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Voici l’incroyable épopée vécue par les ouvrières de Samsonite à Hénin-Beaumont.
Leur usine a fermé. Liquidation totale, fraude… Elles refusent de baisser les bras et, avec l’aide de l’avocat Fiodor Rilov, attaquent en justice la multinationale et le fonds d’investissement américains.
Une histoire vraie, un conte moderne. Ce sont les ouvrières elles-mêmes qui montent sur les planches pour nous raconter dix années d’une lutte emblématique, entre cour de justice, bus, avions et voyages en Amérique.
Face à elles, Mitt Romney, star des marchés financiers américains et candidat à la Maison Blanche, incarne cet autre monde qu’elles doivent affronter.
1 critique
Elles sont sept, sept « Samsonite », accompagnées par quelques comédiens professionnels, et elles vont, en 1H15, nous raconter leur histoire.
Cela paraît impossible de résumer 12 années de lutte en 1H15 mais c’est pourtant ce que nous vivons avec elles ce soir à la maison des métallos. Chaque étape se déroule devant nous, chaque moment fort, moment de joie, d’espoir et de déception. 12 ans de leur vie qu’elles nous offrent sur ce plateau. En 2007 200 salariés de l’usine Samsonite de Hénin-Beaumont se retrouvent sans emploi. Commence alors pour ses ouvrières (l’usine est composée de 3/4 de femmes) une bataille dans laquelle, elles le savent, elles iront jusqu’au bout.
Et jusqu’au bout c’est loin ! Accompagnées de Fiodor Rilov, leur avocat qui les suit du début à la fin, elle se rendent d’abord à Lens où en 2007 elles gagnent leur première bataille, puis aux US pour tenter d’attaquer le vrai responsable de la liquidation de l’usine.
Elles se lancent dans ce combat, de la même manière que leurs ancêtres mineurs l’avaient fait pour défendre leur droit à être reconnus et traités comme des êtres humains. L’engagement est semblable et l’histoire se répète car Samsonite les a abandonnées à des voyous américains comme on met un objet au rebut, sans aucun état d’âme.
C’est l’auteur et journaliste Hélène Desplanques accompagnée à la mise en scène par Marie Liagre qui leur a proposé de livrer devant un public leur histoire. Pour témoigner, pour raconter et surtout pour continuer la bataille car, on le sent bien et c’est ce qui en fait sa beauté et son intérêt, cette pièce fait partie intégrante de leur lutte. Et le choix de la maison des métallos n’est pas un hasard.
L’histoire est racontée à Maéva, petite fille d’une des ouvrières qui traînait comme beaucoup d’autres sur les lieux d’occupation de l’usine parce que la vie ne s’était pas arrêtée et que ces femmes devaient continuer à s’occuper de leurs enfants, du linge que l’on repassait parfois sur place et de leur quotidien. L’histoire est léguée à cette enfant car la lutte là-bas cela se transmet de mère en fille et de père en fils. On lui raconte, et à nous aussi par conséquent, les combats, les défaites, les larmes, les anecdotes rigolotes et touchantes de la vie à l’usine. On lui confit l’importance du combat et l'apprentissage de la résistance.
C’est une pièce à la fois sérieuse et informative mais aussi très gaie et pleine d’espoir. Ces femmes sont fortes même si l’on perçoit leur fragilité et leurs souffrances.
C’est une pièce sans voyeurisme ni haine, plutôt un partage et une invitation. Un spectacle vivant et utile.
Au moment des saluts, l’émotion est palpable, le public est debout. Les larmes qui coulent au milieu des sourires des comédiennes sont réelles. Elle sont touchantes et présentes. Elles ont réussies. Elle ont nous transmis l’essentiel. Bravo et merci à elles.
Cela paraît impossible de résumer 12 années de lutte en 1H15 mais c’est pourtant ce que nous vivons avec elles ce soir à la maison des métallos. Chaque étape se déroule devant nous, chaque moment fort, moment de joie, d’espoir et de déception. 12 ans de leur vie qu’elles nous offrent sur ce plateau. En 2007 200 salariés de l’usine Samsonite de Hénin-Beaumont se retrouvent sans emploi. Commence alors pour ses ouvrières (l’usine est composée de 3/4 de femmes) une bataille dans laquelle, elles le savent, elles iront jusqu’au bout.
Et jusqu’au bout c’est loin ! Accompagnées de Fiodor Rilov, leur avocat qui les suit du début à la fin, elle se rendent d’abord à Lens où en 2007 elles gagnent leur première bataille, puis aux US pour tenter d’attaquer le vrai responsable de la liquidation de l’usine.
Elles se lancent dans ce combat, de la même manière que leurs ancêtres mineurs l’avaient fait pour défendre leur droit à être reconnus et traités comme des êtres humains. L’engagement est semblable et l’histoire se répète car Samsonite les a abandonnées à des voyous américains comme on met un objet au rebut, sans aucun état d’âme.
C’est l’auteur et journaliste Hélène Desplanques accompagnée à la mise en scène par Marie Liagre qui leur a proposé de livrer devant un public leur histoire. Pour témoigner, pour raconter et surtout pour continuer la bataille car, on le sent bien et c’est ce qui en fait sa beauté et son intérêt, cette pièce fait partie intégrante de leur lutte. Et le choix de la maison des métallos n’est pas un hasard.
L’histoire est racontée à Maéva, petite fille d’une des ouvrières qui traînait comme beaucoup d’autres sur les lieux d’occupation de l’usine parce que la vie ne s’était pas arrêtée et que ces femmes devaient continuer à s’occuper de leurs enfants, du linge que l’on repassait parfois sur place et de leur quotidien. L’histoire est léguée à cette enfant car la lutte là-bas cela se transmet de mère en fille et de père en fils. On lui raconte, et à nous aussi par conséquent, les combats, les défaites, les larmes, les anecdotes rigolotes et touchantes de la vie à l’usine. On lui confit l’importance du combat et l'apprentissage de la résistance.
C’est une pièce à la fois sérieuse et informative mais aussi très gaie et pleine d’espoir. Ces femmes sont fortes même si l’on perçoit leur fragilité et leurs souffrances.
C’est une pièce sans voyeurisme ni haine, plutôt un partage et une invitation. Un spectacle vivant et utile.
Au moment des saluts, l’émotion est palpable, le public est debout. Les larmes qui coulent au milieu des sourires des comédiennes sont réelles. Elle sont touchantes et présentes. Elles ont réussies. Elle ont nous transmis l’essentiel. Bravo et merci à elles.
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