Les Justes
Peut-on sauver l'homme de son esclavage et de lui-même contre son gré ? Ou faut-il l'éduquer pour qu'il puisse se rebeller contre l'inacceptable ?
Une petite cellule d'activistes s'attelle à un projet qui la dépasse : supprimer la tyrannie et bannir les injustices, à commencer par l'élimination du grand-duc. Une révolution, donc. Elle sera menée par des hommes et des femmes qui vivent, s'aiment, se disputent, mais qui devront s'effacer devant l'Organisation.
Au sein du groupe deux approches s'affrontent : les plus modérés affirment qu'il n'est pas permis, au nom de la révolution, de s'en prendre à des innocents. Pour Stepan, ce sont des meurtriers délicats... Il préconise une révolution absolue, quitte à ce que le peuple pour lequel il lutte en paye le prix fort.
Albert Camus obtient le prix Nobel en octobre 1957 "pour l'ensemble d'une oeuvre qui met en lumière, avec un sérieux pénétrant les problèmes qui se posent de nos jours à la conscience des hommes".