- Petite Comédie
- Palais des Glaces
- Paris 10ème
Les noeuds au mouchoir

6/10
43%
- Palais des Glaces
- 37, rue du Faubourg-du-Temple
- 75010 Paris
- République (l.3, l.5, l.8, l.9, l.11)
Itinéraire
Billets de 23,00 à 35,00 €
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Deux frères fâchés, que tout oppose, s'évitent scrupuleusement depuis longtemps.
Daniel est banquier, pressé, marié et infidèle ; Jean est artiste, rêveur, divorcé et fauché.
Une erreur d'emploi du temps les fait se retrouver face à face, le même soir, chez leur mère Augustine qui commence sérieusement à perdre la boule.
Jean est aux petits soins pour elle, Daniel, lui, veut la placer en maison de retraite. Chacun vide son sac, mais l'inquiétude qu'ils nourrissent l'un et l'autre pour leur mère les conduit à reléguer au second plan leur dérisoire règlement de comptes.
Toutes les critiques
Voilà, il fallait bien que cela arrive un jour. Eh bien, on y est.
Le responsable ? Les nœuds au mouchoir.
Que se passe-t-il ? C'est simple, je ne sais que penser de cette pièce. Habituellement, en sortant d’un théâtre, un spectateur a déjà une opinion, plus ou moins précise, du spectacle qu’il vient de voir. Dans le cas présent, rien. La perplexité totale. Quelques heures après ? Pas mieux. La nuit porte conseil parait-il … Là encore, c’est raté.
Aussi, au moment d’écrire ces lignes, je suis ennuyé. Je ne peux pas dire que je n’ai pas aimé cette pièce, parce que ce n’est pas le cas. Toutefois, je ne peux pas dire que j’ai aimé, car ce n’est pas le cas non plus. Un doute qui explique par conséquent cette note, ou « non-note », qui se situe à la croisée du bon et du mauvais.
Mettre en scène une pièce sur la maladie d’Alzheimer, c’est ardu. Vouloir faire rire (ou au moins sourire) de cette maladie, c’est audacieux. Mais, le but est plutôt atteint. L’auteur parvient à faire de ce sujet – ô combien délicat – quelque chose de relativement léger. On y trouve de l’humour et de l’émotion, tout en évitant l’écueil de la mièvrerie. Cependant, à mon sens, le texte contient tout de même quelques faiblesses. Le personnage joué par Anémone est touchant dans ses moments de lucidité. Dommage qu’ils soient si rares. J’ai eu également un peu de mal à voir dans quelle direction l’histoire voulait nous emmener. Quant aux comédiens, pleinement convaincu par Denis Cherer, parfait dans son rôle, je suis un peu resté sur ma faim en ce qui concerne Anémone et Pierre-Jean Cherer.
Au-delà du divertissement, cette pièce pose, en revanche, une question intéressante sur le rapport à la maladie, que cela soit la sienne ou celle de l’autre.
En conclusion, une pièce pas inintéressante, mais pas transcendante non plus.
Le responsable ? Les nœuds au mouchoir.
Que se passe-t-il ? C'est simple, je ne sais que penser de cette pièce. Habituellement, en sortant d’un théâtre, un spectateur a déjà une opinion, plus ou moins précise, du spectacle qu’il vient de voir. Dans le cas présent, rien. La perplexité totale. Quelques heures après ? Pas mieux. La nuit porte conseil parait-il … Là encore, c’est raté.
Aussi, au moment d’écrire ces lignes, je suis ennuyé. Je ne peux pas dire que je n’ai pas aimé cette pièce, parce que ce n’est pas le cas. Toutefois, je ne peux pas dire que j’ai aimé, car ce n’est pas le cas non plus. Un doute qui explique par conséquent cette note, ou « non-note », qui se situe à la croisée du bon et du mauvais.
Mettre en scène une pièce sur la maladie d’Alzheimer, c’est ardu. Vouloir faire rire (ou au moins sourire) de cette maladie, c’est audacieux. Mais, le but est plutôt atteint. L’auteur parvient à faire de ce sujet – ô combien délicat – quelque chose de relativement léger. On y trouve de l’humour et de l’émotion, tout en évitant l’écueil de la mièvrerie. Cependant, à mon sens, le texte contient tout de même quelques faiblesses. Le personnage joué par Anémone est touchant dans ses moments de lucidité. Dommage qu’ils soient si rares. J’ai eu également un peu de mal à voir dans quelle direction l’histoire voulait nous emmener. Quant aux comédiens, pleinement convaincu par Denis Cherer, parfait dans son rôle, je suis un peu resté sur ma faim en ce qui concerne Anémone et Pierre-Jean Cherer.
