Ses critiques
46 critiques
8,5/10
Depuis le temps que nous en entendions parler de cette pièce, nous l'avons enfin vu, et nous comprenons à la fois l'engouement et les deux Molière obtenus cette année.
5 acteurs brillants, une multitude de personnages, une histoire qui croise plus d'une fois l'Histoire avec un grand H, un récit complexe où l'on pourrait se perdre, mais dans lequel au final on ne se perd jamais tant l'intrigue est admirablement bien construite...
Bref si vous ne l'avez pas encore vu courez-y vite, et si vous l'avez déjà vu vous pouvez y retourner sans crainte c'est une histoire qui ne s'use pas.
5 acteurs brillants, une multitude de personnages, une histoire qui croise plus d'une fois l'Histoire avec un grand H, un récit complexe où l'on pourrait se perdre, mais dans lequel au final on ne se perd jamais tant l'intrigue est admirablement bien construite...
Bref si vous ne l'avez pas encore vu courez-y vite, et si vous l'avez déjà vu vous pouvez y retourner sans crainte c'est une histoire qui ne s'use pas.
6,5/10
Adaptation potache et raccourcie de la tragédie de Victor Hugo mais aussi, et presque plus, de l’adaptation cinématographique "La folie des grandeurs" de Gérard Oury avec Louis de Funès, Yves Montand et Alice Sapritch.
Les acteurs et musiciens de la compagnie des Moutons Noirs multiplient les rôles et donnent l'impression de s'éclater sur scène et forcément le public apprécie. Un très bon Don Salluste, de bons interludes musicaux animent la pièce.
J'y ai un peu ri, d'autres spectateurs beaucoup plus. Un bon moment.
Les acteurs et musiciens de la compagnie des Moutons Noirs multiplient les rôles et donnent l'impression de s'éclater sur scène et forcément le public apprécie. Un très bon Don Salluste, de bons interludes musicaux animent la pièce.
J'y ai un peu ri, d'autres spectateurs beaucoup plus. Un bon moment.
8/10
Les spectateurs contemplent derrière une vitre, dans un open space blanc et propre, les affres de consultants, qui cherchent à ne pas être celui qui sera éliminé, licencié...
Les rapports entre collègues sont passés au vitriol à travers la voix off de Jean Personne, le Nobody qui n'est qu'un pion au sein d'un système managérial "efficace" et totalement déshumanisé.
Ce qui est présenté dans les bureaux est également filmé, par des caméramans mobiles et discrets (nous les oublions vite), et montré en direct au-dessus du plateau.
Nous avons beaucoup aimé cette performance filmique et scénique.
Les rapports entre collègues sont passés au vitriol à travers la voix off de Jean Personne, le Nobody qui n'est qu'un pion au sein d'un système managérial "efficace" et totalement déshumanisé.
Ce qui est présenté dans les bureaux est également filmé, par des caméramans mobiles et discrets (nous les oublions vite), et montré en direct au-dessus du plateau.
Nous avons beaucoup aimé cette performance filmique et scénique.
8/10
Après le superbe Folk(s) et Untitled (pas vu), Aurora conclut la trilogie Will You Still Love Me Tomorrow, imaginée par le chorégraphe Alessandro Sciarroni. Nous assistons à un match de goalball, sport para-olympique pratiqué par les aveugles ou aux malvoyants et plongeons dans une expérience sensorielle inédite.
Le goalball est un sport proche du handball où les joueurs doivent envoyer le ballon dans des cages qui occupent toute la largeur du terrain. Les attaquants ne peuvent utiliser que les mains tandis que les défenseurs ont le droit de se servir de tout le corps pour protéger leur but. À l’intérieur du ballon, une clochette permet aux joueurs de le localiser. Avant la match, les arbitres masquent les yeux des sportifs et vérifie qu'ils ne peuvent voir aucune lumière. Peu à peu, au cours de la première mi-temps, les lumières baissent d'intensité pour plonger les spectateurs dans le noir total avec comme seul repère la partie de goalball qui continue comme si de rien n'était. Au cours de la deuxième mi-temps une autre expérience sensorielle est menée au augmentant progressivement le son de la musique, c'est lors de ce moment que le plus de but sera marqué, les joueurs aveugles ne disposant plus d'aucun repère auditif, ils sont incapables d'arrêter la balle.
Difficile de classer ce spectacle comme de la danse, même contemporaine. Tout comme Folk(s) j'ai beaucoup aimé.
Le goalball est un sport proche du handball où les joueurs doivent envoyer le ballon dans des cages qui occupent toute la largeur du terrain. Les attaquants ne peuvent utiliser que les mains tandis que les défenseurs ont le droit de se servir de tout le corps pour protéger leur but. À l’intérieur du ballon, une clochette permet aux joueurs de le localiser. Avant la match, les arbitres masquent les yeux des sportifs et vérifie qu'ils ne peuvent voir aucune lumière. Peu à peu, au cours de la première mi-temps, les lumières baissent d'intensité pour plonger les spectateurs dans le noir total avec comme seul repère la partie de goalball qui continue comme si de rien n'était. Au cours de la deuxième mi-temps une autre expérience sensorielle est menée au augmentant progressivement le son de la musique, c'est lors de ce moment que le plus de but sera marqué, les joueurs aveugles ne disposant plus d'aucun repère auditif, ils sont incapables d'arrêter la balle.
Difficile de classer ce spectacle comme de la danse, même contemporaine. Tout comme Folk(s) j'ai beaucoup aimé.
9,5/10
Après le succès du Porteur d'histoire, Alexis Michalik propose un spectacle exceptionnel, de notre avis meilleur que le précédent, sur le thème de la magie, à travers l'histoire de Jean-Eugène Robert-Houdin, horloger-magicien du XIXe siècle, et Georges Méliès, pionnier du spectacle cinéma.
L'histoire mi-polar, mi-roman d’aventure est la fois complexe dans la narration et captivante. Elle est portée par 6 comédiens qui excellent dans la démultiplication des rôles.
Génial !
L'histoire mi-polar, mi-roman d’aventure est la fois complexe dans la narration et captivante. Elle est portée par 6 comédiens qui excellent dans la démultiplication des rôles.
Génial !