- Comédie Contemporaine
- Théâtre Tristan-Bernard
- Paris 8ème
Mondial Placard
7,8/10
88%
- Théâtre Tristan-Bernard
- 64, rue du Rocher
- 75008 Paris
- St-Lazare (l.3, l.9, l.12, l.13, l.14, RER E, Trans J et L)
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Nominée dans la catégorie Meilleure Comédie la pièce mérite tout son succès !
Lorsque Marion est nommée directrice des ventes de Mondial Placard, les cadres masculins de l’entreprise se persuadent qu’ils sont victimes de discrimination. L’un d’eux décide alors de se travestir en femme pour dénoncer l’injustice…
Côme de Bellescize imagine un vaudeville d’aujourd’hui dans le monde de l’entreprise. Comédie piquante avec des situations rocambolesques et quiproquos, Mondial Placard articule plaisir et pensée, divertissement et intelligence, prouvant que le rire, l’impertinence et la légèreté sont les meilleurs outils pour soulever les questions qui agitent notre époque.
L'AVIS DE LA REDACTION : 8,5/10
On ne naît pas vendeuse de placard, on le devient...
L'égalité homme/femme dans le monde de l'entreprise, voilà peut-être un sujet qui n'avait pas encore été traité par le théâtre de boulevard.
L'auteur et metteur en scène Côme de Bellescize comble ce manque, et c'est une réussite pleine de couleurs, de perruques et de talons hauts qui est en ce moment à l'affiche.
Quand une femme est nommée directrice des ventes de la société d'ameublement Mondial Placard, ses homologues masculins crient à la discrimination positive et à la promotion canapé. L'un d'eux fait alors le pari de se déguiser en femme pour prouver à tout le monde qu'être un homme dans le monde d'aujourd'hui empêche de gravir les échelons, mais son périple dans la vie du "deuxième sexe" sera loin d'être aussi simple...
Dans les premières minutes du spectacle, la salle ne sait si elle doit rire franchement ou nerveusement. Les personnages masculins affichent un sexisme décomplexé tandis que les femmes sont soit passives soit représentées avec une bonne dose d'idiotie quand elles tentent des percées féministes.
Petite traversée du désert spectatorielle lorsque l'on arrive pas encore à discerner si certains propos très limites sont tenus par les protagonistes ou par l'auteur lui-même.
L'égalité homme/femme dans le monde de l'entreprise, voilà peut-être un sujet qui n'avait pas encore été traité par le théâtre de boulevard.
L'auteur et metteur en scène Côme de Bellescize comble ce manque, et c'est une réussite pleine de couleurs, de perruques et de talons hauts qui est en ce moment à l'affiche.
Quand une femme est nommée directrice des ventes de la société d'ameublement Mondial Placard, ses homologues masculins crient à la discrimination positive et à la promotion canapé. L'un d'eux fait alors le pari de se déguiser en femme pour prouver à tout le monde qu'être un homme dans le monde d'aujourd'hui empêche de gravir les échelons, mais son périple dans la vie du "deuxième sexe" sera loin d'être aussi simple...
Dans les premières minutes du spectacle, la salle ne sait si elle doit rire franchement ou nerveusement. Les personnages masculins affichent un sexisme décomplexé tandis que les femmes sont soit passives soit représentées avec une bonne dose d'idiotie quand elles tentent des percées féministes.
Petite traversée du désert spectatorielle lorsque l'on arrive pas encore à discerner si certains propos très limites sont tenus par les protagonistes ou par l'auteur lui-même.
Mais bientôt tout s'éclaircit : la véritable dénonciation du sexisme ordinaire perce derrière la misogynie ambiante des salles de réunion, chacun, homme comme femme, en prend pour son grade, et la pente très glissante sur laquelle s'était engagée la pièce devient un agréable toboggan de rires et de répliques cinglantes.
La gent masculine est délicieusement remise à sa place tandis que l'héroïne féminine décrypte en même temps que le public ce qu'implique d'être une femme dans la société.
Comme chez Feydeau, les portes (de placard) claquent à tout rompre, les personnages se courent après, s'empoignent, se cachent les uns des autres et surgissent de chaque recoin. Mais si le vaudeville est présent, ce n'est pas au détriment d'un fin marivaudage, qui va explorer l'âme humaine et les rapports homme/femme au plus près en se jouant des codes sociétaux, faisant de Mondial Placard un laboratoire sur les questions de genre.
Alors, est-ce une femme ou un homme qui mérite un poste haut gradé ?
Pour le directeur de Mondial Placard la réponse est peut-être ailleurs, découvrez la au Tristan Bernard ....
Comme chez Feydeau, les portes (de placard) claquent à tout rompre, les personnages se courent après, s'empoignent, se cachent les uns des autres et surgissent de chaque recoin. Mais si le vaudeville est présent, ce n'est pas au détriment d'un fin marivaudage, qui va explorer l'âme humaine et les rapports homme/femme au plus près en se jouant des codes sociétaux, faisant de Mondial Placard un laboratoire sur les questions de genre.
Alors, est-ce une femme ou un homme qui mérite un poste haut gradé ?
Pour le directeur de Mondial Placard la réponse est peut-être ailleurs, découvrez la au Tristan Bernard ....
Alice Couzinou
Toutes les critiques
Un superbe moment, du rire tout au long d’une soirée mémorable
Un grand merci aux acteurs qui méritent une beaucoup plus grande reconnaissance
Un grand merci aux acteurs qui méritent une beaucoup plus grande reconnaissance
Très drôle, les portes claquent.