Au-delà du divertissement, cette pièce pose, en revanche, une question intéressante sur le rapport à la maladie, que cela soit la sienne ou celle de l’autre.
En conclusion, une pièce pas inintéressante, mais pas transcendante non plus.
Le public robinsonnais n’allait pas manquer la pièce écrite par un enfant du pays et interprétée par les deux frères Cherer. La mention "complet" barre l’affiche des Noeuds au mouchoir depuis plusieurs jours. Et c'est une chance pour moi d'être parvenue à avoir une place au Théâtre de l'Allegria sans aller sur Paris où le spectacle se joue au Palais des Glaces depuis le 4 octobre.
Deux frères fâchés que tout oppose s'évitent soigneusement depuis longtemps. Daniel est banquier, pressé, marié et infidèle ; Jean est artiste, rêveur, divorcé et fauché. Une erreur d'emploi du temps les fait se retrouver face à face, le même soir, chez leur mère Augustine, qui commence sérieusement à perdre la boule. Jean est aux petits soins pour elle. Daniel, lui, veut la placer en maison de retraite. Chacun vide son sac, mais l'inquiétude qu'ils nourrissent l'un et l'autre pour leur maman les conduit à reléguer au second plan leur dérisoire règlement de comptes
Anémone a à peine le temps d'entrer en scène, et de s’asseoir dans son fauteuil, qu’elle est déjà bruyamment applaudie. La popularité de l'actrice est immense. Elle décroche le téléphone, prononce un allo tremblotant qui donne envie de rire. Pourtant on sait que le sujet n’est pas drôle.
Le décor est typique de l'intérieur d'une maison où vit une personne âgée, encombré d'objets et hors du temps, où le temps s'est arrêté. Le sapin de Noël y trône du 1er janvier au 31 décembre. La vieille femme n’est pas que Alzheimer, elle est également sourde, ce qui double le handicap. Elle joue au professeur Tournesol sans qu'on perçoive si elle ne le fait pas un peu exprès. Elle devrait tout de même savoir que le petit gâteau qu'elle force son fils à manger est dur comme du chien : une Madeleine en béton dit-il, qu’est-ce qui est embêtant ? demande-t-elle.
En tout cas, les deux frères n'ont pas la même vision des choses. L'un d'eux (Pierre-Jean Cherer) n’ose reconnaître l’importance de la maladie alors que le second (Denis Cherer) n'y va pas par quatre chemins, ce qui fait ressurgir les querelles d'enfance et les jalousies jusque là contenues.
Les dialogues sonnent justes. Quiconque a dans sa famille un(e) aïeule atteint de démence ou de la maladie d’Alzheimer a entendu ces plaintes : Je ne comprends plus rien, ça ne va pas du tout, c’était pas comme ça avant. (...) Pourquoi c’est plus comme avant ?
On reconnait cette façon de dire "si tu veux" par quelqu'un à qui la réalité n'a plus le même sens. Ou encore ce reproche face à des évidences : J'aimerais bien être mise au courant de temps en temps !
Ça aurait pu être triste. C'est furieusement drôle. Parce qu'il n’y a pas que les malades qui ont du mal avec les applications téléphoniques et on s'amuse de voir Danny s'énerver contre la musique d'attente de Vivaldi et taper 1, 2 ou # sans parvenir à obtenir le correspondant souhaité.
Son frère fait le clown et danse sur la musique de Boogie Wonderland d'Earth, Wind & Fire, ce qui nous ramène nous aussi quelques années en arrière.
On est habitué à la vieillesse du corps. Elle se voit, elle est palpable. Mais la dégénérescence du cerveau est plus insidieuse et elle est douloureuse pour celui qui la subit comme pour l'entourage, surtout quand le malade a des moments de lucidité.
