Ses critiques
6 critiques
3/10
Pas convaincue par ce mélange d'eau de rose et de pathos à marche forcée.
Je n'ai pas cru à l'histoire d'amour, ni à la série d'histoires larmoyantes, ni aux platitudes sur l'amour et la vie en général. Sans épaisseur, les personnages évoluent comme les figurines d'une boîte à musique : impression accentuée par les multiples changements de scène et de vêtements, astuce de mise en scène qui tourne à l'exercice de style et finit par brouiller le propos. Tout sonne creux - d'où, peut-être, cette musique mise en bruit de fond pendant toute la pièce, comme pour donner de la substance à ces enchaînements artificiels.
Quelques bonnes répliques ça et là dans un texte indigent et ponctué de « putains » (est-ce le seul moyen d'exprimer ses émotions?).
Les ressorts de l'histoire se succèdent à une vitesse trop rapide pour que les thèmes abordés soient traités autrement qu'à la va-vite : l'enfance malheureuse, l'amour, la perte des êtres chers, la maladie, l'alcoolisme, le harcèlement scolaire… Chacun de ces sujets pourrait donner lieu à une pièce à part entière!
On a l'impression que, après avoir exposé chaque situation, l'auteur n'a pas su quoi en faire et s'en est débarrassé en en ajoutant simplement une autre.
Des idées, de l'envie, peut-être du talent, mais rien n'est creusé, rien n'est senti. Comment éprouver de l'empathie pour des marionnettes?
Je n'ai pas cru à l'histoire d'amour, ni à la série d'histoires larmoyantes, ni aux platitudes sur l'amour et la vie en général. Sans épaisseur, les personnages évoluent comme les figurines d'une boîte à musique : impression accentuée par les multiples changements de scène et de vêtements, astuce de mise en scène qui tourne à l'exercice de style et finit par brouiller le propos. Tout sonne creux - d'où, peut-être, cette musique mise en bruit de fond pendant toute la pièce, comme pour donner de la substance à ces enchaînements artificiels.
Quelques bonnes répliques ça et là dans un texte indigent et ponctué de « putains » (est-ce le seul moyen d'exprimer ses émotions?).
Les ressorts de l'histoire se succèdent à une vitesse trop rapide pour que les thèmes abordés soient traités autrement qu'à la va-vite : l'enfance malheureuse, l'amour, la perte des êtres chers, la maladie, l'alcoolisme, le harcèlement scolaire… Chacun de ces sujets pourrait donner lieu à une pièce à part entière!
On a l'impression que, après avoir exposé chaque situation, l'auteur n'a pas su quoi en faire et s'en est débarrassé en en ajoutant simplement une autre.
Des idées, de l'envie, peut-être du talent, mais rien n'est creusé, rien n'est senti. Comment éprouver de l'empathie pour des marionnettes?
7,5/10
Labiche est pour moi très supérieur à Feydeau, par son registre plus étendu et la subtilité avec laquelle il traite des relations humaines. On se moque d'eux, mais on s'identifie aussi à ce groupe d'amis qui part en goguette, chacun avec son idée derrière la tête, solidaires dans la mesure de leurs moyens, touchants et ridicules dans leurs mesquineries, leur honnêteté et leur confiance en leur prochain.
Labiche exige beaucoup de subtilité dans le jeu, pas d'outrance - tout est dans le texte! Ce n'est pas toujours compris par les comédiens qui tendent à le jouer comme du Feydeau.
Mais cette cagnotte est une agréable surprise : malgré quelques grimaces, cris et bouffonneries qui, plutôt que de souligner le propos, l'étouffent, l'action est rondement et plutôt finement menée par une troupe qui a manifestement du métier. Les parties musicales gagneraient à être un peu répétées mais sont bien insérées.
C'était le bon choix pour une dernière sortie avant reconfinement...
Labiche exige beaucoup de subtilité dans le jeu, pas d'outrance - tout est dans le texte! Ce n'est pas toujours compris par les comédiens qui tendent à le jouer comme du Feydeau.
Mais cette cagnotte est une agréable surprise : malgré quelques grimaces, cris et bouffonneries qui, plutôt que de souligner le propos, l'étouffent, l'action est rondement et plutôt finement menée par une troupe qui a manifestement du métier. Les parties musicales gagneraient à être un peu répétées mais sont bien insérées.
C'était le bon choix pour une dernière sortie avant reconfinement...
8/10
Nora Hamzawi se moque d'elle-même (surtout) et des autres avec un humour décalé, bavard et acerbe.
Mauvaise foi, flemme monstrueuse sont exposées comme des principes de vie, avec une candeur désarmante!
Un spectacle court qui mêle textes et échanges improvisés avec le public.
Mauvaise foi, flemme monstrueuse sont exposées comme des principes de vie, avec une candeur désarmante!
Un spectacle court qui mêle textes et échanges improvisés avec le public.
0,5/10
Pas d'histoire cohérente, une longue série de gags lourds et éculés du siècle dernier (la jeune épouse idiote et dépensière, l'ouvrier portugais et son accent chuintant, déguisé en drag queen pour danser sur "YMCA"....). Alil Vardar crie dans son micro pendant toute la pièce, grimace, en fait des tonnes. Les autres sont des fantoches inexistants. Les rares bonnes répliques sont hurlées comme les autres et passent presque inaperçues.
Je suis peut-être tombée un mauvais soir mais ce "weekend tranquille" était vraiment pénible... si je n'avais pas été au milieu d'un rang, je serais partie en cours de route!
D'ailleurs, si une bonne partie de la salle riait à gorge déployée, beaucoup étaient aussi consternés que moi. Peut-être ont-ils préféré oublier cette soirée au plus vite, plutôt que de perdre encore du temps à écrire un avis?
Je suis peut-être tombée un mauvais soir mais ce "weekend tranquille" était vraiment pénible... si je n'avais pas été au milieu d'un rang, je serais partie en cours de route!
D'ailleurs, si une bonne partie de la salle riait à gorge déployée, beaucoup étaient aussi consternés que moi. Peut-être ont-ils préféré oublier cette soirée au plus vite, plutôt que de perdre encore du temps à écrire un avis?
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