Ses critiques
143 critiques
8/10
Nom de Zeus, un spectacle pour enfants qui ferait presque plus plaisir à leurs parents !
Surtout s'ils sont, comme moi, des spectateurs ayant grandi dans les années 80/90...
Jeff Panacloc l'a bien compris en rendant hommage au plus grand film de tous les temps, Retour vers le futur, dont il s'est inspiré pour créer cette aventure musicale.
Très bonne surprise, tant dans le ton du spectacle, que dans les chansons : on oscille entre morale et show visuel pour le jeune public, et pièce parodique pleine de clins d'œil pour les adultes qui les accompagnent.
Le texte, la musique, et même la mise en scène, sont vraiment pensés en deux dimensions, celle destinée aux petits comme celle adressée aux adultes, à grands renforts de mélodies entêtantes et de quatrième mur qui se brise dans un éclat de rire.
Les accessoires aussi sont particulièrement soignés (le frigo "DMC" permettant le voyage dans le temps est très réussi).
C'est aussi une galerie de personnages aussi bien écrits qu'interprétés : Tom Almodar (qu'on avait remarqué dans le Livre de la jungle il y a peu), alias Victor, donne la réplique, à Guano, une découverte pour ma part, parfait dans le rôle du savant fou.
On ne peut pas oublier de mentionner aussi Mademoiselle Blèche (Nicolas Grand Duc), la méchante de cette histoire : mélange subtil entre Ursula et Madame Doubtfire, elle déclenche l'hilarité à chacune de ses apparitions.
Profitez des vacances pour partager en famille (disons à partir de 6 ans), ce voyage déjanté au Palais des Glaces !
Surtout s'ils sont, comme moi, des spectateurs ayant grandi dans les années 80/90...
Jeff Panacloc l'a bien compris en rendant hommage au plus grand film de tous les temps, Retour vers le futur, dont il s'est inspiré pour créer cette aventure musicale.
Très bonne surprise, tant dans le ton du spectacle, que dans les chansons : on oscille entre morale et show visuel pour le jeune public, et pièce parodique pleine de clins d'œil pour les adultes qui les accompagnent.
Le texte, la musique, et même la mise en scène, sont vraiment pensés en deux dimensions, celle destinée aux petits comme celle adressée aux adultes, à grands renforts de mélodies entêtantes et de quatrième mur qui se brise dans un éclat de rire.
Les accessoires aussi sont particulièrement soignés (le frigo "DMC" permettant le voyage dans le temps est très réussi).
C'est aussi une galerie de personnages aussi bien écrits qu'interprétés : Tom Almodar (qu'on avait remarqué dans le Livre de la jungle il y a peu), alias Victor, donne la réplique, à Guano, une découverte pour ma part, parfait dans le rôle du savant fou.
On ne peut pas oublier de mentionner aussi Mademoiselle Blèche (Nicolas Grand Duc), la méchante de cette histoire : mélange subtil entre Ursula et Madame Doubtfire, elle déclenche l'hilarité à chacune de ses apparitions.
Profitez des vacances pour partager en famille (disons à partir de 6 ans), ce voyage déjanté au Palais des Glaces !
7/10
Un "feel-good spectacle", girly and pétillant, voilà ce que nous promet Holidays.
Pari tenu, le musical basé sur les chansons de Madonna est un très bon divertissement.
L'histoire, bien que prétexte de cet hommage musicale, tient plutôt la route et on s'attache rapidement aux 4 héroïnes, qui a chacune une personnalité bien trempée.
Il y a Louise, la fille à papa vêtue de rose, qui cherche à s'affirmer face à l'homme qu'elle compte épouser... Nicole, la danseuse du groupe, qui a fui un cadre familial trop strict pour faire le tour du monde... Veronica, la taciturne qui a fait carrière dans le milieu de la mode après une école de design à New York... Et Suzanne, la discrète et douce copine qui n'a jamais pu se résoudre à quitter leur petit village.
Elles auront donc, à tour de rôle, leur part de passé à raconter, et leur moment de musique : les tubes s'enchaînent, avec souvent des arrangements qui s'écartent un peu des chansons originales et les revisitent pour varier les atmosphères et les harmonies. Et c'est qu'elle en a des tubes, la Madone...