C’est plus du tout pareil là-dedans (elle désigne sa tête). Je crois que je me prépare des lendemains qui déchantent. Quand on sait qu'on a perdu un quart de notre capacité à nous concentrer en raison du piratage de nos cerveaux par l'emploi des objets connectés on peut se demander avec effroi comment nous vieillirons ... et si nous aussi nous serons autant effrayés à l'idée d'aller en maison (de retraite).
A quoi ferons-nous des noeuds pour nous rappeler les fondamentaux puisque nous n'employons plus que du papier ? On sait mais on veut pas savoir. L'émotion est à son comble à la fin du spectacle quand la mère murmure Y a trop de noeuds à mon mouchoir. Comme Augustine on dira sans doute : Je sais plus, alors je pleure.
Il y a dans la pièce des moments joyeux, intenses, des disputes, et des instants de bonheur car la mère n'est pas tant que ça à côté de la plaque. Elle n'a de cesse que ses deux enfants se réconcilient. D’ailleurs elle y parvient. Et quelle joie de les voir se rappeler ce qu'ils chantaient quand ils étaient petits garçons.
Le public est conquis. Denis Cherer estime nécessaire au moment des saluts de remercier le public pour sa qualité d'écoute. Il cherche ses mots pour expliquer qu'Augustine s'appelait Rose-Marie, que beaucoup de personnes dans la salle ont bien connue. Anémone est venue à son secours en disant avec simplicité qu'il s'agissait de sa maman, alors que Pierre-Jean ajoutait en écho, c'est la mienne aussi, et la comédienne de conclure bref cette histoire c’est la leur.
Il n'y a rien à ajouter à propos de cette pièce, drôle et poignante, bel équilibre d'humour et d'émotion, qui place les trois comédiens sur un pied d'égalité.
Deux frères fâchés que tout oppose s'évitent soigneusement depuis longtemps. Daniel est banquier, pressé, marié et infidèle ; Jean est artiste, rêveur, divorcé et fauché. Une erreur d'emploi du temps les fait se retrouver face à face, le même soir, chez leur mère Augustine, qui commence sérieusement à perdre la boule. Jean est aux petits soins pour elle. Daniel, lui, veut la placer en maison de retraite. Chacun vide son sac, mais l'inquiétude qu'ils nourrissent l'un et l'autre pour leur maman les conduit à reléguer au second plan leur dérisoire règlement de comptes
Anémone a à peine le temps d'entrer en scène, et de s’asseoir dans son fauteuil, qu’elle est déjà bruyamment applaudie. La popularité de l'actrice est immense. Elle décroche le téléphone, prononce un allo tremblotant qui donne envie de rire. Pourtant on sait que le sujet n’est pas drôle.
Le décor est typique de l'intérieur d'une maison où vit une personne âgée, encombré d'objets et hors du temps, où le temps s'est arrêté. Le sapin de Noël y trône du 1er janvier au 31 décembre. La vieille femme n’est pas que Alzheimer, elle est également sourde, ce qui double le handicap. Elle joue au professeur Tournesol sans qu'on perçoive si elle ne le fait pas un peu exprès. Elle devrait tout de même savoir que le petit gâteau qu'elle force son fils à manger est dur comme du chien : une Madeleine en béton dit-il, qu’est-ce qui est embêtant ? demande-t-elle.
En tout cas, les deux frères n'ont pas la même vision des choses. L'un d'eux (Pierre-Jean Cherer) n’ose reconnaître l’importance de la maladie alors que le second (Denis Cherer) n'y va pas par quatre chemins, ce qui fait ressurgir les querelles d'enfance et les jalousies jusque là contenues.
Les dialogues sonnent justes. Quiconque a dans sa famille un(e) aïeule atteint de démence ou de la maladie d’Alzheimer a entendu ces plaintes : Je ne comprends plus rien, ça ne va pas du tout, c’était pas comme ça avant. (...) Pourquoi c’est plus comme avant ?
On reconnait cette façon de dire "si tu veux" par quelqu'un à qui la réalité n'a plus le même sens. Ou encore ce reproche face à des évidences : J'aimerais bien être mise au courant de temps en temps !
Ça aurait pu être triste. C'est furieusement drôle. Parce qu'il n’y a pas que les malades qui ont du mal avec les applications téléphoniques et on s'amuse de voir Danny s'énerver contre la musique d'attente de Vivaldi et taper 1, 2 ou # sans parvenir à obtenir le correspondant souhaité.
