- Théâtre contemporain
- Théâtre Antoine
- Paris 10ème
Inconnu à cette adresse
- Stéphane Guillon
- Jean-Pierre Darroussin
- Théâtre Antoine
- 14, boulevard de Strasbourg
- 75010 Paris
- Strasbourg Saint Denis (l.4, l.8, l.9)
l | m | m | j | v | s | d |
---|
Inconnu à cette adresse revient au Théâtre Antoine dans une toute nouvelle mise en scène
Dix neuf lettres entre deux amis, un allemand et un juif américain, à l'heure de la montée du nazisme.
Un texte bouleversant interprété par Jean-Pierre Darroussin et Stéphane Guillon.
Au fil de la correspondance, le ton s'assèche entre les deux amis.
On assiste à l'idéologie fasciste qui s'infiltre, à l'horreur qui arrive. Qui est le bon, qui est le méchant ?
Qu'aurions nous fait à leur place ? Le courage suffit-il à contrer le courant ?
Quand l'horreur advient, le pardon est-il préférable à la vengeance ?
L'AVIS DE LA REDACTION : 9/10
Plus dure sera la chute !
Dans ce roman épistolaire et intense, Katerine Kressman Taylor dénonce dès 1938 la folie des hommes et les ravages de l'idéologie.
Visionnaire, l'auteure raconte une amitié entre deux hommes écrasée sous les coups des bottes nazies.
Et avec elle l'Humanité toute entière, l'Humanité avec un grand H .....
H comme Horreur, comme Haine, comme Hitler, comme Hélas !
Max le juif, et Martin l'allemand s'écrivent 19 lettres qui contiennent toute la beauté et toute la cruauté du monde.
Nombreux sont les comédiens qui ont porté ces mots sur la scène du théâtre Antoine.
C'est que le texte a un attrait puissant et délivre un message essentiel.
Difficile de résister.
Jean-Pierre Darroussin, dans le rôle de Max, et Stéphane Guillon dans celui de Martin, viennent à nouveau prêter leurs voix pour quelques semaines à ces deux personnages.
Le premier, tout en retenue et en sobriété malgré la tourmente, anéanti par le second, plus exubérant, presque agité.
Puissamment portées par les deux amis devenus ennemis, les lettres vibrent de plus en fort jusqu'au dénouement tragique qui nous serre le coeur.
Il est évident que Jérémie Lippmann s'est régalé tant la mise en scène est réussie.
Utilisant à merveille la profondeur du plateau, la vidéo et les lumières, il crée des tableaux poignants où la dramaturgie est décuplée et où les mots sont mortels.
La détresse de Max contre l'exaltation de Martin .....puis la détermination du premier contre l'effroi du second.
"L'homme que j'ai aimé comme un frère, dont le coeur a toujours débordé d'affection et d'amitié ne peut pas s'associer, même passivement, au massacre de gens innocents".
Il y a là toute la folie des hommes !
Sylvie Tuffier
Dans ce roman épistolaire et intense, Katerine Kressman Taylor dénonce dès 1938 la folie des hommes et les ravages de l'idéologie.
Visionnaire, l'auteure raconte une amitié entre deux hommes écrasée sous les coups des bottes nazies.
Et avec elle l'Humanité toute entière, l'Humanité avec un grand H .....comme Horreur, comme Haine, comme Hitler, Comme Hélas !
Max le juif, et Martin l'allemand s'écrivent 19 lettres qui contiennent toute la beauté et toute la cruauté du monde.
Nombreux sont les comédiens qui ont porté ces mots sur la scène du théâtre Antoine.
C'est que le texte a un attrait puissant et délivre un message essentiel.
Difficile de résister.
Jean-Pierre Darroussin, dans le rôle de Max, et Stéphane Guillon dans celui de Martin, viennent à nouveau prêter leurs voix pour quelques semaines à ces deux personnages.
Le premier, tout en retenue et en sobriété malgré la tourmente, anéanti par le second, plus exubérant, presque agité.
Puissamment portées par les deux amis devenus ennemis, les lettres vibrent de plus en fort jusqu'au dénouement tragique qui nous serre le coeur.
Il est évident que Jérémie Lippmann s'est régalé tant la mise en scène est réussie.
Utilisant à merveille la profondeur du plateau, la vidéo et les lumières, il crée des tableaux poignants où la dramaturgie est exaltée et les mots mortels.
La détresse de Max contre l'exaltation de Martin .....puis la détermination du premier contre l'effroi du second.
"L'homme que j'ai aimé comme un frère, dont le coeur a toujours débordé d'affection et d'amitié ne peut pas s'associer, même passivement, au massacre de gens innocents".
Il y a là toute la folie des hommes !