- Théâtre contemporain
- Théâtre des Mathurins
- Paris 8ème
Je ne serai plus jamais vieille

Mis en scène par Jean-Louis Martinelli
Avec Christine Citti
- Christine Citti
8/10
- Théâtre des Mathurins
- 36, rue des Mathurins
- 75008 Paris
- Havre-Caumartin (l.3, l.7, l.8, l.9, RER A et E)
Itinéraire
Billets de 22,80 à 34,80 €
Evénement plus programmé pour le moment
Sous nos yeux, une femme se libère de l'emprise d'un homme.
Toutes les critiques
Martinelli signe une mise en scène plus que discrète. Et pour cause, c'est ici Christine Citti, seule en scène (et formidable), qui donne à voir et entendre, à ressentir surtout, la douleur et le réveil d'une femme blessée, malmenée, violentée, humiliée et harcelée.
Le texte de Fabienne Parineau alterne entre le "stream of consciousness" et le dialogue entre l'héroïne et sa femme de ménage, ou son amant. Il évoque surtout, sans jamais sombrer ni dans la banalité ni dans l'intellectualisation, la situation hélas trop courante des femmes meurtries par un amour dévoyé par la domination.
La pièce ne tombe pas dans la larmoyante lamentation, elle est au contraire un constat implacable, auquel succède un appel vibrant à la réaction.
Le texte de Fabienne Parineau alterne entre le "stream of consciousness" et le dialogue entre l'héroïne et sa femme de ménage, ou son amant. Il évoque surtout, sans jamais sombrer ni dans la banalité ni dans l'intellectualisation, la situation hélas trop courante des femmes meurtries par un amour dévoyé par la domination.
La pièce ne tombe pas dans la larmoyante lamentation, elle est au contraire un constat implacable, auquel succède un appel vibrant à la réaction.
Parce qu'elles sont des milliers à se taire et parce que le théâtre a aussi pour rôle de transmettre des messages il faut aller voir et entendre le texte de Fabienne Perrineau.
Elle s'appelle Adèle. Elle est assise dans un rocking-chair, enroulée dans sa robe de chambre rouge sang. "Je suis fatiguée" dit-elle pour justifier son apathie.
Christine Citti livre une interprétation bouleversante de cette femme victime de l'engrenage malsain dans lequel l'a entraînée l'homme qu'elle (pense) aimer et soit disant aimant. Ce qui est dabord décrit comme un harcèlement moral, gangrène insidieuse du monde du travail, se double ici du harcèlement moral et physique au sein d'un couple. La violence conjugale qui se cache derrière le rideau des convenances sociales,
Un moment d'une grande intensité grâce aux extraordinaires qualités de jeu de Christine Citti. La mise en scène de Martinelli est épurée, oppressante, donne à penser l'état d'esprit dans lequel cette femme est enfermée, les murs qui se sont dressés autour d'elle, proches, réels ou imaginaires.
Un spectacle à voir parce qu'il dérange.
Elle s'appelle Adèle. Elle est assise dans un rocking-chair, enroulée dans sa robe de chambre rouge sang. "Je suis fatiguée" dit-elle pour justifier son apathie.
Christine Citti livre une interprétation bouleversante de cette femme victime de l'engrenage malsain dans lequel l'a entraînée l'homme qu'elle (pense) aimer et soit disant aimant. Ce qui est dabord décrit comme un harcèlement moral, gangrène insidieuse du monde du travail, se double ici du harcèlement moral et physique au sein d'un couple. La violence conjugale qui se cache derrière le rideau des convenances sociales,
Un moment d'une grande intensité grâce aux extraordinaires qualités de jeu de Christine Citti. La mise en scène de Martinelli est épurée, oppressante, donne à penser l'état d'esprit dans lequel cette femme est enfermée, les murs qui se sont dressés autour d'elle, proches, réels ou imaginaires.
Un spectacle à voir parce qu'il dérange.
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