Critiques pour l'événement Marco Polo et l'Hirondelle du Khan
29 oct. 2017
7,5/10
24
C'est un appel au voyage !! avec une mise en scène originale.
Les chants, les costumes et l'atmosphère ambiantes nous embarque totalement dans cette Mongolie antique.
Marco Polo et l'hirondelle.... c'est l’histoire d'un trio où se concentre Amour,Trahison, Ambition et Pouvoir. Ce fut une belle découverte !
11 oct. 2017
7/10
29
Difficile de décrire ce que j'ai pu ressentir durant la pièce. Jamais je n'avais vu une mise en scène pareille et je regrette de ne pas avoir vu les Cavaliers d'après vos commentaires.

J'ai été partagée entre divers sentiments : de l'étonnement, de l'éblouissement devant la musique, l'ambiance orientale de cette pièce et le jeu de l'hirondelle, de l'"ennui" à certains moments où j'ai un peu décroché.

Si vous voulez plonger dans le monde mongol allez la voir sans hésiter.
18 sept. 2017
7,5/10
4
Venise, Marco Polo s’embarque pour un grand voyage et parvient à la cour du Khan, celui-ci, est le petit-fils de Gengis, cruel, ambitieux pour son pays, c’est un conquérant qui n’a aucun scrupule, son point faible est la douce et gracieuse épouse son « hirondelle. Elle est belle et succombe au charme du vénitien.

Les deux amants prennent des précautions, mais rien n’échappe à l’œil du Khan... Marco apprendra la politique, apprendra à manier le sabre, il éprouvera ses premiers émois amoureux et aussi la peur et la terreur.

Kamel Isker est un convaincant Marco Polo, difficile de résister à la gracieuse Jade Phan-Gia, parfaite et douce hirondelle, Laurent Maurel est un séduisant et dangereux Kublai Khan.

Musique, chant et danse s’interposent dans le récit, le Chœur mongole de Ganchimeg Sandag et Bouzhigmaa Santaro, nous font découvrir les sons et instruments tels le banjo à 3 cordes ou la vièle à tête de cheval, Cécilia Meltzer apporte le son occidental et une présence « angélique », sans oublier Didier Simione créateur de la bande son qui apporte un univers particulier à la pièce. De forts beaux costumes aussi nous invitent à feuilleter ce livre d’images.

Après le succès des « Cavaliers » d’après le roman de Joseph Kessel, nous repartons en voyage avec Marco Polo dans une mise en scène poétique d’Eric Bouvron.
17 sept. 2017
6,5/10
23
On ne change pas une équipe qui gagne !
Après nous avoir ravis les saisons passées en adaptant le roman de Joseph Kessel « Les Cavaliers » (le molière fut ô combien mérité), Eric Bouvron nous propose un nouvel immense et intense dépaysement.
Voyage, voyage !

Dépaysement géographique : nous voici transportés en Mongolie et en Chine.
Dépaysement historico-temporel : nous allons rencontrer, certes Marco Polo, comme le titre de la pièce l'indique, mais peut-être surtout Kublai Khan, le tout puissant monarque, petit-fils du Gengis tout aussi Khan.

Mais avant cette rencontre entre ces deux figures légendaires, nous allons écouter pour notre plus grand plaisir quatre talentueux musiciens.

Tout d'abord, Didier Simione, aux loops et autres samples numériques, plonge la salle dans une sorte d'hypnotique ambiance musicale.

Puis, deux musiciennes originaires de Mongolie le rejoignent : Ganchimeg Sandag et Bouzhigmaa Santaro nous immergent dans la culture de leur pays. Embarquement immédiat pour Oulan Bator !
Elles nous proposent notamment un merveilleux chant diphonique, dans lequel la voix est en même temps doublée de suaves harmoniques. Une technique très difficile à acquérir et maîtriser !

Elles jouent également du morin khuur, la vièle à tête de cheval et du shanz, sorte de guitare à trois cordes.
Les trois seront rejoints par Cécilia Meltzer très talentueuse mezzo-soprano, qui vient mêler son chant occidental à la musique orientale.
Nous voici donc d'ores et déjà dans le mélange des cultures.
Ce mélange est en effet l'un des plus puissants ressorts de la pièce.

Une rencontre de deux hommes.
Le puissant comédien Laurent Maurel est le Khan qui reçoit le jeune Marco, voyageur vénitien interprété hier par l'épatant Kamel Isker, que j'avais tant adoré dans le Scapin mis en scène par Jean-Philippe Daguerre.
Choc culturel, donc, mais choc physique également.
Maurel est grand, puissant, charpenté, Isker à la voix de baryton-basse un peu cassée est quant à lui plus petit, plus fin, plus délié.
Le contraste est très intéressant. Les deux sont impeccables, chacun dans leur beau rôle.

On s'en doute, l'affrontement sera inéluctable et sera déclenché par une autre rencontre, celle de Marco avec le sexe opposé, en l'occurrence avec la favorite de Kublai, la fameuse hirondelle du titre !
Non, on ne tombe pas impunément amoureux de l'épouse préférée du Khan.

Il y aura donc un prix à payer !

Cette épouse est interprétée de bien belle et bien sensuelle façon par la très jolie Jade Phan-Gia, qui nous enchante.

Il serait évidemment illusoire de s'attendre à un texte aussi puissant que celui de Joseph Kessel.
Non, ici, il faut surtout se laisser porter, se laisser aller et se laisser envoûter par la magie orientale, les senteurs (la fumée de scène est délicieusement parfumée), par les splendides costumes et les instruments traditionnels.
Nous sommes presque des spectateurs ethnographes, qui découvrons une histoire vieille de plusieurs siècles et pourtant tellement intemporelle.

Le décor et la mise en scène de Eric Bouvron sont épurés, et se suffisent à eux-mêmes.
Les comédiens et les musiciens sont suffisamment talentueux, ils n'ont pas besoin d'effets superfétatoires.

Voici donc au théâtre La Bruyère un vrai dépaysement, un billet aller-retour trop rapide pour les lointaines steppes, une plongée dans la Mongolie du XIIIème siècle.
Une histoire d'amour profonde.
Et comme le dit ce proverbe mongol :

« Nul ne connaît la profondeur de ce qui est dans le cœur de l'homme. »
16 sept. 2017
4/10
8
Autant les Cavaliers m'avaient enthousiasmée, mais là, pas de propos, pas d'histoire.

Malgré la belle ambiance campée par la musique, le chant, la mise en lumière et la mise en scène ; le jeu trop exacerbé du comédien jouant Kublai Khan, n'arrange pas la maigreur de l'intrigue...
14 sept. 2017
6/10
13
Sans avoir été totalement envoutée par cette invitation au voyage, j'ai aimé le rytme, les costumes ainsi que l'ensemble musical de la pièce.

Le bémol, je l'aurais plutôt placé sur quelques longueurs.
L'ambiance est intemporelle, tout le charme de l'Orient.