- Petite Comédie
- Théâtre Gaîté-Montparnasse
- Paris 14ème
La Folle évasion
- Vincent Varinier
- Eric Laugérias
- Lydie Muller
- Angélique Thomas
- Théâtre Gaîté-Montparnasse
- 26, rue de la Gaîté
- 75014 Paris
- Edgard Quinet (l.6), Gaité (l.13)
Faire passer 10 millions d'euros en Suisse, c'est la mission de Marie-Charlotte Van Appeltaart...
Tombée en panne d'essence, elle débarque dans une station-service, un braqueur surgit mais pas n'importe lequel : le plus maladroit des braqueurs du monde !
Comment faire une prise d'otages quand les otages sont plus dingues que vous ?
Quiproquos, rebondissements et coups de théâtre... Une comédie loufoque et débridée.
La nouvelle mise en scène d'Eric Métayer, après Les 39 Marches et Train Fantome.
La critique de la rédaction : 5/10. Une pièce de boulevard à laquelle nous n'avons vraiment pas accroché.
Pourtant les comédiens jouent bien, ont de l'énergie à revendre et prennent plaisir sur scène. Éric Laugérias campe un bon braqueur sous doué qui va louper le casse du siècle.
Le décor -une station essence de Montagne un peu délabrée- est assez joli et la mise en scène plutôt originale.
Nous n'avons en revanche pas du tout aimé le texte, les blagues lourdingues, trop faciles. Le caissier de la station service qui met un jouet dans son pantalon et sa collègue qui croit qu'il a une érection, les jeux de mots bas de gamme du braqueur qui n'entend jamais ce qu'on lui dit...
Quant à l'histoire elle tourne en rond assez vite et on attend le dénouement de la prise d'otage avec impatience.
Si vous voulez vous détendre et rire, nous vous conseillons plutôt de trouver votre bonheur dans ce classement.
J'étais ravi de voir Armelle sur scène, mais l'histoire n'a aucun sens, est souvent incohérente, et n'a aucun intérêt. Les personnages sont de simples clichés poussés à l'extrême, sans aucune finesse, ni subtilité. Des imitations, de la parodie, des blagues réchauffées, qui empêchent de rentrer dans l'histoire.
Ça crie, c'est agressif, la mise en scène est absente. Ce n'est même pas de l'absurde. C'est de l'inutile.
Même si la station offre de très nombreux services sa fréquentation reste assez basse. D’ailleurs, le patron pour faire croire qu’il a fait une vente achète une Sophie la girafe à 10€. Son employée est déçue de n’avoir pas pu assister à cette vente. Elle va être rassurée puisqu’un braqueur va débarquer pour prendre tout ce qu’il y a, c’est-à-dire très peu. En plus, il n’est pas très malin car il a mis sa cagoule à l’envers sur laquelle on peut voir son nom. Et puis lorsqu’il la remet à l’endroit, tout le monde peut voir son visage. Vous vous dites alors il va tuer tout le monde et cela va finir dans un bain de sang. Calmez-vous, ce n’est qu’une comédie grand public.
Il va finir par sympathiser avec tous les occupants de la boutique. Même avec la baronne avec ses manières qui s’enfuit avec une valise pleine de billets de 500€. D’ailleurs, si le GIGN débarque avec les gyrophares c’est pour elle. Son mari, multimilliardaire a été retrouvé ensissonné dans le salon soulagé d’un peu de monnaie. Heureusement, qu’il a de la charmante compagnie pour l’aider à se remettre de ces émotions. Elle ne veut pas se rendre et dédé le braqueur non plus. Alors pourquoi ne pas s’enfuir ensemble ?
L’idée que des personnes très différentes se rencontrent dans un lieu courant de la vie ordinaire, n’est pas très nouvelle. Puis faire que la femme belle (Angélique Thomas) soit stupide alors que la femme moins jolie (Armelle) est plus intelligente, déjà trop vu aussi. Puis l’homme malin (Vincent Varinier) n’est pas très séduisant car chauve comme Pascal Obispo. Et le plus débile, Dédé (pas le cochon) (Eric Laugerias) c’est son comportement et les inepties qui font le personnage. Heureusement d’ailleurs qu’il est là ce comédien car il donne 200% de sa personne. Il va éclipser de très nombreuses fois ses collègues de scène, je pense en allant jusqu’à de l’improvisation. Attention, les autres comédiens jouent bien et heureusement.
Je me suis ennuyée pendant toute la représentation. Le texte me semblait trop facile et trop prévisible. Combien de blagues et de jeux de mots n’avais-je pas déjà entendu? Combien de fois n’avais-je déjà vu des mises en scène similaires ? Les seuls moments « drôles » ce sont ceux où les comédiens rigolent de leur texte ou des autres. Tout est téléphoné à 20 kilomètres et jamais je n’ai été surprise. Quelques personnes rigolaient autour de moi me donnant envie de m’en aller pour aller prendre un cocktail au bar à côté avec mon livre. Il y a même eu 5 applaudissements à la suite. Je crois que je vais décidément laisser tomber les comédies très grand public car je n’ai pas du tout le même humour.
Un spectacle très décevant qui a été sauvé par la qualité de jeu des comédiens qui se donnent à 100% pendant toute la représentation. Si vous avez envie de rire franchement, passez votre chemin.
Certains comédiens jouent très bien, d'autres non. Le personnage qui fait du Louis de Funès en fait trop. L'humour est lourd, c'est trop long, trop téléphoné. bref... Dommage !
Éric Laugérias se faisant régulièrement applaudir pour son jeu. Alors au final, on a passé un très bon moment !
Proche de la schizophrénie paranoïaque...
D'ailleurs, j'adore le canoë kayak...
Vous voyez ? je suis encore toute troublée !
En fait je vous l'avoue, La folle évasion n'est pas vraiment mon genre de spectacle. On ne peut pas plus baigner dans le boulevard : un peu potache avec des personnages caricaturaux, des portes qui claquent et des situations rocambolesques. Oui ça c'est sûr on beigne en plein dedans. Mais pour autant on ne se noie pas. Car oui je l'avoue, je le crie haut et FORT :
j'ai ri.
Même si les jeux de mots et les blagues étaient un peu lourdingues voire complètement ringards, ils m'ont fait rire. Même si Eric Laugerias joue absolument comme Louis de Funès et manque donc naturellement d'un certain sens de la modernité, il m'a fait rire. Même si l'histoire est non seulement absurde mais pas crédible pour un sou, elle m'a fait rire.
Alors voilà mon dilemme : que faire face à un spectacle dont le genre boulevardien m'ennuie profondément d'habitude ? Que faire à part reconnaitre que ce spectacle ravira les amoureux du boulevard, et peut être suscitera un petit plaisir coupable pour les autres ? Rien.
Voilà pourquoi, contre toutes mes convictions et mes goûts habituels je recommande ce spectacle qui nous plonge dans les tréfonds de la contradiction du surmoi.