Son frère fait le clown et danse sur la musique de Boogie Wonderland d'Earth, Wind & Fire, ce qui nous ramène nous aussi quelques années en arrière.
On est habitué à la vieillesse du corps. Elle se voit, elle est palpable. Mais la dégénérescence du cerveau est plus insidieuse et elle est douloureuse pour celui qui la subit comme pour l'entourage, surtout quand le malade a des moments de lucidité.
C’est plus du tout pareil là-dedans (elle désigne sa tête). Je crois que je me prépare des lendemains qui déchantent. Quand on sait qu'on a perdu un quart de notre capacité à nous concentrer en raison du piratage de nos cerveaux par l'emploi des objets connectés on peut se demander avec effroi comment nous vieillirons ... et si nous aussi nous serons autant effrayés à l'idée d'aller en maison (de retraite).
A quoi ferons-nous des noeuds pour nous rappeler les fondamentaux puisque nous n'employons plus que du papier ? On sait mais on veut pas savoir. L'émotion est à son comble à la fin du spectacle quand la mère murmure Y a trop de noeuds à mon mouchoir. Comme Augustine on dira sans doute : Je sais plus, alors je pleure.
Il y a dans la pièce des moments joyeux, intenses, des disputes, et des instants de bonheur car la mère n'est pas tant que ça à côté de la plaque. Elle n'a de cesse que ses deux enfants se réconcilient. D’ailleurs elle y parvient. Et quelle joie de les voir se rappeler ce qu'ils chantaient quand ils étaient petits garçons.
Le public est conquis. Denis Cherer estime nécessaire au moment des saluts de remercier le public pour sa qualité d'écoute. Il cherche ses mots pour expliquer qu'Augustine s'appelait Rose-Marie, que beaucoup de personnes dans la salle ont bien connue. Anémone est venue à son secours en disant avec simplicité qu'il s'agissait de sa maman, alors que Pierre-Jean ajoutait en écho, c'est la mienne aussi, et la comédienne de conclure bref cette histoire c’est la leur.
Il n'y a rien à ajouter à propos de cette pièce, drôle et poignante, bel équilibre d'humour et d'émotion, qui place les trois comédiens sur un pied d'égalité.
Un spectacle bouleversant par son thème, agréable par ce qu’il montre et plaisant par les jeux des comédiens. Tout en tendresse chaleureuse et rempli d’humour.
Anémone joue Augustine. Augustine est atteinte de la maladie d’Alzheimer. Denis Cherer et Pierre-Jean Cherer jouent Dany et Jean, les enfants d’Augustine, confrontés aux épineux problèmes des aidants familiaux.
Une vieille femme touchée et touchante, à l’éphémère lucidité rigolote et aux propos toujours acides et cinglants. Une fratrie peu fraternelle qui redécouvre les frictions d’antan.
Feront-ils face ensemble, malgré tout ?
Augustine vit dans l’instant. Elle semble pelotonnée dans une candide tranquillité, flottant le plus souvent dans ses nuées, souffrant tout à coup de ses peurs jusqu’à s’énerver de ses confusions. Des jaillissements de conscience s’entremêlent avec des désirs incongrus, aussi impromptus que douloureux à vivre comme à observer.
Ensemble, la mère et ses deux enfants tentent de s’accommoder de la réalité et jonglent avec ce qu’il faut d’humour pour supporter la peine. Les émotions affluent, les réflexions aussi.
Comment faire quand la fin de vie ne se donne pas les moyens ? Faut-il se résoudre à l’installation d'un être cher dans une maison de retraite spécialisée ? Que dire à celle ou celui qui sent bien que tout lui échappe peu à peu, dont le passé s’embrouille avec le présent et pour qui l’avenir ne se voit pas ?
L’auteur Denis Cherer décrit avec précision la maladie et son contexte, ses affres et ses cocasseries. Il dépeint les relations avec une poignante humanité, restituant le trouble des sentiments avec un réalisme d’une remarquable véracité. Les souffrances de cette femme ayant perdu les repères de sa mémoire et de son présent, comme le déchirement des enfants et leur questionnement deviennent les nôtres.
Le jeu d’Anémome nous cueille et ne nous lâche pas. Finesse des postures, espièglerie des regards et des intonations, justesse dans l’émotion des silences et des répliques, cette grande comédienne incarne le personnage d’Augustine avec un brio pathétique et sensible qui n'oublie pas la drôlerie.
