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l'Aventure invisible
Mis en scène par Marcus Lindeen
9/10
- Théâtre de Gennevilliers
- 41, avenue des Grésillons
- 92230 Gennevilliers
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Qu’est-ce qu’une identité ? Et combien en avons-nous ? L’Aventure invisible interroge et poétise ces questions, en croisant le parcours de trois vies extraordinaires : celui d’une neuro-anatomiste américaine ayant subi un AVC qui lui a fait perdre totalement la mémoire. Celui d’un homme souffrant d’une maladie dégénérative ; aujourd’hui seul patient au monde à avoir reçu deux greffes totales du visage, il vit sous les traits d’un jeune homme ayant 25 ans de moins que lui. Et celui d’une cinéaste queer qui utilise l’art comme un rituel mortuaire pour entrer en contact avec la photographe surréaliste Claude Cahun.
1 critique
LA TRILOGIE DES IDENTITES .
Marcus Lindeen est un ancien reporter suédois et documentaliste. Il aime " creuser des sujets sociétaux , puis les adapter pour la scène et proposer des mises en scène, toujours d'une grande originalité.
Pour ce premier volet sur la Trilogie des identités, il a réalisé trois reportages et s'en est inspiré pour mettre en scène ces trois personnages en faisant totalement disparaître le journaliste qui menait l'interview.
Ainsi , avec sa collaboratrice attitrée Marianne Sagol Samoy , qui a le mérite de faire connaître en France, plusieurs auteurs suédois, il a " tricoté " ces trois parcours. Les trois personnages se racontent et répondent aux questions de ce trio recréé pour la circonstance.
Il y a tout d'abord ce jeune homme aux trois visages , qui a dû subir deux greffes au visage et a fait l'expérience d'expérimenter les effets de ces greffes sur sa personnalité.
Une femme - homme artiste qui a choisi de n'être ni ELLE, ni LUI, mais au contraire de se poser comme une identité ENTRE, assumant ses inclinaisons intellectuelles , sentimentales ou sexuelles, s'est volontairement faite enfermer dans un musée pour mener tranquillement ses recherches d'archives sur un couple de femmes artistes . Cette cinéaste queer affirme son identité et cherche à "remonter " les références des femmes auxquelles elle aurait pu s'identifier .
Le troisième personnage est une femme neuroanatomiste, victime d'un AVC et capable d'analyser les séquelles de son cerveau de l'intérieur.
Ces trois personnages extraordinaires font circuler leurs paroles à l'intérieur d'un dispositif très intime.
Une scénographie rudimentaire en cercle au milieu des spectateurs, qui entendent leurs confidences. Ce triangle se déplace dans l'espace de façon si naturelle qu'on pourrait presque prendre part à la conversation.
Ce qui se dit ici est absolument passionnant tant l'auteur a su mener une parfaite investigation et la mettre en scène avec beaucoup de doigté. Des vidéos viennent ponctuer le fil des confidences .
Cette expérience unique circule dans plusieurs théâtres partenaires .
Pouvoir assister à ce travail si intime et si personnel. est un vrai privilège.
Non seulement nous partageons l'intimité des corps , mais aussi celle des âmes.
Marcus Lindeen est un ancien reporter suédois et documentaliste. Il aime " creuser des sujets sociétaux , puis les adapter pour la scène et proposer des mises en scène, toujours d'une grande originalité.
Pour ce premier volet sur la Trilogie des identités, il a réalisé trois reportages et s'en est inspiré pour mettre en scène ces trois personnages en faisant totalement disparaître le journaliste qui menait l'interview.
Ainsi , avec sa collaboratrice attitrée Marianne Sagol Samoy , qui a le mérite de faire connaître en France, plusieurs auteurs suédois, il a " tricoté " ces trois parcours. Les trois personnages se racontent et répondent aux questions de ce trio recréé pour la circonstance.
Il y a tout d'abord ce jeune homme aux trois visages , qui a dû subir deux greffes au visage et a fait l'expérience d'expérimenter les effets de ces greffes sur sa personnalité.
Une femme - homme artiste qui a choisi de n'être ni ELLE, ni LUI, mais au contraire de se poser comme une identité ENTRE, assumant ses inclinaisons intellectuelles , sentimentales ou sexuelles, s'est volontairement faite enfermer dans un musée pour mener tranquillement ses recherches d'archives sur un couple de femmes artistes . Cette cinéaste queer affirme son identité et cherche à "remonter " les références des femmes auxquelles elle aurait pu s'identifier .
Le troisième personnage est une femme neuroanatomiste, victime d'un AVC et capable d'analyser les séquelles de son cerveau de l'intérieur.
Ces trois personnages extraordinaires font circuler leurs paroles à l'intérieur d'un dispositif très intime.
Une scénographie rudimentaire en cercle au milieu des spectateurs, qui entendent leurs confidences. Ce triangle se déplace dans l'espace de façon si naturelle qu'on pourrait presque prendre part à la conversation.
Ce qui se dit ici est absolument passionnant tant l'auteur a su mener une parfaite investigation et la mettre en scène avec beaucoup de doigté. Des vidéos viennent ponctuer le fil des confidences .
Cette expérience unique circule dans plusieurs théâtres partenaires .
Pouvoir assister à ce travail si intime et si personnel. est un vrai privilège.
Non seulement nous partageons l'intimité des corps , mais aussi celle des âmes.
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