On regrette un tout petit peu que sa période late 90's et 2000 ne soit pas intégrée au spectacle, mais aurait-ce collé à la narration ? (et sans donner un spectacle de 4 heures ?!)
Le point fort du show, ce sont ses 4 interprètes qui non seulement incarne des femmes de caractère, mais sont aussi de vraies chanteuses, capables de donner une nouvelle existence à une discographie pourtant culte. On retiendra particulièrement les tableaux de "Papa don't preach", poignant, et "Like a prayer", joli moment d'émotion. Enfin, mention spéciale à Ana Ka, dont on retrouve la voix incroyable avec plaisir en l'interprète de Suzanne.
Des Holidays résolument gaies où on a follement envie de fredonner, de voguer, de rire : un rendez-vous à se faire bien sûr avec vos meilleures copines.
Pari tenu, le musical basé sur les chansons de Madonna est un très bon divertissement.
L'histoire, bien que prétexte de cet hommage musicale, tient plutôt la route et on s'attache rapidement aux 4 héroïnes, qui a chacune une personnalité bien trempée.
Il y a Louise, la fille à papa vêtue de rose, qui cherche à s'affirmer face à l'homme qu'elle compte épouser... Nicole, la danseuse du groupe, qui a fui un cadre familial trop strict pour faire le tour du monde... Veronica, la taciturne qui a fait carrière dans le milieu de la mode après une école de design à New York... Et Suzanne, la discrète et douce copine qui n'a jamais pu se résoudre à quitter leur petit village.
Elles auront donc, à tour de rôle, leur part de passé à raconter, et leur moment de musique : les tubes s'enchaînent, avec souvent des arrangements qui s'écartent un peu des chansons originales et les revisitent pour varier les atmosphères et les harmonies. Et c'est qu'elle en a des tubes, la Madone...
On regrette un tout petit peu que sa période late 90's et 2000 ne soit pas intégrée au spectacle, mais aurait-ce collé à la narration ? (et sans donner un spectacle de 4 heures ?!)
Le point fort du show, ce sont ses 4 interprètes qui non seulement incarne des femmes de caractère, mais sont aussi de vraies chanteuses, capables de donner une nouvelle existence à une discographie pourtant culte. On retiendra particulièrement les tableaux de "Papa don't preach", poignant, et "Like a prayer", joli moment d'émotion. Enfin, mention spéciale à Ana Ka, dont on retrouve la voix incroyable avec plaisir en l'interprète de Suzanne.
Des Holidays résolument gaies où on a follement envie de fredonner, de voguer, de rire : un rendez-vous à se faire bien sûr avec vos meilleures copines.
9/10
Bonne nouvelle en cette rentrée, c'est le retour de Spamalot !
Le spectacle, adapté des Monthy Python, avait d'abord été présenté en 2009 par Pef.
Sa version 2023 a été revue et corrigée, avec un zeste de modernité mais toujours un humour décalé et efficace, rendant parfaitement justice à la pièce originale british.
La troupe enflamme les planches du Théâtre de Paris avec enthousiasme : un cast solide, avec Pef himself, mais aussi, pour ne citer qu'elle, l'incroyable Lauren Van Kempen, Dame du Lac irrésistible.
Les chansons électrisent autant que les dialogues, on ressort avec en tête l'air entêtant du "bon côté de la life" et le pas léger.
Mais c'est aussi un spectacle très visuel, très "Broadway" : décors soignés, costumes colorés, tableaux chorégraphiés et enchanteurs...
Un excellent moment à découvrir en famille.
Le spectacle, adapté des Monthy Python, avait d'abord été présenté en 2009 par Pef.
Sa version 2023 a été revue et corrigée, avec un zeste de modernité mais toujours un humour décalé et efficace, rendant parfaitement justice à la pièce originale british.
La troupe enflamme les planches du Théâtre de Paris avec enthousiasme : un cast solide, avec Pef himself, mais aussi, pour ne citer qu'elle, l'incroyable Lauren Van Kempen, Dame du Lac irrésistible.
Les chansons électrisent autant que les dialogues, on ressort avec en tête l'air entêtant du "bon côté de la life" et le pas léger.