Denis Cherer et Pierre-Jean Cherer figurent les deux fils avec une délicate et saisissante affection. Ils composent tous les deux un fratrie crédible et convaincante.
Une pièce douce-amère, émouvante et audacieuse où le rire est salvateur et les sourires complices. Le public en sort touché.
Anémone joue Augustine. Augustine est atteinte de la maladie d’Alzheimer. Denis Cherer et Pierre-Jean Cherer jouent Dany et Jean, les enfants d’Augustine, confrontés aux épineux problèmes des aidants familiaux.
Une vieille femme touchée et touchante, à l’éphémère lucidité rigolote et aux propos toujours acides et cinglants. Une fratrie peu fraternelle qui redécouvre les frictions d’antan.
Feront-ils face ensemble, malgré tout ?
Augustine vit dans l’instant. Elle semble pelotonnée dans une candide tranquillité, flottant le plus souvent dans ses nuées, souffrant tout à coup de ses peurs jusqu’à s’énerver de ses confusions. Des jaillissements de conscience s’entremêlent avec des désirs incongrus, aussi impromptus que douloureux à vivre comme à observer.
Ensemble, la mère et ses deux enfants tentent de s’accommoder de la réalité et jonglent avec ce qu’il faut d’humour pour supporter la peine. Les émotions affluent, les réflexions aussi.
Comment faire quand la fin de vie ne se donne pas les moyens ? Faut-il se résoudre à l’installation d'un être cher dans une maison de retraite spécialisée ? Que dire à celle ou celui qui sent bien que tout lui échappe peu à peu, dont le passé s’embrouille avec le présent et pour qui l’avenir ne se voit pas ?
L’auteur Denis Cherer décrit avec précision la maladie et son contexte, ses affres et ses cocasseries. Il dépeint les relations avec une poignante humanité, restituant le trouble des sentiments avec un réalisme d’une remarquable véracité. Les souffrances de cette femme ayant perdu les repères de sa mémoire et de son présent, comme le déchirement des enfants et leur questionnement deviennent les nôtres.
Le jeu d’Anémome nous cueille et ne nous lâche pas. Finesse des postures, espièglerie des regards et des intonations, justesse dans l’émotion des silences et des répliques, cette grande comédienne incarne le personnage d’Augustine avec un brio pathétique et sensible qui n'oublie pas la drôlerie.
Denis Cherer et Pierre-Jean Cherer figurent les deux fils avec une délicate et saisissante affection. Ils composent tous les deux un fratrie crédible et convaincante.
Une pièce douce-amère, émouvante et audacieuse où le rire est salvateur et les sourires complices. Le public en sort touché.
J'ai trouvé la dynamique de la mise en scène assez inégale et j'ai eu du mal à rentrer dans la pièce.
Tout comme Anne Delaleu : "J'ai parfois souri, mais j'avoue que la comédienne ne m'a pas fait rire, et je trouvais qu'elle "récitait" son rôle. "
Sur le même thème (Alzheimer ) j'ai préféré "Votre maman"
Tout comme Anne Delaleu : "J'ai parfois souri, mais j'avoue que la comédienne ne m'a pas fait rire, et je trouvais qu'elle "récitait" son rôle. "
Sur le même thème (Alzheimer ) j'ai préféré "Votre maman"
Déçue par la pièce, je me faisais une joie de retrouver Anémone (ce sera d'ailleurs son dernier rôle sur scène).
Peut on rire de tout ? Pour ma part c'est non.
J'ai parfois souri, mais j'avoue que la comédienne ne m'a pas fait rire, et je trouvais qu'elle "récitait" son rôle.
Les deux comédiens étaient plus à l'aise et plus drôles (l'un est l'auteur et ils sont vraiment frères !).
Non ma grande déception, c'est de voir Anémone qui avait l'air de s'ennuyer...
Peut on rire de tout ? Pour ma part c'est non.
J'ai parfois souri, mais j'avoue que la comédienne ne m'a pas fait rire, et je trouvais qu'elle "récitait" son rôle.
Les deux comédiens étaient plus à l'aise et plus drôles (l'un est l'auteur et ils sont vraiment frères !).
Non ma grande déception, c'est de voir Anémone qui avait l'air de s'ennuyer...
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