Ses critiques
5 critiques
7,5/10
Un spectacle très réussi, une mise en scène novatrice qui n'a rien à envier à Broadway !
Les effets spéciaux et l'ambiance générale de la pièce permettent une immersion totale dans cet univers boisé et effrayant.
Même si l'intrigue et le texte n'ont rien de très original, peu importe : les comédiens sont convaincants, le décor, les lumières, la mise en scène parviennent à nous faire "frissonner de rire".
Bravo, le pari est tenu !
Les effets spéciaux et l'ambiance générale de la pièce permettent une immersion totale dans cet univers boisé et effrayant.
Même si l'intrigue et le texte n'ont rien de très original, peu importe : les comédiens sont convaincants, le décor, les lumières, la mise en scène parviennent à nous faire "frissonner de rire".
Bravo, le pari est tenu !
7/10
Vincent Dedienne nous présente ici un OTNI (objet théâtral non identifié). A mi-chemin entre one-man show et seul-en-scène théâtral, le spectacle oscille entre récit autobiographique et sketchs où sont convoqués différents personnages. Un mélange des genres intéressant, déroutant pour le spectateur, trouble dont le comédien s’amuse avec beaucoup d’esprit.
Tandis que Dedienne nous conte sa propre histoire, on se délecte de sa verve, de son phrasé, de ses bons mots, de sa poésie absurde. Il évoque tour à tour son adolescence à Mâcon, son adoption… C’est drôle et touchant.
Ce récit est entrecoupé de sketchs bien interprétés (le vendeur du magasin de jouet est savoureux!) mais qui nous laissent un peu sur notre faim ou ont un goût de déjà-vu (celui du Pôle Emploi, notamment).
Mais Vincent Dedienne a indéniablement beaucoup talent, tant pour l’interprétation que pour l’écriture. Il est une belle promesse dans le panorama des humoristes d’aujourd’hui (et de demain!).
Tandis que Dedienne nous conte sa propre histoire, on se délecte de sa verve, de son phrasé, de ses bons mots, de sa poésie absurde. Il évoque tour à tour son adolescence à Mâcon, son adoption… C’est drôle et touchant.
Ce récit est entrecoupé de sketchs bien interprétés (le vendeur du magasin de jouet est savoureux!) mais qui nous laissent un peu sur notre faim ou ont un goût de déjà-vu (celui du Pôle Emploi, notamment).
Mais Vincent Dedienne a indéniablement beaucoup talent, tant pour l’interprétation que pour l’écriture. Il est une belle promesse dans le panorama des humoristes d’aujourd’hui (et de demain!).
7/10
Pièce plaisante, quoique sans risque (il n'y a pas de mauvais Woody Allen !). On retrouve avec joie le savoureux cynisme du réalisateur, son regard sans concession sur les rapports amoureux, son goût pour les situations cocasses.
La première scène, comme dans le film, est délicieuse !
J'ai trouvé les comédiens convaincants : José Paul, avec son légendaire flegme, Florence Pernel, en femme frigide et désabusée, Hélène Médigue, toute en fragilité et Marc Fayet, le cinquantenaire qui n'accepte pas de vieillir.
Ce quator fonctionne bien, mais la mise en scène m'a semblé malgré tout assez convenue, dans ce décor tout en perspective et froid. Cela manque de sel et de folie.
De mon point de vue, une adaptation théâtrale suppose d'apporter quelque chose par rapport au film : un nouveau regard, une nouvelle dimension... En cela, je trouve que la pièce pèche un peu.
Ca reste néanmoins un moment de théâtre agréable.
La première scène, comme dans le film, est délicieuse !
J'ai trouvé les comédiens convaincants : José Paul, avec son légendaire flegme, Florence Pernel, en femme frigide et désabusée, Hélène Médigue, toute en fragilité et Marc Fayet, le cinquantenaire qui n'accepte pas de vieillir.
Ce quator fonctionne bien, mais la mise en scène m'a semblé malgré tout assez convenue, dans ce décor tout en perspective et froid. Cela manque de sel et de folie.
De mon point de vue, une adaptation théâtrale suppose d'apporter quelque chose par rapport au film : un nouveau regard, une nouvelle dimension... En cela, je trouve que la pièce pèche un peu.
Ca reste néanmoins un moment de théâtre agréable.
8,5/10
Quatre comédiens, deux tabourets et un micro, c’est ainsi qu’Eric Bouvron nous plonge dans l’Afghanistan de Kessel, avec trois fois rien.
Un tour de force réussi ! L’auteur parvient à condenser l’oeuvre en une succession de tableaux marquants sans perdre le public, en faisant ressortir le côté Skakespearien de l’histoire.
Le bruiteur génial Khalid K, son micro et ses boucles sonores, contribuent énormément à la réussite de la pièce, en donnant vie aux tabourets transformés en chevaux légendaires, sculptant virtuellement la scène d’un paysage sonore nous transposant tour à tour d'un marché afghan dont on peut sentir les épices, à Kaboul avec son muezzin omniprésent.
Une mise en scène ingénieuse, des comédiens convaincants (Maia Guerrite, peut être un peu en dessous), une histoire qui vous transporte au coeur des steppes, on ressort envoûté !
Un tour de force réussi ! L’auteur parvient à condenser l’oeuvre en une succession de tableaux marquants sans perdre le public, en faisant ressortir le côté Skakespearien de l’histoire.
Le bruiteur génial Khalid K, son micro et ses boucles sonores, contribuent énormément à la réussite de la pièce, en donnant vie aux tabourets transformés en chevaux légendaires, sculptant virtuellement la scène d’un paysage sonore nous transposant tour à tour d'un marché afghan dont on peut sentir les épices, à Kaboul avec son muezzin omniprésent.
Une mise en scène ingénieuse, des comédiens convaincants (Maia Guerrite, peut être un peu en dessous), une histoire qui vous transporte au coeur des steppes, on ressort envoûté !
7,5/10
J'en conviens, la pièce peut aller dans certaines facilités, reste néanmoins que l'on est dans un vrai univers, une vraie proposition de comédie, proche dans l'esprit, des films de Kervern et Delépine.
C'est décalé, foutraque, parfois même invraisemblable, mais qu'importe, l'énergie des comédiens nous entraîne dans ce grand délire. Et ça fait du bien !
Mention spéciale à Nicolas Martinez, nerveux à souhait, que j'avais découvert dans la Troupe à Palmade.
C'est décalé, foutraque, parfois même invraisemblable, mais qu'importe, l'énergie des comédiens nous entraîne dans ce grand délire. Et ça fait du bien !
Mention spéciale à Nicolas Martinez, nerveux à souhait, que j'avais découvert dans la Troupe à Palmade.