Un vaudeville sur des thèmes très actuels que vous verrez d'un point de vue inédit.
Actrices et acteurs sont excellents et dans le ton de la pièce
Un vaudeville sur des thèmes très actuels que vous verrez d'un point de vue inédit.
Actrices et acteurs sont excellents et dans le ton de la pièce
On ne naît pas vendeuse de placard, on le devient...
L'égalité homme/femme dans le monde de l'entreprise, voilà peut-être un sujet qui n'avait pas encore été traité par le théâtre de boulevard.
L'auteur et metteur en scène Côme de Bellescize comble ce manque, et c'est une réussite pleine de couleurs, de perruques et de talons hauts qui est en ce moment à l'affiche.
Quand une femme est nommée directrice des ventes de la société d'ameublement Mondial Placard, ses homologues masculins crient à la discrimination positive et à la promotion canapé. L'un d'eux fait alors le pari de se déguiser en femme pour prouver à tout le monde qu'être un homme dans le monde d'aujourd'hui empêche de gravir les échelons, mais son périple dans la vie du "deuxième sexe" sera loin d'être aussi simple...
Dans les premières minutes du spectacle, la salle ne sait si elle doit rire franchement ou nerveusement. Les personnages masculins affichent un sexisme décomplexé tandis que les femmes sont soit passives soit représentées avec une bonne dose d'idiotie quand elles tentent des percées féministes.
Petite traversée du désert spectatorielle lorsque l'on arrive pas encore à discerner si certains propos très limites sont tenus par les protagonistes ou par l'auteur lui-même.
Mais bientôt tout s'éclaircit : la véritable dénonciation du sexisme ordinaire perce derrière la misogynie ambiante des salles de réunion, chacun, homme comme femme, en prend pour son grade, et la pente très glissante sur laquelle s'était engagée la pièce devient un agréable toboggan de rires et de répliques cinglantes. La gent masculine est délicieusement remise à sa place tandis que l'héroïne féminine décrypte en même temps que le public ce qu'implique d'être une femme dans la société.
Comme chez Feydeau, les portes (de placard) claquent à tout rompre, les personnages se courent après, s'empoignent, se cachent les uns des autres et surgissent de chaque recoin. Mais si le vaudeville est présent ce n'est pas au détriment d'un fin marivaudage, qui va explorer l'âme humaine et les rapports homme/femme au plus près en se jouant des codes sociétaux, faisant de Mondial Placard un laboratoire sur les questions de genre.
Alors, est-ce une femme ou un homme qui mérite un poste haut gradé ?
Pour le directeur de Mondial Placard la réponse est peut-être ailleurs, découvrez la au Tristan Bernard jusqu'au 30 avril.
L'égalité homme/femme dans le monde de l'entreprise, voilà peut-être un sujet qui n'avait pas encore été traité par le théâtre de boulevard.
L'auteur et metteur en scène Côme de Bellescize comble ce manque, et c'est une réussite pleine de couleurs, de perruques et de talons hauts qui est en ce moment à l'affiche.
Quand une femme est nommée directrice des ventes de la société d'ameublement Mondial Placard, ses homologues masculins crient à la discrimination positive et à la promotion canapé. L'un d'eux fait alors le pari de se déguiser en femme pour prouver à tout le monde qu'être un homme dans le monde d'aujourd'hui empêche de gravir les échelons, mais son périple dans la vie du "deuxième sexe" sera loin d'être aussi simple...
Dans les premières minutes du spectacle, la salle ne sait si elle doit rire franchement ou nerveusement. Les personnages masculins affichent un sexisme décomplexé tandis que les femmes sont soit passives soit représentées avec une bonne dose d'idiotie quand elles tentent des percées féministes.
Petite traversée du désert spectatorielle lorsque l'on arrive pas encore à discerner si certains propos très limites sont tenus par les protagonistes ou par l'auteur lui-même.
Mais bientôt tout s'éclaircit : la véritable dénonciation du sexisme ordinaire perce derrière la misogynie ambiante des salles de réunion, chacun, homme comme femme, en prend pour son grade, et la pente très glissante sur laquelle s'était engagée la pièce devient un agréable toboggan de rires et de répliques cinglantes. La gent masculine est délicieusement remise à sa place tandis que l'héroïne féminine décrypte en même temps que le public ce qu'implique d'être une femme dans la société.
Comme chez Feydeau, les portes (de placard) claquent à tout rompre, les personnages se courent après, s'empoignent, se cachent les uns des autres et surgissent de chaque recoin. Mais si le vaudeville est présent ce n'est pas au détriment d'un fin marivaudage, qui va explorer l'âme humaine et les rapports homme/femme au plus près en se jouant des codes sociétaux, faisant de Mondial Placard un laboratoire sur les questions de genre.
Alors, est-ce une femme ou un homme qui mérite un poste haut gradé ?
Pour le directeur de Mondial Placard la réponse est peut-être ailleurs, découvrez la au Tristan Bernard jusqu'au 30 avril.
L'argument n'était déjà pas vendeur mais la thématique de la discrimination sexiste étant enfin mise en avant, cela méritait d'être vu. Eh bien non. La lutte contre les violences et harcèlement sexuels et sexistes méritait mieux que ce placard.
L'histoire n'est pas crédible une seconde, les travestissements sont caricaturaux... seul le rôle de la stagiaire féministe relève un peu la pièce.
Bref, j'ai perdu une soirée.
L'histoire n'est pas crédible une seconde, les travestissements sont caricaturaux... seul le rôle de la stagiaire féministe relève un peu la pièce.
Bref, j'ai perdu une soirée.
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