- Théâtre contemporain
- Théâtre Lepic
- Paris 18ème
La liste de mes envies

- Théâtre Lepic
- 1, avenue Junot
- 75018 Paris
- Lamarck Caulaincourt (l.12)
Si vous décrochiez le gros lot, qu’en feriez-vous ?
Jocelyne, une modeste mercière qui vit à Arras, voit son destin subitement basculer. Elle a gagné le gros lot à l’Euro Millions, soit 18 547 301 euros.
Effrayée par son existence qui risque de s’en retrouver bouleversée, et inquiète de fausser ses rapports avec ses proches, elle décide de ne rien changer à sa vie. Jocelyne ne dévoilera sa fortune à personne. Elle débute alors la rédaction de la liste de ses envies… Une histoire simple et touchante, qui pose des questions sur nos envies.
Chacun se demande si les objectifs qu’il poursuit dans la vie sont les bons. Seul sur scène, Mikael Chirinian interprète tous les rôles. Le livre La liste de Mes Envies, de Grégoire Delacourt, duquel est tirée cette histoire, s’est vendu à 420 000 exemplaires dans 20 pays.
L'avis de la rédaction : 6.5/10. Dans un joli décor bourré d'objets tout tricotés, Jocelyne -Michaël Chirinian- nous décrit sa petite vie de mercière qu'elle ne changerait pour rien au monde. Même pas pour un très gros chèque. Son récit est émouvant, avec quelques passages poétiques, de l'humour, il nous fait réfléchir sur le sens de la vie et de l'argent. Sur le fait que les choses les plus essentielles ne s'achètent pas...
Michaël Chirinian interprète tous les personnages du livre, certains valent vraiment le détour, comme la psychologue cynique de la Française des Jeux ou le père de Jocelyne, à la mémoire limitée à 6 minutes. Triste et drôle à la fois.
Malgré un léger manque de rythme, cette adaptation littéraire est réussie. Nous avions lu le livre donc l'effet de surprise et les émotions qui passent lors de la découverte de cette belle histoire n'ont malheureusement pas été égalés.
J'ai adoré le livre mais je trouve qu'on a perdu son essence dans cette...
Je ne connaissais pas le texte de G. Delacourt et pense prochainement le redécouvrir par la lecture.
Nous avons été déçus, la performance de Mikaël Chirinian est admirable, la mise en scène pertinente mais l'intérêt de la pièce nous laisse dubitatifs...
Un grand moment avec soi, avec "lui", des émotions, des sentiments, nos peurs et nos réalités. Les souvenirs de l'âme...
Le tout servi par une plume de qualité, sans jamais tomber dans la banalité d'un quelconque lieu commun, bref, courez-y car le talent, finalement, c'est pas si courant que ça.
Il y a beaucoup d’amour dans la pièce adaptée du roman de Grégoire Delacourt par Mickael Chirinian et Anne Bouvier. Faire interpréter le texte d’un homme sur une femme par… un homme était également un drôle de pari. Et pourtant, ça fonctionne bien. En ce moment, c’est Jean-Paul Bordes qui s’y colle et cet incroyable comédien s’en donne à cœur joie pour jouer Jocelyne, Jocelyn, les amies belges et mention spéciale pour le papa Alzheimer qui ne peut se concentrer que 6 minutes. Avec un si bon narrateur, on ne lâche pas l’histoire et on passe un très bon moment.
Le point faible ? Le micro et les effets sonores injustifiés. On s’en passerait très bien. Un petit bémol sur l’histoire également qui, bien que palpitante par le jeu sur scène, reste le développement d’un point de vue très masculin sur l’amour et les femmes. C’est bien connu : l’argent ne fait pas le bonheur et les femmes ne vivent que pour être aimées physiquement.
À voir pour Jean-Paul Bordes. Ça, c’est incontestable.