Mais c'est aussi un spectacle très visuel, très "Broadway" : décors soignés, costumes colorés, tableaux chorégraphiés et enchanteurs...
Un excellent moment à découvrir en famille.
7/10
Hommage au théâtre autant que comédie à succès, Panique en coulisses est l'adaptation de Noises off, une des pièces qui cartonne le plus outre-Manche.
Un humour anglais comme on aime à le déguster, mélangeant absurde, comique de répétitions et gags visuels.
Si le pitch semble classique, c'est dans la narration et la mise en scène que le spectacle se distingue, car on y découvrira 3 versions distinctes de la pièce mise en abyme : la répétition générale, un peu hasardeuse, la première, vue depuis les coulisses, et enfin la dernière de la tournée, où chacun a trouvé ses marques, voire un peu trop.
C'est une montée en puissance progressive : on découvre la pièce et la troupe dans un acte un plutôt serein. Le second acte permet, via un tour de passe-passe très réussie, la transition vers l'arrière du décor. Enfin, le rythme s'accélère jusqu'à un troisième acte désopilant.
Cet ensemble est porté avec énergie par 9 comédiens au jeu nuancé, tous excellents (mention spéciale à Marine Dusehu, la gouvernante armée de ses sardines, ou encore à Elie Adams, parfaite dans son rôle de jeune cabotine en tenue de charme).
Un humour anglais comme on aime à le déguster, mélangeant absurde, comique de répétitions et gags visuels.
Si le pitch semble classique, c'est dans la narration et la mise en scène que le spectacle se distingue, car on y découvrira 3 versions distinctes de la pièce mise en abyme : la répétition générale, un peu hasardeuse, la première, vue depuis les coulisses, et enfin la dernière de la tournée, où chacun a trouvé ses marques, voire un peu trop.
C'est une montée en puissance progressive : on découvre la pièce et la troupe dans un acte un plutôt serein. Le second acte permet, via un tour de passe-passe très réussie, la transition vers l'arrière du décor. Enfin, le rythme s'accélère jusqu'à un troisième acte désopilant.
Cet ensemble est porté avec énergie par 9 comédiens au jeu nuancé, tous excellents (mention spéciale à Marine Dusehu, la gouvernante armée de ses sardines, ou encore à Elie Adams, parfaite dans son rôle de jeune cabotine en tenue de charme).
8/10
C'est le 14 septembre 2010 que le Repas des Fauves sera dressé pour la première fois, quelques mois avant de devenir la pièce incontournable de l'année 2011, couronnée de ses 3 Molières.
On ne change pas une recette qui gagne : Julien Sibre l'a bien compris en réunissant, 13 ans plus tard, la même équipe autour de la table de ce Repas.
La même magie opère : le texte, mordant, fuse, habillé de superbes projections vidéos et de la musique du spectacle, dont la mélodie fait frissonner la salle.
Les comédiens retrouvent ces personnages, brillamment, et les redécouvrent dans cette version 2023 : Julien Sibre avoue avoir modifié une partie importante de son texte, qui semble avoir gagner en rythme et en fluidité, en même temps qu'il vieillit un peu la bande d'amis.
On rit, on frémit, on se demande auquel de ces amis l'on ressemblerait le plus, face au même dilemme.
Fan de la première heure je suis repassée à table avec beaucoup de plaisir.
On leur prédit et leur espère le même succès que lors de leur création, et on vous recommande de réserver sans tarder.
On ne change pas une recette qui gagne : Julien Sibre l'a bien compris en réunissant, 13 ans plus tard, la même équipe autour de la table de ce Repas.
La même magie opère : le texte, mordant, fuse, habillé de superbes projections vidéos et de la musique du spectacle, dont la mélodie fait frissonner la salle.
Les comédiens retrouvent ces personnages, brillamment, et les redécouvrent dans cette version 2023 : Julien Sibre avoue avoir modifié une partie importante de son texte, qui semble avoir gagner en rythme et en fluidité, en même temps qu'il vieillit un peu la bande d'amis.
On rit, on frémit, on se demande auquel de ces amis l'on ressemblerait le plus, face au même dilemme.
Fan de la première heure je suis repassée à table avec beaucoup de plaisir.
On leur prédit et leur espère le même succès que lors de leur création, et on vous recommande de réserver sans tarder.