- Comédie Contemporaine
- Théâtre du Gymnase
- Paris 10ème
Les bonshommes

- Théâtre du Gymnase
- 38, boulevard de Bonne-Nouvelle
- 75010 Paris
- Bonne Nouvelle (l.9)
Trois amies font un pari audacieux : Plus de Bonshommes, plus de problèmes. Elles emménagent ensemble pour se constituer un havre de paix et surtout de liberté. Chamboulant en long en large et travers tout ce beau programme.
AVIS DE LA REDACTION: 8,5/10.
Plus de bonshommes !
Crée en 1970 avec Michel Serrault en « bonhomme », la comédie féministe de Françoise Dorin est reprise par la jeune compagnie OK Public et c’est réjouissant. Le texte est toujours actuel, un vent d’indépendance y souffle et l'on ressent tout le besoin de ces jeunes femmes des seventies de se libérer d'un patriarcat qui les entrave dans leur quête de liberté. Drôle de résonnance avec l'ère actuelle post-MeToo qui nous montre qu'un long chemin a été fait mais qu'un tout aussi long reste encore à faire.
Mine de rien, les stéréotypes de genre sont bien déconstruits : ici c'est l'homme qui est fragile, puis capricieux, boudeur et changeant. Au final "un sale égoïste", titre d'une autre pièce de Françoise Dorin, un petit tyran domestique. La domination masculine en prend pour son grade et les trois colocs célibataires qui ont décidé de se débarrasser des "bonshommes" nous semblent même trop patientes par moments. Résisteront-elles à cet invité surprise ou laisseront-elles ce coucou faire son nid chez elles ?
La mise en scène dynamique et la direction d'acteurs précise de Laure Trégouët ainsi que la scénographie vintage (sans oublier la bande-son !) emportent le spectateur dans cette valse de l'émancipation.
Les comédien.ne.s, Céline Larmoyer, Edouard Sibé, Angelina Colombani et Mathilde Serre sont très justes et fort bien distribués.
Un très bon moment dans la salle toute rénovée du Studio Marie Bell.
Alice Couzinou.
Crée en 1970 avec Michel Serrault en « bonhomme », la comédie féministe de Françoise Dorin est reprise par la jeune compagnie OK Public et c’est réjouissant.
Le texte est toujours actuel, un vent d’indépendance y souffle et l'on ressent tout le besoin de ces jeunes femmes des seventies de se libérer d'un patriarcat qui les entrave dans leur quête de liberté. Drôle de résonnance avec l'ère actuelle post-MeToo qui nous montre qu'un long chemin a été fait mais qu'un tout aussi long reste encore à faire. Mine de rien, les stéréotypes de genre sont bien déconstruits : ici c'est l'homme qui est fragile, puis capricieux, boudeur et changeant. Au final "un sale égoïste", titre d'une autre pièce de Françoise Dorin, un petit tyran domestique. La domination masculine en prend pour son grade et les trois colocs célibataires qui ont décidé de se débarrasser des "bonshommes" nous semblent même trop patientes par moments. Résisteront-elles à cet invité surprise ou laisseront-elles ce coucou faire son nid chez elles ?
La mise en scène dynamique et la direction d'acteurs précise de Laure Trégouët ainsi que la scénographie vintage (sans oublier la bande-son !) emportent le spectateur dans cette valse de l'émancipation. Les comédien.ne.s, Céline Larmoyer, Edouard Sibé, Angelina Colombani et Mathilde Serre sont très justes et fort bien distribués.
Un très bon moment dans la salle toute rénovée du Studio Marie Bell.