- En tournée
- En tournée dans toute la France
Un Grand Moment de Solitude

- Josiane Balasko
- Kader Boukhanef
- George Aguilar
- Justine Le Pottier
- En tournée dans toute la France
Simon Perez est agoraphobe. Ce psychothérapeute célibataire de quarante-cinq ans n'est pas sorti de chez lui depuis maintenant trois ans.
Brigitte Gaillard, une autre psy, vient régulièrement à son cabinet pour le traiter. Apparemment efficace et pleine de bon sens, elle a, elle aussi, un gros problème. Elle est accumulatrice compulsive et son appartement est devenu un tel bazar qu'elle ne peut plus exercer chez elle faute de place.
Mais Brigitte a un autre secret qui va bouleverser l'existence de Simon…
Josiane Balasko est une actrice et scénariste de 64 ans récompensée par deux 'César' (meilleur scénario original et césar d'honneur). Elle a fait partie de la fameuse troupe du Splendid et a joué dans Les Bronzés, Les Bronzés font du ski, Le Père Noël est une ordure...
Sa dernière apparition au théâtre était en 2011 dans une pièce qu'elle avait écrite : La Nuit sera Chaude.
La pièce Un Grand Moment de Solitude a été récompensée de la Tomate AuBalcon 2015 de la comédie sans blague.
La critique de la rédaction : Une comédie qui a oublié qu'elle devait faire rire !
Nous suivons l'histoire d'un psy malade d'agoraphobie qui consulte une consoeur -Josiane Balasko- dans son cabinet. Celle-ci oblige l'homme à accueillir chez lui un pirate informatique recherché par le monde entier... Une trame rigolote dans un joli décor qui ne débouche finalement sur rien d'intéressant.
Rien ne nous tient en haleine.
Un grand moment de Solitude se résume à 1h45 d'ennui pour seulement quelques sourires. Les traits d'humour ne sont ni lourds, ni trop faciles comme dans beaucoup de comédies… Ils sont trop rares et quand ils viennent enfin ils tombent totalement à plat.
Les acteurs n’excellent pas, même si Josiane Balasko s'en sort mieux que les autres. Pour leur défense, ils jouent des personnages sans intérêt, qui ne disent pas grand-chose lorsqu'ils parlent.
Complètement atone, le confrère psy de Balasko ralenti le rythme de la pièce déjà pas terrible.
Si vous voulez rire et vous détendre, passez donc votre chemin. Allez plutôt voir la comédie L'Appel de Londres ou le spectacle d'humour Garnier contre Sentou.
L'humour et les dialogues, sont poussés et cela devient très vite lourd. La présence de Josiane Balasko n'y changera rien. Platitude totale aussi bien par les comédiens que par le scénario.
Les applaudissements sans passion ni conquis du public à la fin, semblaient être simplement un symbole de politesse et de respect à l'égard de Mme Balasko et de son travail.
Les deux personnages secondaires (Jimmy Bobcat et Rosalie) ralentissent lourdement le spectacle, leurs textes sont parfois trop longs, leurs apparitions parfois inutiles. Si je trouve le personnage de Balasko absolument génial, celui de son confrère psychanalyste est, quant à lui, beaucoup trop prévisible.
Le décor, un magnifique appartement au plancher apparent et aux bibliothèques sur mesure, est superbe.
En bref, une bonne soirée malgré quelques longueurs !
Josiane Balasko ne semblait pas à l’aise par moment dans son personnage de psy, notamment dans les scènes avec son ‘mari’, elle est très raide sur scène et ne sourit même pas lors des salutations à la fin de la pièce.
Les autres comédiens sont des faire-valoir plutôt sympathiques mais ils ne portent pas la pièce.
On aurait aimé que ça disjoncte complètement et que l’histoire parte en sucette.