- Comédie Musicale / Musique
- Théâtre le 13ème Art
- Paris 13ème
Bô voyage musical

- Théâtre le 13ème Art
- 30, avenue d'Italie
- 75013 Paris
- Place d'Italie (l.5, l.6, l.7)
Ils sont sept. Ils ne se connaissent pas.
Ensemble, ils voyageront vers un formidable ailleurs. Sur une idée et une musique originale de Catherine Lara et une mise en scène de Giuliano Peparini.
La critique de la rédaction : 5/10. Je n’ai ressenti aucune émotion pendant ce spectacle.
Certes, les artistes ont beaucoup de talent. Ils dansent, font des acrobaties. Tous leurs gestes sont fluides.
Néanmoins je ne suis pas rentré du tout dans le spectacle. La musique live de piano et violon électrique, que j’ai trouvé très laide, m’a distancié de l’action.
J’ai trouvé les transitions fades, les poèmes assez pauvres. L’écriture de ces tableaux sur des thèmes variés comme les migrants, l’amour, le monde du travail reste peu convaincante.
La mise en lumières, les décors kitsch n’arrangeait rien.
Le temps m’a paru long.
Giuliano Peparini va s'occuper de l'écriture et de la mise en scène. Ils ont fait le choix d'un spectacle choral. J'avoue que c'est bien dommage. Car les thématiques choisies sont toutes bien tristes et on va passer du harcèlement scolaire, au triste sort de migrants, à la prostitution en passant par la violence conjugale. Les tableaux se suivent les uns après les autres. Pour éviter juste de sombrer dans la dépression, dix artistes viennent danser et faire un peu de cirque sur la grande scène. Le talent est au rendez-vous car les chorégraphies sont réalisées avec une grande précision et beaucoup de souplesse. Le tout est accompagné de grands modules en bois qui sont déplacés dans chaque tableau. Sur l'ensemble, des projections prennent place. Les images se trouvent vraiment travaillées et très précises. Un vrai régal pour les yeux surtout que l'on voit un travail aussi bien fait très rarement. Et cela compense tout le reste.
Je ne suis pas une fan de Catherine Lara. Et niveau violon, j'avais plus une préférence pour le travail de feu Didier Lockwood. Sa présence sur scène n'est pas vraiment utile car presque toute la musique est déjà enregistrée. Mais il faut dire que la plupart des gens dans la salle sont là pour voir cette artiste qu'ils aiment. Dans la file d'attente, on entend murmurer son nom et des gens à la fin se lèvent en le clamant. Le spectacle aurait-il un sens sans elle? Est-ce que le public se déplacerait sans cette tête d'affiche? Je crois que non. Le spectacle en lui-même manque d'un fil conducteur que l'on pourrait suivre et nous laisser le temps de nous attacher à des artistes. Et l'aspect cirque est très discret avec un peu de mât chinois et un fil souple. J'ai beaucoup aimé le court numéro sur le fil souple, surtout que le fil apparait comme par magie à travers toute la scène. Puis un circassien fait son numéro. D'ailleurs, on ne le reverra plus du spectacle.
Un spectacle plein de promesse qui s'essouffle très vite. C'est bien dommage.
Le décor, les images servent très bien ce spectacle musical, et Catherine Lara au violon a une jeunesse formidable et un peps communicatifs.
Ce spectacle mérite sans conteste le déplacement ; les médias devraient mieux relayer de telles innovations.
Un beau travail artistique et visuel.
Je me suis laissée embarquer par cette musique et ces chorégraphies d’une précision remarquable.
Seul bémol : j’ai eu du mal à voir le lien entre certains tableaux.