathalie Dessay et Vincent Niclo (entre autres).
Un beau spectacle, dont on gardera les airs en tête longtemps !
9/10
23 juillet, 15h20, Avignon
Louis Arène met en scène le texte de Marius Von Mayenburg dans un dispositif bi-frontal. De cette façon, nous nous sentons plongés dans l’histoire, complètement pris dans le cauchemar du personnage. Un cauchemar kafkaïen créé grâce aux lumières, aux sons et à la scénographie. Cette dernière est une sorte de rue dont on ne voit ni où elle commence, ni où elle se termine. Elle peut également se transformer en salle d’attente d’hôpital, en appartement ou encore en cellule de prison.
Les trois personnages portent des masques ce qui contribue à les déshumaniser. En effet, ils se ressemblent tous, hommes ou femmes, ils se dédoublent, on ne sait plus qui ils sont. Il n’y a que M. qui ne garde qu’une seule identité. Les autres tentent de la lui dérober, de le faire douter de qui il est. Mais il les vaincra, puisqu’il perd son masque et retrouve son humanité que le port de ce masque lui volait.
Spectacle de qualité, comme l’on aimerait en voir plus souvent.
Louis Arène met en scène le texte de Marius Von Mayenburg dans un dispositif bi-frontal. De cette façon, nous nous sentons plongés dans l’histoire, complètement pris dans le cauchemar du personnage. Un cauchemar kafkaïen créé grâce aux lumières, aux sons et à la scénographie. Cette dernière est une sorte de rue dont on ne voit ni où elle commence, ni où elle se termine. Elle peut également se transformer en salle d’attente d’hôpital, en appartement ou encore en cellule de prison.
Les trois personnages portent des masques ce qui contribue à les déshumaniser. En effet, ils se ressemblent tous, hommes ou femmes, ils se dédoublent, on ne sait plus qui ils sont. Il n’y a que M. qui ne garde qu’une seule identité. Les autres tentent de la lui dérober, de le faire douter de qui il est. Mais il les vaincra, puisqu’il perd son masque et retrouve son humanité que le port de ce masque lui volait.
Spectacle de qualité, comme l’on aimerait en voir plus souvent.
10/10
26 juillet, 19h40, Avignon
Ce spectacle-cabaret a été créé en 2015 au Théâtre National de Bretagne. Il est dans le même esprit que La Chose Commune créé en 2017 au Théâtre de la Ville.
Dans Revue Rouge, David Lescot et Eric Lacascade dirigent la chanteuse et comédienne Norah Krief. Elle est accompagnée au piano par Frédéric Fresson, à la basse par Adrian Edeline, à la batterie par Philippe Floris et à la guitare et trompette par David Lescot.
Ce cabaret mêle reprises et créations dont les paroles et mises en musique sont de David Lescot pour deux d’entres elles (Tire une balle dans ma tête, chanson sur Rosa Luxembourg et une autre sur Poutine et les Pussy Riot) et seulement mise en musique pour La Grève des mères.
Norah Krief interprète ces chansons magnifiquement, laissant à Frédéric Fresson Les Anarchistes de Léo Ferré, tout aussi remarquablement interprétée.
Un spectacle trop court, tellement on a envie de prolonger le plaisir !
Ce spectacle-cabaret a été créé en 2015 au Théâtre National de Bretagne. Il est dans le même esprit que La Chose Commune créé en 2017 au Théâtre de la Ville.
Dans Revue Rouge, David Lescot et Eric Lacascade dirigent la chanteuse et comédienne Norah Krief. Elle est accompagnée au piano par Frédéric Fresson, à la basse par Adrian Edeline, à la batterie par Philippe Floris et à la guitare et trompette par David Lescot.
Ce cabaret mêle reprises et créations dont les paroles et mises en musique sont de David Lescot pour deux d’entres elles (Tire une balle dans ma tête, chanson sur Rosa Luxembourg et une autre sur Poutine et les Pussy Riot) et seulement mise en musique pour La Grève des mères.
Norah Krief interprète ces chansons magnifiquement, laissant à Frédéric Fresson Les Anarchistes de Léo Ferré, tout aussi remarquablement interprétée.
Un spectacle trop court, tellement on a envie de prolonger le plaisir !
6,5/10
24 juillet, 18h35, Avignon
Le texte de Rachid Benzine, raconte l’histoire de Nour, une fille de prostituée et prostituée elle-même. Elle fait tout ce qu’elle peut pour faire en sorte que sa fille n’ait pas à faire le même métier qu’elle. Elle nous parle de ses clients, de sa fille, envoyée à l’université, et de son ami Slimane qui participe à la révolution contre l’emprise islamiste.
Ce texte est émouvant et puissant. De surcroît, il est porté par une superbe comédienne : Marie Sohna Condé.
On peut tout de même avoir une petite réserve : ce texte n’aurait-il pas été mieux servi s’il n’avait pas, tout simplement, été mis en voix ?
La dramaturgie ne rend pas nécessairement un texte meilleur.
Le texte de Rachid Benzine, raconte l’histoire de Nour, une fille de prostituée et prostituée elle-même. Elle fait tout ce qu’elle peut pour faire en sorte que sa fille n’ait pas à faire le même métier qu’elle. Elle nous parle de ses clients, de sa fille, envoyée à l’université, et de son ami Slimane qui participe à la révolution contre l’emprise islamiste.
Ce texte est émouvant et puissant. De surcroît, il est porté par une superbe comédienne : Marie Sohna Condé.
On peut tout de même avoir une petite réserve : ce texte n’aurait-il pas été mieux servi s’il n’avait pas, tout simplement, été mis en voix ?
La dramaturgie ne rend pas nécessairement un texte meilleur.